lundi 30 septembre 2019

Port de Lers et col d'Agnes

Ça m'a pris dimanche soir comme une envie de pisser, j'ai eu envie subitement d'aller en montagne ce lundi, pour profiter d'une météo excellente.
J'avais préparé cette boucle ariégeoise depuis un moment, c'était l'occasion de concrétiser.
Départ de Lacourt vers Massat et le col d'Agnes. Pourquoi Lacourt ? ce choix est le résultat d'un compromis entre l'autonomie de ma voiture électrique et la capacité du cyclo à faire une boucle de plus de 80km.
Je suis sur le vélo à 10h20, le temps est superbe mais la température un peu fraîche. Les 6 premiers kilomètres sont un peu fastidieux mais parfaits pour l'échauffement : la vallée du Salat est étroite, sombre, froide, roulante mais sans intérêt. Changement de vallée à Kercabanac, elle est à peine plus riante mais le soleil commence à inonder le cours de l'Arac. La pente reste faible, on est sur un faux plat montant qui nous conduit à Massat au bout de 21km. Jolie petite ville.




Massat












Encore quelques kilomètres peu pentus, avant d'arriver à Le Port, point de départ de la vraie montée. Il reste 17 km à escalader pour atteindre le col d'Agnes.


Le village de Le Port

Un cyclo me double pendant que je prends cette photo. Je finis par le rattraper (notez-le, c'est exceptionnel!) Il faut dire à sa décharge qu'il est chargé comme un mulet, et qu'il est beaucoup moins entraîné que moi. Nous bavardons longuement en roulant l'un à côté de l'autre, c'est le profil type du cyclotouriste et ça me convient parfaitement. Les kilomètres défilent tranquillement, la pente profite de notre distraction pour s'élever sérieusement, et je relève à un moment un secteur à 10%.
Mon compagnon s'arrête pour se restaurer légèrement, je continue pour profiter de ma bonne condition actuelle. Il me rattrape à l'étang de Lers.

 C'est le point de jonction de deux routes, et cette pancarte m'interpelle: le Port de Lers n'est qu'à 4km!
Il n'en faut pas plus pour me décider : j'avais prévu de faire le col d'Agnes, je vais glaner d'abord celui-là qui est un peu à l'écart.








Le revêtement est superbe, très roulant, le paysage est très ouvert : magnifique. Il me faut 1/2h pour gagner le col et profiter du lieu en bavardant avec des locaux.


Je finis par redescendre pour attaquer les 5 derniers kilomètres du col d'Agnes.

près de l'étang de Lers

La route redescend au niveau de l'étang de Lers avant de se cabrer brutalement pour les 4 derniers kilomètres. Je suis obligé de passer le grand pignon de 32 pour étaler la difficulté. Puis la pente revient à un niveau décent. Je commence à accuser la fatigue à l'avant dernier. je prends le temps de casser une petite croûte avant d'attaquer le dernier qui se laisse faire gentiment. Me voilà au col d'Agnes, au 46eme km.


Il me reste une bonne distance pour retrouver ma voiture, heureusement en descente. Les 10 premiers kilomètres sont rapides, revêtement pas très bon, jusqu'à Aulus. Le reste est en pente douce, mais un méchant vent de face vient me contrarier. J-Pierre me manque pour faire la locomotive !
J'arrive au bout de mes peines après avoir parcouru 82km et grimpé 1450m de dénivelé.


samedi 21 septembre 2019

Randonnée de Galan vers le Piémont

Changement d'herbage... réjouit le cyclo.
J'ai envie de rouler dans ces contrées qui ne nous sont pas habituelles, la randonnée de Galan est faite pour moi.
Pas mal de monde à l'inscription, vers 8h, la coupe du monde de rugby n'a pas arrêté les cyclomotivés.
Je pars devant pour prendre un peu d'avance, j'en ai besoin. Pas d'échauffement au menu, on entame tout de suite la côte de Recurt, 2.5km à 7%. Le plateau de Lannemezan permet de souffler un peu, la meute lancée à mes trousses en profite pour me rattraper. Je m'accroche au groupe de Bagnérais, de Massylvains et du couple d'Agen que je commence à bien connaître : ils ne manquent pas une randonnée.
Petite incursion vers Réjaumont, Uglas, pour arriver à Pinas. Joli paysage, bosselé, mais les pentes sont raisonnables.
A Cantaous on plonge dans la vallée de la Neste, le groupe en profite pour se lâcher un peu : c'est plat et roulant jusqu'à Aventignan. Avantage, on est bien au chaud derrière, inconvénient, on ne profite pas du paysage.
Direction plein sud, on pénètre dans le massif vers Générest. Le groupe s'est arrêté à un mini ravito : j'en profite pour me restaurer et je repars vite pour refaire mon avance dans la côte qui s'annonce.


