jeudi 25 octobre 2018

Randonnée des 5 cols

André propose de monter le col de Couraduque, que nous avons un peu oublié depuis de nombreuses années. C'est l'occasion idéale pour rejoindre le Soulor par les crêtes, et je lui propose de grimper avec le VTT.
Nous profitons de la dernière journée estivale du mois d'octobre, pour réaliser cette boucle que nous connaissons bien.
Départ 13h00 d'Arras en Lavedan. Les 6 premiers kilomètres jusqu'à Aucun sont un faux plat irrégulier, un peu casse-pattes pour un échauffement. Et il fait chaud !


Le pied du col est là, j'avais oublié la sévérité de sa pente : ça commence par 2,5 km à 9%. On est de suite dans le bain. La pente s'adoucit ensuite pendant un petit kilomètre, avant de s'élever de nouveau pour rester autour des 8%. La vue est superbe, la route en bon état. Mais le VTT ne facilite pas la montée...
Heureusement l'escalade est courte, 6,4 km et je suis au col en 1 heure.


La montée au col de la Serre est courte mais rude : 1 km à 9%, et la piste n'est pas très roulante. Une pente plus longue et plus douce nous conduit au col de Bazès, au pied du pic éponyme. Très joli coin !


Une longue traversée en faux plat, terminée par un raidard, nous dépose au col de Cantau, là aussi un très joli belvédère.


Le reste de la piste, sur 5 kilomètres, nous fait passer à côté du col de Soum et de son joli lac couvert de roseaux. Nous y avions pique-niqué en 2007 et en 2011. Puis nous longeons en surplomb, le somptueux cirque du Lithor, avant d'arriver au col du Soulor.


Ne reste plus qu'à redescendre sur une route superbe et sous le soleil rasant qui ne nous réchauffe plus beaucoup.
Magnifique balade donc, que nous parcourons en partie pour la 3eme ou 4eme fois. Les difficultés étant regroupées au début, nous terminons à l'aise, uniquement concentrés sur le bonheur d'être là.
Nous avons parcouru 41km avec un dénivelé positif de 1030m.

jeudi 18 octobre 2018

Randonnée pédestre à Alquézar

Ah!, Alquézar, superbe citadelle que j'ai plaisir à retrouver pour la seconde fois! Quel site, quelle beauté, le plus bel endroit que je connaisse en Espagne.
André et Eliane nous ont invité à les accompagner pour une randonnée pédestre dans les gorges du rio Vero qui serpentent au pied de la ville. Nous nous y retrouvons avec Jacky et Dany.


Après un pique-nique dans cette somptueuse salle à manger, perchée sur les toits de la ville, nous partons pour une rando, classique ici, la randonnée des passerelles. Pas de vélo bien sûr, mais nos jambes et un bon bâton.
Nous traversons la partie haute de la cité, étalée sur le flanc très pentu d'un coteau, avant de plonger dans une faille impressionnante, sur des escaliers suspendus glissants (il a bien plu ces jours-ci). La descente est longue, peu intéressante. Elle nous conduit au rio Vero qui serpente en bas entre les parois du canyon.
Un petit passage d'abord par la grotte de Picamartillo, creusée par les eaux tumultueuses au cours des siècles passés, puis nous empruntons les fameuses passerelles, accrochées à la paroi verticale au dessus des eaux du Vero.


Passage très impressionnant que chacun goûte à des degrés divers : le spectacle est permanent. Nous cheminons, suspendus au dessus du vide, pendant environ un kilomètre. Puis nous remontons jusqu'au mirador del Vero, à mi-hauteur entre le fond du canyon et le château-église d'Alquezar qui nous surplombe.

Le Puente de Fuendebaños nous attire jusqu'au rio: une petite pause photo s'impose. Ce magnifique pont de pierre très élégant, construit au moyen-age, a résisté aux assauts du rio bien mieux que certains ouvrages modernes.


La remontée en ville est raide, mais il nous reste assez de jambes pour musarder dans les vielles rues de la cité. Nous admirerons au passage le Castillo y Colegiata  de Sta Maria, la superbe Iglesia de San Miguel (vue de l'extérieur !) ainsi que la magnifique allée touristique, la Cocineta, où nous avons pu dîner le soir.

Plus de photos d'Alquezar

Après une bonne nuit passée au camping d'Alquézar, nous décidons de rentrer vers Ainsa et de nous arrêter près de Boltaña pour une randonnée dans le canyon du rio Sieste, vers Las Posas de San Martin et la Cascade del coño del mondo. Voilà un toponyme qui a de quoi motiver des troupes majoritairement masculines et d'aiguiser la curiosité de nos compagnes...

La randonnée consiste à remonter le cours du rio, à condition qu'il n'y ait pas trop d'eau, et admirer les nombreuses chutes claires, ruisselantes d'eau couleur d'opale ainsi que les baignoires formées à leur pied. Dès la première chute, spectaculaire, la troupe est hésitante à poursuivre dans le lit du rio. Nous empruntons donc le sentier qui monte à flanc du canyon.



La montée est longue, souvent pentue mais facile. Peu de vue sur le rio, si ce n'est à quelques belvédères rocheux. Après des circonvolutions accidentées, nous finissons par découvrir la fameuse cascade du Confessional, appelée par les locaux "Coño del Mondo", bien cachée dans le barranco Fondo.

