samedi 24 juillet 2021

Col du Portet et Pla d'Adet

 Encore une belle journée en vue, j'en profite pour organiser une montée au col du Portet dont j'ai envie depuis un moment. Jacky m'accompagne, c'est mieux à 2.

Départ à 9h de Guchen pour profiter d'un court échauffement de quelques kilomètres avant d'attaquer les rudes pentes. Vignec. C'est là que tout commence: 4km à 10% jusqu'à Soulan. La route monte à flanc de montagne, un superbe balcon sur la vallée d'Aure. La difficulté nous occupe tellement que nous ne pensons pas trop à admirer le magnifique paysage : on se rattrapera à la descente.

Petite pause à Soulan pour profiter du superbe village accroché à la pente. Un petit kilomètre peu pentu nous permet de souffler un peu, mais ça ne dure pas, encore du 10% jusqu'à Espiaube.

Nous quittons la route du Pla d'Adet pour aborder le Portet proprement dit. Plus que 8km à 8% de moyenne... La route du col est interdite aux engins motorisés de 10h à 15h, tant mieux pour la tranquillité. J'aime cette partie relativement régulière, qui serpente au milieu des pelouses bien vertes. Le paysage s'ouvre au fur et à mesure de la montée, C'est somptueux.

La route avait été refaite il y a 2 ans lors de la première du tour de France. Elle est restée relativement correcte, mis à part l'enfouissement anormalement profond des gouttières d'évacuation des eaux de pluie. C'est assez dangereux pour les cyclos, il faudra être vigilant à la descente.

Un vent violent par rafales nous prend régulièrement de face, en fonction de l'orientation des lacets. Bien sûr, parfois il nous pousse...

Le tunnel du dernier kilomètre se présente devant nos roues, heureusement j'ai la lumière, il y fait un noir d'encre. Le kilomètre restant est très pentu, 9.5%, les derniers 50m avoisinent les 14%.

Le vent soufflant en tempête nous cueille à l'arrivée, nous empressons de nous abriter derrière les voitures des randonneurs. Difficile de tenir debout dans les bourrasques.

Inutile de dire que nous n'y resterons pas très longtemps : le vent n'est pas froid mais sa violence nous déstabilise.  





Nous entamons la descente prudemment pour parer aux rafales déstabilisantes. Ca ne nous empêche pas d'admirer le paysage superbe, sur la valléed'Espiaube, le col d'Azet au loin, la ville de St Lary tout en bas.
Comme prévu les gouttières sont très dangereuses, il faut ralentir au moins à 20km/h.


Nous décidons de profiter de notre présence pour monter les 3 kilomètres qui nous séparent du Pla d'Adet. Pas très pentus, à part le dernier kilomètre. La station ne présente pas beaucoup d'intérêt, à part la vue sur la vallée.


Arrivés à Vignec, nous profitons d'un vent soutenu de dos (pour une fois!) pour rentrer rapidement à nos voitures.
Nous avons grimpé 1735m de D+ sur une distance de 49km


mercredi 21 juillet 2021

Luz Ardiden (sans voitures)

 A l'invitation de Pyrénées Cycl'ntrip, nous nous retrouvons à Sassis pour escalader le col de Luz Ardiden, la route étant réservée aux cyclotouristes. Si j'en crois mes archives, je n'y suis pas monté depuis 2015.

La journée est belle et s'annonce chaude, ça va n'être que du plaisir. Nous nous élançons vers 8h40, un petit tour par Luz histoire de s'échauffer, et nous sommes à pied d'œuvre.

La route est magnifique, un revêtement tout neuf. On voit que le Tour de France vient de l'emprunter...

J'aime bien la route jusqu'à la traversée des villages de Sazos et de Grust. L'exposition plein ouest de la pente est lumineuse, la vue est dégagée : très beau. Après on est souvent dans les bois. La pente est souvent très raide, on est fréquemment entre 9 et 11%. La moyenne de la pente avoisinne les 8% sur 13km.

On sort enfin des bois : il reste 5 km, la vue est somptueuse, pas tellement vers le bas mais sur ce qui nous reste à escalader.


 La pente est encore élevée mais la montée me semble plus facile, j'accélère légèrement. Enfin c'est le sommet. L'association Be Hapy nous offre gracieusement un petit casse-croûte, madeleine, abricots secs et banane. On a même droit à un petit cadeau, en échange de nos coordonnées bien sûr.

Nous nous regroupons pour la photo souvenir et restons un bon moment à bavarder et admirer le paysage.




Je décide de redescendre par Viscos, petite route que j'avais monté jadis. Ce sera sans doute moins roulant mais aussi plus plaisant.