Nous dessinerons un joli papillon dans d'étroites vallées séparées par de petits cols. Pas de difficulté majeure, les pentes parfois longues sont peu relevées.
Le paysage, sur les hauteurs de Hautaget, Montsérié, St Arroman est superbe, un joli soleil vient éclairer la montagne qui nous entoure.


Un ravitaillement sérieux nous récompense de nos efforts au 55eme kilomètre. Il était temps, il me donne l'énergie nécessaire pour aborder les 30 derniers. Le joli et facile col de Mazouau marque la fin des difficultés, et le début d'une longue descente vers la Neste. Nous longeons le torrent au plus près dans cette superbe vallée, avant de remonter vers Labarthe puis Escala.
Encore un bref coup de cul pour rejoindre la demi-lune et la route de Clarens. Un groupe de Beauzelle a la bonne idée de me rejoindre à ce niveau, et c'est accroché au dernier wagon que je termine les 10 derniers kilomètres.
Nous avons parcouru 85km avec un dénivelé de 1000m.

Superbe circuit, balisage au top (fléchettes fluo peintes au sol), ravitaillement parfait. Et le soleil fut avec nous pratiquement tout le temps.


vendredi 6 septembre 2019

Drôme Provençale- Rémuzat-6

Col de Sausse et du Pré Guittard
Le groupe des bleuets roulants est au complet pour cette dernière balade de notre séjour à Rémuzat.
Nous nous dirigeons plein nord vers Cornillon sur Oule où nous empruntons la route des gorges du torrent d'Arnayon, pour la longue mais facile montée vers notre premier col, le Pré Guittard.


Une courte descente et une faible remontée nous amène à notre 2eme col, le col de Lescou.
La plongée vers Bouvières est impressionnante, c'est au village que le groupe se sépare : une partie entame un long périple vers Bourdeaux, les autres prennent le chemin du retour, via deux cols supplémentaires.
Bouvières

Le premier, court et roulant, le col de Sausse est vite avalé.


Nous empruntons à partir de là une longue descente excellemment revêtue, qui traverse un site magnifique, le défilé de Trente Pas.
A St Ferreol, la côte d' Eyroles, 2,5km assez pentus, nous cueille à froid, nous la négocions chacun à son rythme. Nous en profitons pour admirer les paysages superbes qui s'offrent à nous.
La descente vers Sahune est rapide, elle nous dépose sur la route des gorges de St May, sur laquelle nous entamons un retour assez fastidieux.
Superbe balade au cours de laquelle nous aurons parcouru 58km avec un dénivelé de 1050m. Ça suffit pour aujourd'hui !

jeudi 5 septembre 2019

Drôme Provençale- Rémuzat-5

Le col et le village de Pommerol

Je ressort mon vélo ! Mes ennuis fessiers semblent s'être résorbés, je pense pouvoir faire une courte randonnée agrémentée d'un petit col. Françoise, Michel et son frère Robert m'accompagne : j'ai l'impression de les avoir convertis au "cyclotourisme" flâneur.
L'approche d'une quinzaine de kilomètres dans la vallée de l'Eygues est plaisante, roulante avec parfois quelques rafales de vent : le mistral a fait son apparition.
Après le passage d'un petit col, le Collet, nous arrivons au village de Rosans, début de la montée du col de Pommerol. Joli village que nous prenons le temps de parcourir dans ses ruelles étroites.


La petite route qui rejoint le col est plaisante, peu pentue -5-6%- très dégagée sur une bonne partie de la montée, ce qui nous offre des vues agréables sur les environs. 9km au total.
Après la traditionnelle pause photo au col, nous nous élançons dans la descente qui semble un peu plus pentue.


La vallée est superbe, peuplée de champs d'abricotiers et d'oliviers. Au fond, nous apercevons les curieuses formations du rocher des Aiguilles.
La route vers le village de Pommerol nous attire tout en nous inquiétant : on la voit escalader la montagne et la pente semble impressionnante. On est pas déçu : un long kilomètre avec des passages à 18-20% oblige les moins bien équipés à poser le pied à terre.
L'effort en valait la peine, nous nous retrouvons au vieux village, parfaitement restauré par son propriétaire, pour en admirer la beauté.


