dimanche 30 août 2015

Raid VTT en Astarac - Simorre 2015

A Simorre on n'est jamais déçu : et cette fois-ci ils ont encore fait fort.
Non contents de nous avoir réservé un temps superbe, les bénévoles nous ont tracé un itinéraire inédit et somptueux. Merci Bibi.
Je retiendrai de ce raid les allées magnifiques ombragées, les innombrables petits singles dans les haies qui subsistent en quantité entre les champs cultivés (mon guidon était souvent limite) et les parties techniques qui ont dû plaire aux plus sportifs.
L'idée géniale de cette édition est d'avoir émaillé le circuit principal de plusieurs  petites boucles plus ou moins techniques, que chacun a pu emprunter, suivant sa forme et son envie. Et pour faire bonne mesure, les boucles proposaient souvent une portion technique et le chemin pour l'éviter. Super !

Ravito sur les hauteurs de Betcave-Aguin

Pour ma part, après avoir parcouru les deux premières boucles techniques, j'ai préféré assurer sagement la suite en évitant les deux suivantes. J'ai donc continué le circuit dans la longue plaine de la Lauze, pas si plate que cela puisqu'entrecoupée de multiples raidillons .
La remontée sur la crête de Cachan est longue et ventée : elle nous amène au deuxième ravitaillement près de la jolie chapelle de Baillasbats.


Une belle et longue descente nous ramène auprès de la Gimone, mais nous ne sommes pas délivrés, il faut remonter sur les hauteurs de Simorre par une route très pentue et un chemin roulant, terminée par un raidard assassin que je négocie à pied.

La vue qui nous attend au sommet nous récompense de cet ultime effort.

Au dessus de Simorre

La descente sur une dernière monotrace est sympa, je me laisse aller à une pointe de vitesse entre les prunelliers.

Départ libre vers 8h30, avec Titia, Milou et Didier. Nous avons roulé 30km avec un dénivelé de 710m. J'ai trouvé le circuit assez éprouvant. Balisage parfait.

Retrouvez la carte et la trace ICI

jeudi 27 août 2015

Luz Ardiden

C'était une première pour mes compagnons, Solange, J-Pierre et Milou. Quant à moi je l'ai grimpé plusieurs fois et par les deux routes, la dernière en 2009.
On part de la place de la fête à Soulom, à l'entrée des gorges du Gave de Gavarnie, histoire de s'échauffer les jambes avant le pied de la côte. Beaucoup de circulation, c'est encore les vacances... Pas encore de soleil, les gorges sont encaissées, mais un vent violent de face qui s’engouffre entre les parois verticales.

Un peu avant Sassis, la vallée s'élargit et le soleil apparaît et réchauffe les cœurs et les corps. St Sauveur n'est pas loin, ça va bientôt grimper.
St Sauveur : dès l'entrée du village, un virage très serré à droite et c'est le début d'une escalade de 13.5 km à 7,7% de moyenne. Pas mal ! Ça commence doucement jusqu'à Sazos, par une belle rampe toute droite et peu inclinée. Nous sommes en plein soleil, il fait bon, la vue est magnifique sur les villages que nous surplombons.


Quelques lacets plus relevés nous conduisent à Grust, joli village typique du pays Toy.
La pente s'accentue pour se stabiliser à 9,5% pendant 3km avant de s'atténuer sur un petit kilomètre bienvenu : je suis content de souffler un peu, du 6% c'est presque du plat...
Mes compagnons m'ont largué depuis un bon moment, ça me permet de grimper tranquillement à mon rythme. J'en profite pour admirer le paysage qui, sur une première partie de l'ascension est peu ouvert, mais qui se découvre petit à petit.
On entame les magnifiques lacets terminaux à partir des granges de Bayesse, le coin est superbe et fait oublier la pente encore sévère, 8%. Il reste 4km d'escalade.
A 1km du sommet, mon téléphone sonne, J-Pierre m'annonce qu'ils ont tourné vers la station de Béderet : ça tombe bien, je n'y suis jamais monté... Je redescend environ 300m pour retrouver la tournée vers Béderet et rejoins les copains peu après.
Le balcon est sympa, belle vue sur les massifs environnants : Léviste, Soum de Nère, et plus au sud, les sommets au-dessus de Luz.

Le balcon de Béderet

Nous passons là un bon moment, photos, casse-croûte, rêvasserie. On aperçois sous nos pieds, loin en bas, des nuées de cyclos qui escaladent le col comme nous. Nous y verrons un groupe d'italiens, un groupe d'anglais et bien d'autres encore. Un groupe de St Germé et Nogaro nous rejoint, ils se sont trompés de sommet. Ils redescendent un kilomètre pour remonter à la station d'Aulian, sommet officiel de la montée de Luz Ardiden. Nous les suivons peu après pour une nouvelle pause admirative au-dessus des lacets terminaux. Une marmotte esseulée a complètement ignoré notre passage.



Je propose de rentrer par la petite route de Viscos. Mes compagnons se méfient, j'ignore pourquoi... Ils finissent par céder et nous redescendons donc par cette sympathique petite route, en assez bon état, quasiment aussi pentue que celle que nous avons montée. Plus jolie à mon sens, beaucoup plus de vues dont nous profitons pendant quelques arrêts.

Nous regagnons la vallée, les doigts gourds à cause du freinage. Le vent va nous pousser jusqu'à Soulom, la chaleur devient étouffante.
Nous terminons la balade par un pique-nique convivial, bien à l'ombre sous les sapins.
Nous avons parcouru 51km avec un dénivelé de 1340m. Température au départ 14°C, 31°C à l'arrivée.

mardi 18 août 2015

VTT de la fête de l'ail à Mauvezin

La journée s'annonce idéale pour faire du VTT. Grand soleil et 10°C à 7h00.
J'arrive sur place de bonne heure et décide d'une petite virée sur route en attendant le départ groupé des vététistes.
A 9h, en fait de départ groupé, chacun s'élance vers le lac, en désordre, là où le balisage commence.
Heureusement je suis accompagné d'un couple d'anglais charmant, Mark & Eliane, ainsi que leur amie Lola. Ils semblent être des habitués et je ferai toute la balade à leur côté (renseignements pris, ils sont initiateurs FFCT, je suis donc en bonnes mains...).

La halle de Mauvezin

Nous commençons par une belle portion plane, dans les bois qui bordent l'Arrats : très sympa. Je les avais déjà parcouru en attelage. Puis nous montons doucement vers notre première crête, par une superbe allée comme nous en verrons plein, chemins creux en bordure de champ : très bon roulement sous les taillis.
Une photo en passant d'un ancien pigeonnier accolé à une ferme (Loumelongue).


Notre randonnée parcourt les coteaux, les uns après les autres, moins escarpés que chez nous. Nous empruntons également pas mal de bandes enherbées, beaucoup moins roulantes.
Un excellent casse-croûte à Lamothe me donne l'occasion de discuter avec G.Golse, le président de la ligue Pyrénées, avec qui j'avais sympathisé en Chine.
C'est reparti pour une trentaine de kilomètres, agréables, parfois difficiles, usants, au milieu des champs de tournesol malheureusement défleuri, ou des superbes allées boisées.
Les organisateurs nous ont réservé deux jolis singles très ludiques, parfois techniques, mais à la portée de tous. Les cornes de mon guidon passaient juste entre les arbres...


L'approche de Monfort nous a réservé un spectacle somptueux : la très belle église, posée sur sa colline au milieu des champs.
La rando de 42 kms avec un dénivelé de 700m , balisée d'une manière très visible et à peu près correctement, nous a apporté une grande satisfaction. J'en garderai le souvenir de rencontres sympathiques, de paysages agréables et d'une belle fatigue...

jeudi 6 août 2015

Sur les crêtes du Hautacam

Après une longue et rude escalade de 14km et une pente moyenne de 8%, nous voici au col de Tramassel, juste au dessus de la station de Hautacam.
Il fait grand beau, il fait doux et c'est l'été, donc beaucoup de monde. Nous sommes venus là pour admirer le somptueux paysage et pique-niquer en toute tranquillité, il nous faut nous écarter...
Nous empruntons un chemin de crête lisse et herbu que les brebis ont préparé à l'intention des vélos de route.


Nous roulons un petit kilomètre sur cette "voie verte" inhabituelle avant de trouver notre salle à manger idéale : ça tombe bien, c'est le bout du chemin. Il est tôt mais la faim nous tenaille et nous nous installons confortablement pour déjeuner. Milou a porté deux bonnes bouteilles de St Emilion pour arroser sa première sur Hautacam (il l'a payé un peu dans la montée !). C'était également une première pour Jacky et Florent.


Quel balcon ! Une vue sur 360° et en 3D. On ne s'en lasse pas.
Nous passerons là une bonne heure avant de redescendre avec regret vers la civilisation et la grosse chaleur.

Nous aurons parcouru 51km avec un dénivelé de 1320m.

dimanche 2 août 2015

Randonnée du tournesol à L'Isle-Jourdain

Très belle journée, soleil radieux, un peu frais le matin mais la première côte va vite nous réchauffer.
J'ai quelque difficulté à trouver le point de ralliement, les premiers cyclos rencontrés me donnent un coup de main.
Accueil sympa, café, gateau, mais je ne veux pas traîner pour échapper à la chaleur de midi.
Le début du circuit nous met immédiatement dans l'ambiance, une longue côte peu pentue de 12 kilomètres nous dépose à St Thomas : un tremplin idéal pour entamer la partie de saute-mouton qui nous attends, entre les vallées de la Boulouze, de la Save, de la Marcaoue et de la Gimone.

St Thomas

Nous sommes entourés de champs de tournesol, bien sûr, mais cette année ils sont en avance, et nous n'avons droit qu'à des fleurs fanées, penchées vers le sol : pas de jolies couleurs jaune doré pour égailler le paysage. Dommage...
La longue et tranquille descente sur une crête est superbe, elle nous offre des vues sur les vallonnements qui nous entourent. Au loin, très loin, les Pyrénées sont là, estompées par la brume.
Nous remontons vers Pompiac, admirons sur le coteau d'en face le superbe château de Caumont , avant de replonger vers Cazaux-Savès et le casse-croûte.

au fond, le château de Caumont

Une côte de 7km nous conduit à Lahas. Nous rencontrerons pas mal de ces longues pentes pour franchir les vallonnements : elles ont toutes la caractéristique d'être très longues mais la pente est raisonnable.
Nous atteignons les faubourgs de Saramon et suivrons la vallée de la Gimone jusqu'à Gimont, sur une petite route tranquille : nous admirons au passage la massive Abbaye cistercienne de Boulaur, perchée sur sa colline.


La descente de la Gimone sur une vingtaine de kilomètres n'est pas ma partie préférée : même si le paysage est bucolique, je n'apprécie que modérément ces longues portions planes.
A Gimont par contre, c'est une sévère grimpette qui nous permet d'atteindre les hauteurs de la ville.
Notre randonnée se poursuit avec une interminable côte jusqu'à Frégouville, une descente de même type, et le retour vers notre point de départ par la vallée de la Save.
Nous avons parcouru 93km avec un dénivelé de 850m. 260 cyclos se sont inscrits à cette randonnée, malgré la concurrence de la semaine férérale d'Albi.

JFR