mercredi 21 septembre 2022

Gavarnie-Col des Tentes

 Je profite d'un séjour chez nos amis de Gèdre pour faire une courte virée jusqu'au Port de Boucharo - malheureusement limité au col des Tentes.

Il fait grand beau ce matin, mais ça pique : 7°C au départ à 8h30, et je suis en manches courtes (le cuissard).

Le soleil ne se lève pas de bonne heure dans la vallée, et c'est dans l'ombre fraîche que je monte jusqu'à Gavarnie. Mon thermomètre affiche 3,5°C. Heureusement je me suis réchauffé -un peu- en montant les 6 premiers kilomètres avec l'assistance au minimum. Le soleil n'est pas loin, il me faudra encore trois kilomètres de pente plus accentuée pour le trouver.

Et là, c'est le bonheur ! Une luminosité fantastique, des éclairages rasant du plus bel effet. Beaucoup de camping car sont déjà ou encore installé sur le parking des granges de Holle. Je grimpe tranquillement d'un petit 9km/h et je profite du paysage. Les marmottes n'attendaient que l'apparition du soleil pour gambader et se dorer sur les rochers.


A la station de Gèdre-Gavarnie, ex les Espécières, je m'arrête un instant pour voir les marmottes que j'y vois toujours. Leur habitat est encore à l'ombre, tout le monde dort encore... J'entame les 4 derniers kilomètres, dans ce site très ouvert, fait de prairies parcourues par les Salers et les Tarasconnaises, pas trop défiguré par les divers remonte-pente de la stations. 

Voici le plateau de St André, ça annonce la fin de la montée. La vue sur les hauteurs du cirque de Gavarnie est magnifique. Et le col des tentes est là, à portée de pédales.

Beaucoup de voitures au col, les randonneurs se sont égayés dans la nature pour parcourir ce site somptueux. Il fait encore frais, 14°C, c'est agréable quand on est arrêté. Je profite de la vue un moment. Pas d'autres cyclistes que moi, il est encore tôt, 10h30.

J'entame la descente tranquillement pour limiter le refroidissement. Je commence à rencontrer des cyclistes, de plus en plus nombreux au fur et à mesure de l'avancée de la matinée. Une marmotte traverse devant mes roues et m'oblige à un freinage d'urgence...

A Gavarnie, je tourne vers le chemin du fond du cirque. Beaucoup de promeneurs se dirigent vers le Grand Site d'Occitanie, et je dois zigzaguer pour me frayer un passage. Je n'ose pas continuer au-delà du pont Brioule, l'accès est interdit à tout véhicule : Suis-je un véhicule ou ne suis-je pas ?

La descente vers Gèdre est encore privée de soleil et n'est donc pas agréable. Je l'expédie le plus vite possible pour rejoindre mon point de départ. J'ai parcouru 37km et monté 1160m de dénivelé.




jeudi 14 juillet 2022

Randonnée gravel des 9 cols en val d'Azun

 5h30 : une magnifique pleine lune m'annonce une belle journée. Je me prépare en vitesse, il faut que je sois à pied d'œuvre à 7h pour ne pas subir la canicule annoncée.

Je suis sur le vélo à 6h45 au départ de la gare de Lugagnan. Il fait 14°c. Direction Argelès et les premières pentes du Soulor. Personne sur la coulée verte, je m'échauffe tranquillement avant d'aborder la rude côte qui me mène à la ville haute puis vers le village d'Arras en Lavedan.

Je quitte la route du Soulor pour une petite route sympa et assez pentue qui me conduit à mon premier col, le col d'Arras, porte sur la vallée du Bergons. La route s'arrête ici, pour se transformer en une bonne piste terre et gravier. Elle traverse la belle forêt d'Arragnat sur le versant sud de la vallée du Bergons. Longue traversée, plus ou moins pentue, fraîche, qui me fait gagner 400m d'altitude sur 7km.

L'arrivée sur mon deuxième col est somptueuse : le col de Couret.

col de Couret

Un petit kilomètre de plat sur une piste excellente m'amène au col de Couraduque. La montée au col de la Serre n'est pas de tout repos : un bon kilomètre à 10% de moyenne.
La piste continue et s'ouvre sur un paysage somptueux niché au pied du pic de Bazès. Le col de Bazès , séparation entre la Bigorre et le Béarn, est tout simplement magnifique.

col et pic de Bazès

La piste continue en un longue traversée descendante puis montant qui offre une vue superbe sur 180°.
Elle me conduit au col de Cantaou puis au col de Soum.

col de Cantaou

col de Soum

Je profite de la quiétude de l'endroit pour me grignoter un petit en-cas. J'y rencontre quelques randonneurs et beaucoup de cyclos, VTT et VAE.
La piste, d'excellente qualité me descend doucement vers le col du Soulor, m'offrant une vue magnifique sur la vallée d'Arrens. 

La descente du Soulor par la route est rapide et agréable. En 10 minutes je suis en bas. Comme il me reste encore un peu d'energie, je décide de rentrer par le col des Bordères et St Savin.



abbaye de St Savin

Il me reste une descente rapide vers Argelès, puis la voie verte vers Lugagnan. Le vent est contraire, comme d'habitude... et il commence à faire chaud, 30°C.
J'ai parcouru 75km et grimpé 1600m de dénivelé au cours de cette magnifique balade.



jeudi 30 juin 2022

Traversée des Pyrénées Etape 6

 C'est sous un soleil éclatant que nous entamons cette dernière étape, de Mijanès à St Cyprien.

Il nous faut quand même rester bien couverts pour cheminer dans les gorges de l'Aude très encaissées et qui sont à l'ombre pour encore un bon moment. Nous les quittons pour affronter le col de Moulis.

La montée n'est pas très pentue, mais je ne suis pas encore assez chaud pour suivre le rythme de mes compagnons. J'en profite pour faire quelques photos puis je les rejoins au col.

au loin Mijanès, sous le col de Paillères


Une rapide et courte descente nous dépose au pied du col de Garavel, 4 ou 5 kilomètres que nous gravissons sans mollir.


Encore une longue descente sur une petite route très agréable, et nous voici au pied du morceau du jour, le col de Jau. La pancarte annonce 11km d'ascension, je n'ai pas enregistré la pente moyenne. D'après le profil, ça doit tourner autour des 7%.
Nous traversons des bois de hêtres et de sapins impressionnants, et nous ne verrons pas beaucoup la lumière. C'est peu être mieux ainsi car il commence à faire chaud.

L'arrivée au sommet nous ouvre un paysage magnifique que nous prenons le temps d'admirer.



Je prends le volant du fourgon à partir de là, pour une longue descente de 23km, étroite et un peu stressante. Les cigales m'accompagnent bruyamment, nous avons changé de pays. Nous nous regroupons à Marquixanes pour un bon pique-nique ombragé.
Le groupe se scinde ensuite en deux. Les plus vaillants terminent par le piémont, plus accidenté, j'accompagne Joel et Pascale sur la route normale vers la mer. Cette dernière partie de 50km n'est pas la plus plaisante, du vent de face, des voitures : on a retrouvé la civilisation.
Nous trouvons moyens de glaner quelques abricots dans les nombreux vergers qui bordent notre itinéraire.
Enfin c'est St Cyprien, la Méditerranée, le terme de notre périple. Nous trouvons difficilement la plage et nous installons pour attendre les copains. Pascale se baigne, pas longtemps, je mets les pieds dans l'eau, très agitée et froide à mon gout. 



Nous attendons pendant au moins 2 heures l'arrivée de nos compagnons pour faire la photo sur la plage.
Ils en ont décidé autrement, ils se font la photo tout seul. Un peu décevant cette fin en queue de poisson...

il en manque 4 sur la photo finale, dommage

J'ai parcouru aujourd'hui 93 km avec un dénivelé de 1460m.

Bilan de notre traversée, en ce qui me concerne (tout le monde n'a pas roulé sur les mêmes itinéraires)

Distance : 526 km
Dénivelé : 17 cols et 10407m 

Ma sélection pour le podium : 1-Pascal pour son organisation
                                                  2- Patoche pour l'animation et le dévouement
                                                   3- Jean-Charles pour les reportages photo.


mercredi 29 juin 2022

Traversée des Pyrénées Etape 5

 Etape ensoleillée qui nous mène de Seix à Mijanès.

Départ tardif ce matin, sous un ciel qui commence à se dégager. Le déjeuner est servi tardivement, ce qui nous a laissé le temps de faire l'entretien de nos montures qui ont bien souffert sous le déluge de la veille.

Un long faux-plat descendant nous ramène à Seix et un autre montant de 15 km à Massat, au pied du col de Port.

Une montée de 12.5km nous attend, agréable, de pente acceptable et régulière de 5%. Nous le gravissons tranquillement, franchissons au passage le col del Four et jetons un regard suspicieux sur le début de la montée du "mur de Péguère".

Le col atteint, nous prenons le temps de nous restaurer et d'admirer le paysage.


La descente est rapide jusqu'à Tarascon où nous faisons halte pour un bon déjeuner : sandwich jambon et un excellent brebis glané à la Hourquette d'Ancizan.

Je prends le volant du minibus jusqu'à Ax les Thermes. Nous empruntons pour cela la magnifique route de corniche qui domine la vallée de l'Ariège. Pour moi le plus bel endroit de la traversée.

Axiat

Luzenac

Regroupement à Ascou où nous entamons la montée du célèbre col de Paillères : 19km, sommet à 2001m.

La pente, d'abord faible sur les premiers kilomètres s'accentue rapidement pour rester autour de 8 à 9%.

Chacun fait le dos rond et tourne patiemment les manivelles pour gagner mètre par mètre de cette rude ascension. Certains font le dos beaucoup plus rond que d'autres...

Regroupement général au sommet, casse-croûte, photos. La vue est magnifique de tous les côtés.




La descente est vertigineuse, sur une route beaucoup plus étroite que celle de la montée. Nous arrivons rapidement à Mijanès, où nous passerons la nuit à l'hôtel relais du Paillères.

Nous en garderons le souvenir impérissable de la prestation de barman-majordome-serveur de notre ami Patoche, qui, après avoir circonvenu la patronne a réussi à faire le maitre de maison pendant toute la soirée. Bravo à lui.


Nous avons parcouru aujourd'hui 125km, avec un dénivelé variable de 1800 à 2300m.




mardi 28 juin 2022

Traversée des Pyrénées Etape 4


 Loudenvielle-Seix

Journée pluvieuse sans interruption. On a donc roulé sous la pluie, et les moins équipés ont fait l'étape en voiture.

A 7h, au lever, c'est une vue bien dégagée sur le col de Peyresourde qui nous réveille. Las !!! Après le déjeuner sommaire dans un 'carrefour' et le rangement de notre appartement, l.es nuages sont montés de la vallée et ont tout envahi.

Nous partons presque tous pour gravir le col, roulant, régulier et finalement très agréable, abstraction faite de la pluie. Mon poncho me protège parfaitement. A peine une heure de montée, la situation au col est catastrophique. Il pleut dru. Nous sommes 3 à entamer la descente, la route est très roulante mais recouverte d'eau qui ruisselle : les pieds sont vite trempés.

Col de Peyresourde

Regroupement général à Luchon : peu d'amateurs pour poursuivre le long cheminement vers le col des Ares. Je continue avec Patoche. Nous sommes les seuls à disposer d'un équipement adapté à cette météo pourrie.

La pluie diminuant un peu, quelques courageux nous rejoignent au pied du col des Ares que nous attaquons avec détermination. Un col peu difficile, de 5km avec une pente moyenne de 5%.

La descente en décourage un bon nombre, elle est longue et bien arrosée. Nous traversons le Job qui marque le début de la montée du col de Buret : une longue côte de quelques kilomètres.

Les voitures nous attendent à Juzet d'Izaut pour un déjeuner improvisé dans un abri bus. Pas beaucoup de place mais on se serre...


               

Je repars avec Patoche pour terminer le Buret et entamer le long faux-plat montant (pas si plat que çà) qui nous amène au pied du redoutable col de Portet d'Aspet. Pas long, 4.4km, mais parsemé de pentes assassines. Au sommet il pleut toujours autant. 

Personne ne veut descendre le col et finir l'étape : il reste 50km. On nous empêche de nous réfugier dans le minibus, et Patoche et moi sommes contraints de poursuivre l'étape sous la pluie. Y a plus de respect pour les anciens !

La suite est un long faux plat descendant jusqu'à la ville de St Girons. Là, les copains ont pitié de moi car ma batterie a tout donné. J'ai roulé 105 km et gravi 1700m de dénivelé. Je finis l'étape en voiture alors que Patoche et Pierre-Yves continuent vers Seix, 20km de plus. Et la pluie n'a fait que redoubler.

Mon poncho a bien fait le job, puisque je n'ai que les pieds qui nagent dans mes chaussures.

On termine la journée à l'auberge du pont de Taule et un bon repas.





dimanche 26 juin 2022

Traversée des Pyrénées Etape 3

Argelès-Gazost à Loudenvielle.

La pluie est annoncée pour toute la journée. Effectivement, à 7h au petit déjeuner, nous constatons qu'il pleut et que le plafond nuageux est bien bas. Quelques courageux décident de partir quand même, et bien leur en prend, puisque à 8h la pluie s'est calmée un peu. Et 10km plus loin, dans les gorges de Pierrefitte, il ne pleut plus du tout. On voit même le ciel s'éclaicir du côté de Luz St Sauveur.

Nous entamons la montée des 19km du col du Tourmalet sous un ciel mitigé, brume, éclaircies, de rares gouttes de pluie.

Le cheminement est agréable, roulant, et nous arrivons rapidement à Barèges. Je devais conduire le véhicule d'accompagnement à partir de là, mais certains sont contents de prendre ma place au volant. Je me sacrifie donc pour gravir la totalité du Tourmalet. Il ne fait pas très chaud, 8°C, mais on se réchauffe facilement. Quelques gouttes de pluie plus tenaces m'obligent à enfiler le K-Way. Le sommet approche : une petite pause au ravito de Super-Barèges me soulage un peu les fesses.

Le sommet est là, à portée de vue, dégagé. Un rayon de soleil m'accueille à 1km. Le dernier kilomètre est assassin ! Mais le col est là qui motive. On se regroupe tous auprès d'un bon casse-croûte préparée par Pascale. Les déserteurs on consenti à enfourcher le vélo à partir de Barèges et donc nous sommes presque tous là.



Le repas nous a tellement occupé que nous avons oublié la photo du groupe...

Pas beaucoup d'amateurs pour descendre à vélo : seuls quatre 'fadas' se lancent dans la descente vers la Mongie. Descente finalement assez agréable, rapide. Des petites pointes à + de 60km/h.

Nous nous regroupons à Ste Marie de Campan pour attendre les voitures et les copains timorés. Tout le monde est partant pour continuer la balade vers le col d'Aspin ou la Hourquette (pour les costauds). Le temps est devenu assez stable et le soleil nous accompagne souvent. 

A Payolle, ma batterie n'en peux plus : le froid n'a pas arrangé l'autonomie. Finalement je n'aurai roulé que 60 km,avec tout de même 2000m de dénivelé.

Je termine l'étape dans la voiture  d'accompagnement.

samedi 25 juin 2022

Traversée des Pyrénées Etape 2

 Départ à 8h00 de notre hôtel à Oloron. Le temps est moins beau qu'hier, mais un peu de soleil et une température agréable.

Direction plein sud vers Lurbe-St Christau. Les plus costauds vont escalader le col de Marie-Blanque, difficile par ce  versant, les autres rejoignent Laruns par le bois du Baget. Jolie route mais assez casse-pattes. Nous empruntons ensuite la petite route de Aste-Béon pour rattraper Laruns.

C'est là que commence la vraie difficulté, avec l'ascension du col de l'Aubisque. Chacun l'entame à sa main (à son pied devrais-je dire) et nous nous regroupons à Eaux-Bonnes pour nous sustenter avant d'entrer dans le dur. Le temps se gâte un peu, des nappes de brouillard nous assaillent puis se dissipent finalement pour nous offrir une belle clarté au sommet.

au-dessus de Gourette




Il est 13h, nous prenons notre repas de midi, sandwichs comme d'habitude, avant de descendre puis remonter un ou deux kilomètres vers le col du Soulor.


Reste à descendre  les 30km vers Argelès, avec un bon vent dans le nez, comme d'habitude.
Nous avons parcouru 92km, avec un dénivelé de quasiment 2000m.




Traversée des Pyrénées Etape 1

 Départ à 6h00 de Mirande sous l'orage et un ciel bien bas. