samedi 28 décembre 2019

Aspin de Noël

J'emmène mes copains de Ste Dode et de Mirande pour notre traditionnel Aspin de Noël.
Il fait gris et froid à Miélan, nous trouverons le soleil à quelques kilomètres vers le sud. Direction les Pyrénées !

A Sarrancolin c'était le grand beau temps et la douceur : 12°C au départ à midi.
C'est un joli groupe de 8 cyclos, dont 6 Mirandais, qui s' élance au milieu de la circulation dense de ce jour d'arrivée des touristes. Le pied du col est vite là et nous l'abordons d'une pédale conquérante.

Après un premier kilomètre dans l'ombre fraîche, nous atteignons le versant ensoleillé et en profitons pour enlever tout ce qui tient chaud : on monte en tenue légère.
Plus que 10km. Les 5 premiers ont escaladés aisément, la pente est de 6 à 7%. Le groupe bavarde tranquillement, on admire le paysage, la neige sur les hauteurs qui luit sous le soleil.
Nous croisons quelques cyclos, leur nombre augmente d'année en année : nous faisons des émules !


Les 5 derniers sont plus ardus, ça ne descend pas en dessous de 8%. Le groupe se délite un peu, les plus costauds sont devant et les autres suivent en ordre dispersé. Patrick prend soin de son aîné bon dernier, et se dévoue pour m'accompagner.
Le sommet est là après 1h30 de montée. C'est toujours un réel plaisir d'être là à cette époque : le soleil est radieux, l'air est pur, le spectacle est omniprésent. Il fait 19°C et nous profitons de la douceur bienfaisante.


Et ne croyez pas que c'est un effet du  réchauffement climatique ! ça fait 40 ans que je pratique les Pyrénées et nous avons presque toujours ce temps et cette température en fin d'année.
Nous avons parcouru 38km et monté 865m.
Nous nous souviendrons longtemps de cette exceptionnelle occasion de partage, dans ce site exceptionnel. Merci à mes compagnons.

mercredi 25 décembre 2019

Noel au balcon du col des Palomières

Noël ! Une journée magnifique s'annonce, tempête de soleil, douceur printanière.
Il n'en faut pas plus pour m'inciter à me diriger vers la montagne si proche qu'on pourrait la toucher du doigt.

Les copains sont sans doute pris par leurs obligations familiales, je ne veux pas faire l'Aspin sans eux.
Je décide donc de grimper le col des Palomières. Je m'avance un peu en voiture jusqu'à Cabanac.

Il est 13h, c'est le grand bleu, il fait 16°C, et je pars plein sud.
La neige brille sur les sommets, ça commence à fondre : avec ces températures elle va fondre rapidement.
Les 10 premiers kilomètres sont en faux-plat montant (légèrement) et m'amènent au pied de la côte de Luc et Orignac. Je l'ai monté il n'y a pas longtemps, c'est un réel plaisir sous ce soleil.


une petite pause au sommet me permet d'admirer la plaine et le lac de l'Arrêt-Darré.


Une petite photo au passage de l'église de Luc, et je poursuis vers Orignac

L'église d'Orignac sur fond de Montaigu

La route qui me conduit au "Haut de la côte", au dessus de Bagnères de Bigorre, est une succession de petites bosses. Le paysage du piémont est somptueux.
Ça continue à monter, parfois doucement, mais souvent rudement, la beauté des lieux amoindrit la difficulté. J'arrive enfin au-dessus de Gerde, la route est plus facile sur les deux derniers kilomètres.
Voici le col des Palomières : malheureusement la photo ne rend pas la grandeur de l'endroit.


J'ai la chance de bénéficier d'un ciel très pur, ce qui est rare ces derniers temps : la vue porte loin, vers Tarbes et toute la Bigorre. J'en profite longuement, il fait 19°C.

La descente est longue, parsemée de petites bosses que je passe sans problème. J'aurai parcouru 62km avec un dénivelé de 785m.

dimanche 15 décembre 2019

Belle après-midi dans le Piémont

Les journées lumineuses sont rares en ce moment. Je profite de ce dimanche particulièrement ensoleillé et doux pour me livrer à ma randonnée préférée sur les hauteurs de la Bigorre, à Luc.

Les après-midi sont courtes et le tour est long : je me raccourcis donc un peu en partant de Montaigu sur l'Arros. La rivière me laisse passer, bien qu'elle ait débordé en de nombreux endroits. Les premiers kilomètres, par la D45 et Marseillan, sont plaisants. Je préfère de loin cette petite route confidentielle.
Je rejoins la route de Bordes après Marseillan, et bien m'en prend, car elle est coupée à la traversée de l'Arros.
Je m'ennuies un peu sur cette longue route rectiligne en faux plat légèrement montant. Les maïs ont disparu, à part quelques-uns que l'humidité empêche de ramasser : et ils ont sale mine...
A Bordes, les choses sérieuses commencent. On est au pied de la longue côte qui me conduit au plateau d'Oléac-Dessus. Ça commence par un ligne droite à 11% sur quelques centaines de mètres, avant de se réduire à 9% jusqu'à la traversée de l'autoroute. Une petite descente et ça remonte dur sur la fin : beaucoup de passages au-delà des 10%.
J'arrive enfin à Oléac-Dessus, la pente devient raisonnable.


Je poursuis ma route jusque sur les hauteurs de Luc, pour profiter de la superbe vue sur Orignac, les hauts de Bagnères et les Pyrénées toutes blanches.



Après une petite pause réconfortante, je fais demi-tour en direction de Oueilloux et de Mascaras. Très longue descente. Je pensais tourner à Laslades vers le lac de l'Arrêt-Darré, mais la route est coupée par la tempête et les inondations récentes.
Je continue tout droit vers Pouyastruc puis Rabastens, dans cette longue plaine un peu ennuyeuse mais en faux plat descendant.
Je décide de rentrer par Mingot, belle petite côte au dessus de Rabastens. Les copains la craignent mais je trouve que ça n'en vaut pas la peine : à peine plus d'un kilomètre à moins de 8%.
J'aime bien la descente dans la plaine de l'Arros, le paysage y est agréable. Je retrouve ma voiture sagement garée là où je l'avais laissée.
J'ai parcouru 66km avec un dénivelé de 585m. Température 16°C.