"L'origine du Monde", que les espagnols, moins romantiques, appellent El Coño del Mondo

Impressionnant ce que la nature peut produire ! Pas besoin de beaucoup d'imagination pour comprendre la raison de la toponymie espagnole .

Pour éviter de remonter sur les hauteurs peu intéressantes du canyon, nous décidons de redescendre par le lit du rio Sieste. Amusant, parfois délicat, il faut de temps à autre mettre les pieds dans l'eau.


Nous cheminons ainsi pendant 2 kilomètres, avec plus ou moins de difficulté : l'eau est relativement abondante. Nous retrouvons nos voitures après une balade d'un peu plus de 6km et 275m de dénivelé (environ 4h, pique-nique compris).

Plus de photos de S.Martin

dimanche 14 octobre 2018

Randonnée des ponts noyés

Cette randonnée a été proposée aux filles du Gers, pour leur balade annuelle, à Mirande. Ayant eu connaissance de ce parcours, il m'avait paru intéressant et j'ai décidé d'y poser mes roues. Les filles l'ont fait ce matin, je suis parti cet après-midi.

Les ponts noyés sont des ponts submersibles, des gués bétonnés en quelque sorte, on les appelle "radiers" à la Réunion où ils sont nombreux.
J'en connais déjà un, à Carole, près de Mouchès, où nous sommes passé il y a peu de temps. C'est le premier de la liste, situé sur la Grande Baïse. Nous allons donc parcourir le pays des 3 soeurs, les 3 Baïse, la Grande, la Petite et la Baïsole.
Le second que nous traversons enjambe la Petite Baïse, près de l'Isle de Noé. Ce n'est pas le plus typique.


Il nous amène à une magnifique petite route (la Poutge) au pied du coteau  qui surplombe la vallée de la petite Baïse. Nous la suivrons jusqu'à Lamazère, joli petit village perdu.

L'interruption de la poutge nous contraint à rejoindre la "grand" route qui conduit à Lannemezan. Petite portion sans intérêt qu'il conviendrait d'essayer de contourner. Nous retrouvons la poutge à Idrac, elle monte exceptionnellement sur les hauteurs de St Médard, avant de rejoindre le lit de la rivière à Lapalu. J'ai bien vu le château mais pas le pont noyé...
A Moncassin, l'itinéraire remonte le coteau pour prendre la Serrade -la route de crête- qui nous amène sur les hauteurs de St Elix-Theux. Nous remontons la Boubée -la douce pente ouest des coteaux gersois- jusqu'à la jolie chapelle de Theux.


Nous suivons la serrade de Sauviac jusqu'à St Ost. Elle surplombe la vallée de la Baïsole. Nous descendons
le coteau et traversons la rivière sur le dernier pont noyé référencé.
Le retour plein nord est tout plat, il rejoint St Michel, puis, par une petite route confidentielle, la chapelle de St Clamens, à Belloc.
J'ai la surprise d'y retrouver la trentaine de Gersoise à vélo, elles terminent la visite et sont un peu en retard sur le programme prévu...


Le retour à Mirande sur la route de Berdoues est sans histoire. Ce fut une belle balade, j'y amènerai les copains. J'ai parcouru 61km avec un dénivelé de 476m.


samedi 6 octobre 2018

Col d'Azet et col de Ris

Quel bonheur de grimper ce col pour la deuxième fois cette année, profitant des derniers beaux jours de la saison.
A l'heure où j'écris, le soleil, qui nous a gratifié de ses rayons toute la journée, a cédé la place à la grisaille, au vent et à la pluie. Les souvenirs n'en sont que meilleurs...

J'adore ce col, son exposition, ses panoramas somptueux sur la chaîne Pyrénéenne, l'Arbizon en avant plan, le col du Portet au loin en face, et de l'autre côté, la vue superbe sur la vallée du Louron, Peyragudes et le col de Peyresourde.

Azet

 Le Pla d'Adet, le col de Portet, l'Arbizon

Val Louron, Peyragudes et Peyresourde

La descente vers Loudenvielle est magnifique, roulante et très pentue. Nous contournons le lac comme d'habitude pour profiter du site splendide, et rajouter une centaine de mètres de dénivelé.
Au retour, à Bordères-Louron, se pose la traditionnelle question : Ris or not Ris ? La montée du col de Ris, courte, 3,5km, est rude, 8% de moyenne avec 1km à 10%. C'est dire qu'on l’appréhende un peu. Je propose de rentrer plutôt par Lançon, montée dont je n'ai pas un mauvais souvenir. Nous palabrons un moment avant de nous décider, et optons finalement pour Ris, faute de savoir si la côte de Lançon est plus abordable (vérification faite à la maison, la pente est du même style). Eliane serait volontiers rentrée par la vallée, mais n'a pas voulu avoir l'air de se dégonfler et nous a suivis : bravo à son courage !


Il était temps que le sommet se précise, les jambes commençaient à être en coton.
La descente vers Arreau est plaisante, nous ne la pratiquons pas souvent dans ce sens.
Il est 14h30 et les estomacs gargouillent. Un bon pique-nique nous attends aux voitures.

Avec André et Eliane, nous avons parcouru 48km et grimpé 1250m de dénivelé. Merci à eux pour leur compagnie.