Je rejoins la troupe aux voitures où nous attend un somptueux pique-nique. Nous passons ainsi un long moment avant de retourner dans notre Gers. Excellent souvenir, merci à mes compagnons.


 Nous avons gravi 1125m de dénivelé sur 35km.

lundi 19 juillet 2021

Spandelles

 Une belle journée s'annonce, une forte envie de montagne me titille. Je décide de monter à Lugagnan pour une virée vers le col de Spandelles.

Je suis sur le vélo à 10h et m'élance sur la voie verte des gaves, avec le vent de face comme toujours le matin. A Argelès, c'est le début de la côte, plus que 15.5km à gravir.

J'aime bien ce début de montée, raide mais le paysage fait oublier la difficulté. J'arrive à Gez où je fait le plein du bidon. J'en profite pour bavarder avec un jeune couple de touristes à vélo.  

J'appréhende un  peu l'état de la route à partir de là, j'en garde des souvenirs pas très agréables. Mais on voit que la chaussée a été remaniée, et ça sera comme cela jusqu'au sommet. Cette ascension est caractérisée par une suite de marches d'escalier : des temps de répit donc mais aussi des pentes très raides. J'ai relevé jusqu'à 13%. Bon avec le VAE, ça va quand même mieux...

Je repère près de l'auberge de Haugarou la départementale (non revêtue!) qui rejoint le col de Couraduque: j'y passerai peut-être en descendant.

Les 2 derniers kilomètres du col sont très relevés, ça dépasse souvent 10%. Je ne suis pas seul en haut, quelques touristes pique-niquent ou ramassent les premières myrtilles. Je casse la croûte moi aussi et je profite du paysage.

grandes digitales près du sommet



J'hésite à descendre par Ferrieres, mais un panneau annonce du gravier sur toute la longueur. Je revient donc sur mes pas jusqu'à la tournée de Haugarou. A noter que le dernier kilomètre avant le col est gravillonné.

Je décide de rejoindre Couraduque par la piste qui remonte depuis Haugarou. La piste n'est pas trop mauvaise, de bons pneus en viennent à bout. Au col je poursuis vers le col de Couret et décide de redescendre par la piste de Gaillagos que j'avais montée en VTT il y a quelques année. Pas terrible mais ça passe.

Col de Couret


en descendant vers Gaillagos

Je rejoins la route du Soulor et retourne vers la vallée. Comme d'habitude, le vent est de face au retour, plus violent que ce matin.

Très belle journée qui m'a permis de monter prsque 1200m de dénivelé sur une distance de 53km



 

jeudi 1 juillet 2021

Les Plaines d'Esquiou et le col du Couret

 Retour sur le passé... Il y a bien 30 ans que je n'ai pas emprunté ces routes, et elles ne m'ont laissé que de bons souvenirs.

Départ d'Odos, village que j'ai habité pendant une dizaine d'année. Le temps est maussade, le plafond est bas, mais il ne devrait pas pleuvoir : ça devrait même se dégager. Direction plein sud vers la belle côte d'Hibarette. Belle mise en jambes...

La côte de Layrisse qui lui succède est plus rude, elle me dépose sur la jolie crête vers Loucrup d'où je me réjouissait d'admirer la vue sur la montagne. Pour l'instant c'est vue sur les nuages bas. Ca continue de monter après Loucrup, et sérieusement jusqu'à Astugue. Heureusement que je dispose de l'assistance...

Je redescend par le préventorium dans la vallée de l'Oussouet, étroite vallée encaissée que je suis sur 5 kilomètres jusqu'à Soulagnets. Je l'ai toujours trouvée un peu sinistre, mais dans la grisaille, c'est encore pire. L'escalade vers la plaine d'Esquiou commence ici, et c'est très raide jusqu'en haut : je relève du 14 et du 16%, quelques replats ici ou là. La route ne mérite plus ce nom, le revêtement a souvent disparu, et les trous sont légion.

J'arrive au sommet, dans le brouillard, ce qui n'empêche pas les troupeaux de pâturer paisiblement.



Petite pause au rond point d'Esquiou où je bavarde avec un paysan du coin.

Je repart pour le col du Couret, situé 2.5km plus haut, une montée assez facile, à part quelques coups de cul.


La descente est vertigineuse et dans un état lamentable. Heureusement que j'ai mes pneus de 42...

Elle me dépose en un peu plus de 5km à La Vialette, dans la jolie vallée de Lesponne (qui mène à Chiroulet). Il ne reste plus qu'à me laisser glisser tranquillement jusqu'à Bagnères où j'emprunte le CD8 plus conforme à ma balade. Le temps s'est légèrement éclairci, il fait un peu plus doux : j'ai relevé 10°C en descendant le Couret.

Petite pause casse-croûte à Mongaillard, avant de rentrer à Odos.