Le retour par La Charce et La Motte-Chalancon sur un faux plat descendant est rapide, Robert nous protège des rafales et nous entraîne de son coup de pédale vigoureux.
Nous aurons parcouru 49km et 8820m de D+ au cours de cette superbe balade où nous aurons pris le temps de profiter de ce qui nous entoure.

Après-midi
L'insatiable Françoise vient me tirer de devant mon écran, pour une visite du village de St May. A vélo bien entendu! Je suis partant, d'autant que je meure d'envie de grimper le rocher du Caire, accessible par une petite route au départ de St May.
Nous visitons donc le village, joli, vieilles pierres, petites ruelles et beau bâti.
La route du sommet nous attend, petite route étroite revêtue récemment, très très pentue. Le développement du vélo de Françoise suffit à peine à hisser son poids plume sur ces pentes. Après deux kilomètres d'une rude escalade, nous arrivons sur le plateau de St May, magnifique.

La lumière rasante du soleil de fin de journée ajoute une beauté particulière à ce site.

Nous ne sommes pas encore en haut ! il nous reste encore trois kilomètres pour rejoindre la falaise du rocher du Caire.









Le premier est parfaitement enrobé, mais arrivé au parking, les deux derniers sont constitués d'un chemin empierré plus ou moins roulant. Mon vélo est habitué à cet exercice et se comporte bien, sur une pente de l'ordre de 6%. Françoise me suit, un peu inquiète dans cette activité inhabituelle. Elle me rejoint au sommet, et c'est avec un grand plaisir que nous retrouvons ce lieu magique où nous avons randonné il y a 2 jours.

300m au-dessus de Rémuzat



mercredi 4 septembre 2019

Drôme Provençale- Rémuzat-4

Les Bleuets au Ventoux

sa majesté le Ventoux (sans vent)

Tout le monde est un peu fébrile, c'est un grand jour, une première pour la plupart d'entre nous, on s'attaque au Ventoux.
Mes ennuis fessiers m'interdisant cet exercice prolongé sur la selle, je décide de faire l'assistance et de suivre les cyclos en voiture. Mes compagnes habituelles m'accompagnent, c'est aussi une première pour elles.
Départ en ordre dispersé en voiture, le circuit prévu part de Vaison-la-Romaine pour une boucle de 103km et 2000m de dénivelé, en montant par Sault. Le sommet est à 72km, c'est beaucoup. Certains vont donc s'avancer un peu pour limiter la distance et s'assurer la réussite.
Nous avons donc : Pascal, Robert, Jean-Claude, Yves, Joel, qui partent de Vaison, Luc s'avance jusqu'à Monbrun pour raccourcir l'approche de 35km, Michel partira de Sault à 26km du sommet.

Les cyclos ont une approche par la vallée du Toulourenc qui n'est pas facile : le col de Veaux, 5km, est une première difficulté qui use les moins affûtés. Nous les rejoignons dans le long faux-plat qui les conduit à Aurel, puis Sault. On les soulage de leurs sacs, on remplit les bidons qui ont bien servi.
Après une pause à Sault, pour visiter la ville et le marché, nous reprenons la route sur la superbe montée vers le Chalet Reynard, pied de la montée finale vers le Géant de Provence.
Nous doublons les cyclos à mi-pente, un peu disséminés suivant leurs aptitudes. Le président ferme la marche pour aider les éventuels traînards.
Nous les attendons au Chalet pour les encourager, ils en auront besoin. Il reste 6km, moyenne de la pente 7,5%, dont le dernier à 10,5%.
Dernier arrêt au sommet, nous voyons nos valeureux cyclos arriver un à un, plus ou moins fringants.
Les premiers arrivés sont déjà redescendu, nous attendons ceux qui ont fait le grand circuit.

 elles l'ont fait !

 ils l'ont fait !

 il l'a fait !

Après une rapide descente vers Malaucène et une "caña" bien méritée au pied du géant, retour aux voitures à Vaison.

Quant à moi et ma charmante (et babillante) compagnie, nous profitons de la fin de journée pour visiter la vieille ville de Vaison-la-Romaine. Idéal pour clore une longue et fatigante journée.

le beffroi de Vaison


mardi 3 septembre 2019

Drôme Provençale- Rémuzat-3

Le Rocher du Caire
Encore une journée rando pédestre pour soulager mes petites fesses.
Nous projetons avec les filles une randonnée vers ce Rocher du Caire qui nous nargue 300m au-dessus de notre hôtel.

Le Rocher du Caire, une belle prise de vue de Françoise

On se documente, on apprend que c'est réservé à des randonneurs avertis car il y a des passages aériens, équipés de mains-courantes et d'échelles. Françoise et moi sommes partant, Claudine flippe un peu mais finit par se décider.
Le chemin du départ, le long de l'Oule puis de l'Eygues est dégradé par des éboulements, c'est la première difficulté que nous franchissons sans problème (mais avec un peu d'appréhension...)
Nous sommes au pied d'un imposante falaise qu'il va falloir grimper, on se demande bien par où. Le sentier bifurque vers la falaise et s'élève brusquement, petite trace au-dessus du vide. Y en a qui serrent les fesses - enfin j'imagine. C'est ensuite une courte échelle qui nous permet de franchir un ressaut très aérien. Puis un câble scellé dans le rocher et des crochets métalliques nous aident à progresser vers le haut. Une vire suspendue sous un énorme rocher nous permet de franchir un passage délicat. Très impressionnant tout ça !


Nous franchissons ces difficultés successives, pour atteindre une combe très pentue qu'il faut escalader petit à petit sur des rochers, des éboulis et du sentier peu marqué. Le balisage de peinture jaunes nous aide à trouver le cheminement.
Enfin, nous sommes sur le plateau sommital, la vue commence à se préciser, et la difficulté est derrière nous. Ça respire mieux derrière moi ...
La croix du Rocher du Caire est devant nous, encore éloignée il faudra monter pour l'atteindre. La vue est époustouflante, nous marchons au ras du vide et aucun obstacle ne la gêne.




Le village de Rémuzat est sous nos pieds, 300m plus bas. Nous aimerions être comme ces vautours qui gravitent autour de nous, et planer au-dessus du vide. Nous sommes à presque 800m d'altitude.

Nous longeons le bord de l'abîme pendant deux longs kilomètres, la vue est sans cesse renouvelée. Peu de vautours, ce n'est sans doute pas trop la saison de nourrissage des petits.
Voici le sommet de notre randonnée, le Dévès, à 1048m. Nous voyons au loin, vers l'est, les hauts sommets des Alpes. Nous profitons de cette situation élevée pour nous restaurer et nous gaver d'un panorama exceptionnel.
Certaine appréhende un peu la descente, j'essaye de la rassurer et lui lisant le descriptif de la fiche technique.
Après une raide descente vers le col de St May, occupé par des champs de lavande, nous contournons la falaise sur un sentier pentu mais très praticable. La descente se poursuit longuement, très longuement, en suivant le pied de la falaise. Une succession de descentes et de petites remontées use les jambes des randonneurs. Une dernière difficulté, la plongée vers la vallée, au droit du village de Rémuzat: le sentier recouvert d'éboulis est glissant, il faut assurer chaque pas.
C'est devant une glace et une boisson fraîche que nous terminons notre randonnée, après 6h de marche. Nous avons parcouru une dizaine de kilomètres, et grimpé un dénivelé de 720m.
Grand merci à mes compagnes et bravo à Claudine, qui a su vaincre ses craintes.

lundi 2 septembre 2019

Drôme Provençale- Rémuzat-2

Randonnée au Montrond

Aujourd'hui, activité randonneur. Je laisse le vélo au repos pour m'occuper de 3 jeunes femmes que je cornaque en randonnée pédestre. Au menu, le Montrond, 3h30 de marche et 600m de dénivelé.

Nous partons du village vers 8h40, pour rejoindre le Rif qui serpente étroitement au milieu des maisons anciennes. Nous le remonterons longuement, d'abord le long d'une petite route peu pentue, puis en suivant une bonne piste. Le ruisseau est discret, seule sa musique nous rappelle sa présence.
La piste se transforme en chemin de plus en plus escarpé, au fur et à mesure que le Rif s'enfonce dans une gorges étroite.
Nous quittons son cours pour attaquer la montagne de front, sur un petit sentier agréable en sous bois. Nous serpenterons longuement dans la forêt de pins et de buis, avant d'atteindre la crête sommitale. La végétation s'éclaircit et voilà l'herbe rase du sommet. Et la vue époustouflante sur les alentours, à 360°. Superbe panorama  que nous goûterons pendant de longues minutes.


Nous n'avons pas emmené le pique-nique, il faut donc redescendre avant la fermeture du restaurant du centre de vacances. Nous descendons par l'ubac, le côté soleil de la montagne: la végétation y est plus claire, moins boisée, nous bénéficions donc d'une vue permanente sur le sud-ouest du Montrond. Nous voyons en face le col de Soubeyrand, bien marqué, et dans son échancrure et au loin, sa majesté le Ventoux encapuchonné de nuages.
Nous rentrons au bercail, content de cette sympathique entrée en matière. Nous avons parcouru un peu plus de 8km et grimpé un dénivelé de 600m.
Un grand merci à mes charmantes compagnes.

Après-midi : Françoise est un peu comme moi, toujours envie de bouger. Nous décidons d'un petite balade à vélo jusqu'à La Motte-Chalencon, petit village niché au fond de la vallée de l'Oule : le circuit que nous empruntons s'appelle circuit des deux rives de l'Oule. Je vérifie sur openrunner le profil de l'aller, relativement plat, à part la petite côte de Cornillon.
Nous voilà donc partis vers le nord en suivant la rive gauche du torrent. Pas de surprise, on s'élève tout doucement, le vent est contre nous, peu décidé à nous faciliter la tâche. A propos de facilité, ma compagne en fait l'étalage : elle n'a pas roulé depuis le début de l'année et pourtant me sème avec un braquet que je n'arriverais pas à tirer. c'est beau d'être jeune.
Nous visitons le joli village de la Motte, perché sur sa motte, dominé par son église. Ça grimpe !


Très joli village, très jolie vue sur les environs. Après un pot bienvenu, il fait chaud, nous faisons demi-tour pour regagner notre point de départ via la rive droite de l'Oule. Petite pause photo au lac du Pas des Ondes, désert à cette période, puis Cornillon où nous descendons vertigineusement sur une piste gravel pour traverser l'Oule.
Le retour est très esthétique, la route serpente entre monts et vaux, mais surtout elle monte, et le vent ne nous est plus d'aucun secours. Nous atteignons un petit col, avant de plonger vers le torrent, dans une longue et douce descente. Arrivés à Remuzat, nous aurons parcouru 20km avec 300m de dénivelé.

le Montrond que nous avons grimpé le matin


dimanche 1 septembre 2019

Drôme Provençale-Rémuzat-1

Je participe au traditionnel séjour des Bleuets Mirandais, cette année c'est dans la Drôme provençale, à Remuzat.
Le séjour se présente sous de mauvais auspices, je reprends le vélo interrompu une semaine par un méchant furoncle mal placé. L'irritation sur la selle est encore sensible, et je me vois obligé de réduire les parcours.
C'est le cas aujourd'hui, où les copains sont partis pour un tour de plus de 100 km, inenvisageable pour moi.
J'ai décidé de les accompagner le plus longtemps possible et de les quitter dès que nécessaire.
Départ vers 9h, nous descendons le cours de l'Eygues, rendu grisâtre après l'orage de la veille, dans les magnifiques gorges de St May. Parois rocheuses escarpées survolées par les vautours qui ont été réintroduis dans la région.
Nous sortons des gorges à Sahune pour parcourir une superbe vallée ouverte, colonisées par les arbres fruitiers, en particulier des abricotiers. Les versants environnants sont couverts de cultures essentiellement arbustives.
A Curnier nous obliquons vers le sud-est en direction de Ste-Jalle, dans la vallée de l'Ennuye. Ça commence à monter doucement, et de n'est que le début, puisque le col de Peyruergues est à 18km.
Je fait demi-tour à St Sauveur, pour ne pas abuser de mon séant.
Au retour, la gêne étant moins présente, et attiré par la pancarte du col d'Ey, je décide de me faire cette grimpette de 5km vers ce col que je connais déjà. Belle et tranquille montée, superbe vue sur la large vallée de l'ennuye qui ne m'ennuie pas du tout.

 en montant le col d'Ey

La route longe des vergers d'abricotiers, sans abricots, des champs de lavande, sans fleurs, mais le paysage reste superbe. je retrouve la route de Curnier et reprends celle des gorges de St May.
Le retour est rendu un peu fastidieux à cause de la chaleur et de l'inconfort de ma position.
J'ai parcouru 64km et monté 520m . Petite sortie de reprise, je ne pensais même pas en faire autant !