dimanche 30 avril 2017

La Cantonale de Rabastens

On en a vu de toutes les couleurs, les roses de la Roue Libre, les blancs de Maubourguet, les verts de Masseube. Pas beaucoup de bleus, pourtant les Bleuets étaient là en nombre, avec 13 participants : beau score. Il sont d'ailleurs rentrés chez eux avec la coupe de la Communauté de Communes. Christiane se demande qu'est-ce qu'on va en faire, elle la verrait bien sur sa cheminée...
Ma bande de copains était aussi bien représentée, avec Jacky, Bernard, Eliane et André.

Passage au sommet de Monfaucon

Les Bigourdans nous ont offert une édition vraiment sympa, avec un circuit original de 74km en feuille de chêne (déchirée). Pourquoi cette forme curieuse ? Le but semble évidemment de nous faire traverser toutes les communes de la Communauté de Communes de Rabastens, Adour-Rustan-Arros. Aussi biscornue que celle de Mirande!




Certains l'on écourté à 50km pour l'adapter à leur condition, les costauds l'on rallongé un peu jusqu'à 84km. Circuit varié, alternant plaine et bosses. On se souviendra particulièrement de la dernière, la longue remontée à Mingot, qui devait titrer autour de 13% sur environ 500m.

Le ravitaillement, devant la salle des fêtes de Peyrun, à 54km du départ, était correct, et le casse-croûte qui nous attendait à l'arrivée, à la hauteur de l’événement.



Les chiffres : 277 participants, 74km pour un dénivelé de 610m. Une douce température de 21°C.
Fléchage satisfaisant dans l'ensemble. Un fort vent d'autan nous a souvent perturbés, ce point est à améliorer à l'avenir.



samedi 22 avril 2017

Le col d'Azet

Décidément, ce mois d'avril est béni pour les randonneurs à vélo : seulement deux jours gris depuis le début du mois.
Nous mettons ce beau temps à profit pour peaufiner notre entraînement montagnard, en vue de notre séjour alpin dans 2 mois.

Direction le col d'Azet. Nous partons d'Arreau par la petite route qui longe la Neste sur sa rive droite : moins de circulation. Ce fond de vallée, très ouvert, est vraiment magnifique, et nous rinçons les yeux sans vergogne. Après la traversée du petit village pyrénéen typique de Bazus-Aure, nous quittons les bords de la Neste et obliquons vers les hauteurs en direction de Camparan.


Montée peu pentue et très esthétique, qui se poursuit vers Estansan par une route en balcon suspendue au dessus de la vallée.

L'église d'Estansan












La route du col à Estansan


Les choses sérieuses commencent ici. Nous sommes sur la route officielle du col et nous abordons subitement le 8%. Nous sommes à 8kms du sommet.
On alterne les 8%, 9%, plus de 10% dans la traversée d'Azet. C'est dur mais le paysage somptueux nous distrait dans l'effort, et les kilomètres défilent les uns après les autres.
Je me réveille généralement à 3kms du sommet : est-ce la proximité du col, ou les réservent qui refont surface ? Enfin, je mets une ou deux dents de moins et j'accélère un peu pour aborder les antépénultièmes 8%. Je sais que l'avant dernier km est à 6% et je m'en réjouis d'avance, en montagne c'est presque le plat.
Un petit répit donc avant d'attaquer le dernier km à 8%. Je vois les copains arriver au col, J-Pierre et André d'abord, puis pas loin derrière, Solange. Je m'accroche, les derniers hectomètres sont durs et une méchante sciatique me perturbe la cuisse.
Ça y est, voila le col et l'immense plaisir d'être là !
Jacky et Eliane me suivent de peu et tout le monde profite du moment magique où l'effort est fini et ne reste que le bonheur d'être ensemble dans cet endroit superbe. Elle est pas belle la vie !!!


Nous paressons presqu'une heure avant de penser à bouger. Descente vers Genos, la vue est géniale et nous modérons notre vitesse pour en profiter plus longtemps.

le lac de Loudenvielle vu de la station de Val-Louron

On décide de rentrer par le tour du lac, très plaisant, animé, émaillé de deux vilaines côtes qui nous scient les jambes. Le vent, qui nous a aidé à la montée du col est maintenant face à nous, tout juste compensé par la pente.
Je n'aime pas trop cette vallée du Louron, souvent encaissée, peu esthétique, bossélée, casse-pattes.
Je suis donc content d'arriver à Arreau, magnifique bourgade à visiter absolument.
Nous y retrouvons nos voitures, et la bienvenue tourte d'Eliane arrosée d'un cidre délicieux.

Au total, 43 petits kms parcourus, et 1000m de dénivelé.



mercredi 19 avril 2017

A saute-moutons entre Gimone et Save

Grand beau temps, André nous a convié à une randonnée inédite au départ de Simorre.
La température est fraîche, 12°C, et nous avons hâte de nous échauffer un peu : la première et longue côte qui nous extrait de la vallée de la Gimone y remédie, et c'est bien chauds, qu'après 100m de dénivelé, nous atteignons une magnifique crête, face aux Pyrénées enneigées.

du bleu (lin en fleurs) du vert et du blanc

La vue est magnifique et nous en bénéficions jusqu'à Sauveterre, magnifique et coquet village perché au dessus de Lombez. Une rude côte (18%) nous hisse sur le belvédère aménagé au dessus de l'église.


Une table d'orientation nous permet de vérifier que c'est bien le Canigou que nous voyons à l'est et le Pic d'Anie qui se dresse au loin à l'ouest. Quel balcon !

On redescend sur l'église puis dans la vallée de la Save que nous traversons au moulin d'Arparens.

 Sauveterre

Le château de Labusquière nous attire sur les pentes du coteau suivant, la pause photo est incontournable.


Une dernière côte sérieuse nous attend dans la montée au village de Garravet avant de rejoindre la vallée de l'Aussoue et de bifurquer vers le nord. Enfin un peu de plat, gâté par une méchante bise qui nous rafraîchit un peu trop.
Après Samatan, nous empruntons une petite route confidentielle et néanmoins très plaisante, qui nous conduit après une dénivelé conséquent au minuscule village de St Soulan. Au terme d'une alternance de descentes vertigineuses et de côtes en rapport, nous atteignons St Martin-Gimois (pays de Gimont), sur les hauteurs de Saramon.

Le retour vers notre point de départ s'effectue par la vallée de la Lauze, très sauvage et agrémentée d'un agréable vent dans le dos, vers Betcave-Aguin. Une ultime côte nous ramène à Simorre, on a la dose...

On a passé une belle après-midi, sur un parcours superbe et dépaysant de 64km et 880m de dénivelé. Merci aux organisateurs, Eliane et André, et à tous mes compagnons d'équipée. 


mercredi 12 avril 2017

Une boucle magique : Aspin-Beyrède

Le temps est superbe et chaud, André nous a programmé notre premier col de la saison. Bien sûr c'est l'Aspin qui est choisi.
Rendez-vous à 13h à Sarrancolin. Un vent fougueux nous propulse à bonne allure jusqu'au pied des hostilités, à Arreau.
La montée, que nous connaissons bien, débute tranquillement, nous permettant un échauffement progressif.
Elle reste assez facile sur les 6 premiers kilomètres, malgré un km à 8%.
Les choses commencent à devenir sérieuses à la cote 1091m où le panneau nous annonce le prochain km à 9.5% de moyenne. On prend son mal en patience et on mouline...
Solange m'a déjà largué, suivie de près par André et JP qui sont partis après elle. Eliane, partie la première, se trouve quelque part entre le col et moi. Jacky gère sa montée en dernière position.


Les derniers kilomètres sont réguliers, 8%, et se laissent gravir assez bien quand on a les jambes.

L'arrivée au col est somptueuse, comme d'habitude : le Pic du Midi se découvre à nous progressivement et si l'on tourne la tête, le panorama de la montée est superbe.
Personne n'est pressé et nous prenons le temps d'admirer le paysage en bavardant.

Mon beau-frère m'a précisé lundi que la route du col de Beyrède avait été refaite : je convainc mes compagnons d'aller y jeter un œil et même une pédale, et de rentrer par là.
On descend donc vers Payolle sur 2km pour rejoindre la route de Beyrède. Las !!! En fait de revêtement neuf, nous avons droit à une vilaine piste parsemée de taches de goudron.

Casque d'Or s'y engage résolument, nous sommes obligés de suivre...
Mis à part l'état du chemin, le site est magnifique et personne ne regrette d'être là. Ça monte modérément et par paliers, aucune difficulté.
L'arrivée au col est superbe.





 















Nous prenons le temps de déguster longuement avant de nous élancer dans la descente


Vertigineuse ! On en a mal aux mains à force de serrer les freins. Mon GPS affiche souvent des pourcentages de 10%, qui montent fréquemment à 13, pour culminer à 15%. Nous l'avions monté plusieurs fois il y a de nombreuses années, et curieusement personne ne parle d'y retourner.

L'arrivée au-dessus de Sarrancolin est très esthétique et très pentue.

Superbe après-midi, deux cols pour le prix d'un. Nous avons parcouru une distance ridicule de 37kms avec un dénivelé conséquent de 970m. Et on a pris un pied immense.
La journée s'est terminée autour de la table de camping : Solange avait pensé aux tuiles et au Perrier menthe, moi j'avais apporté quelques crêpes. On a repris en 10 minutes ce qu'on avait perdu en 3h.


samedi 8 avril 2017

Randonnée de Trie

On ne l'avait pas faite depuis quelques années; cette fois, le message est bien passé et nous nous y retrouvons, le groupe des 7, pour une balade qui s'annonce sympa.
A 13h on est parti, direction Villembits et Sere-Rustaing, un échauffement bienvenu avant l'attaque de la côte d'Orieux-Meillas.
La descente vers Goudon, bordée de fenêtres panoramiques sur la montagne, est un régal.
Nous bifurquons vers Mouledous et Peyraube, sur cette petite route que nous connaissons bien, parsemée de coups de cul assassins.
A Bordes, on est à pied d'oeuvre : et au pied de la rude côte d'Oléac-Dessus. Je crois avoir déjà dit que j'adorais cet endroit, la pente est rude mais la récompense est à la hauteur. Une fois au sommet, on circule sur un étroit plateau en balcon sur les vallées de l'Arrêt-Darré à l'ouest et de l'Arros à l'est. Sans oublier la montagne enneigée qui limite notre horizon sud.


A Oléac, on redescend sur Tournay par la D28, belle et longue descente de 4 Km terminée par une remontée dont on se serait passé.

Les filles à la manœuvre

Le ravito nous attends à la sortie de Tournay, un peu en rupture de stock...
Deux options à partir de là : circuit de 80km par la rampe de Capvern ou circuit de 60km par la côte de Burg. Nous optons pour le plus long et nous dirigeons donc vers Lanespède et le pied de la rampe de Capvern, 8km de montée, pas très raide mais usante.
Le retour, en faux-plat descendant, se fera par Lutilhous, Serre-Rustaing et Villembits. Un vent de face soutenu à gêné notre progression, mais je me demande si les gaillards qui roulaient devant s'en sont aperçu, vu le train qu'ils ont maintenu...

Bon, on a fait une belle balade, sous un soleil généreux, avec une belle bande de copains. Et on a roulé 79km avec un dénivelé sérieux de 925m. 

lundi 3 avril 2017

L'attraction de la montagne

Le printemps est là, la montagne toute blanche attire le regard, et les jambes trépignent d'impatience.
Le 30 mars, je me laisse séduire par le beau temps et enfourche ma bicyclette, direction plein sud, vers le piémont.
Je pars de Villecomtal pour raccourcir un peu la rando. Les 20 kms dans la plaine de l'Arros sont un peu fastidieux, mais l'éveil de la nature est une distraction de chaque instant.
J'aborde la difficulté à Bordes, direction Oléac-Dessus. La montée est rude, des passages à 15%, mais plaisante. La vue sur la montagne toute proche est somptueuse. J'adore cette petite route qui me conduit par paliers au village de Luc, extrémité sud de mon parcours.

L'église de Luc sur fond de Pyrénées

Je redescends par Tournay, une longue et tranquille petite route. Je décide de rentrer par la D20, qui serpente et ondule au pied du coteau est qui borde la plaine de l'Arros. Très joli endroit que nous fréquentons assez souvent.
Peyraube, Mouledous, Goudon, Aubarède et Chelle-Debat. Je retrouve la route du val d'Arros, peu intéressante, qui me ramène à mon point de départ, après un périple de 70km et 540m de dénivelé.

3 avril - Après une sérieuse perturbation (qui a tondu mon potager) je retrouve les copains par une belle après-midi. Nous nous dirigeons au hasard vers... la montagne.
La route (D136) que nos vélos connaissent par cœur, Lapeyre, Lalanne, Villembits, nous conduit à Orieux, où nous rejoignons la crête et un superbe chemin, pas toujours confortable, qui serpente en balcon entre l'Allier et le Boues.
Il nous dépose au pylone de Burg, où nous profitons du splendide panorama pour nous restaurer.



Retour classique par Burg, Montestruc et Bonnefont. La route qui longe la Baïse jusqu'à Trie est plus reposante et bucolique, nous la privilégions.
A Trie, histoire de rallonger un peu, nous rentrons par Manas, Mont de Marast et Sadeillan.

Un joli tour de 67km et 640m de dénivelé.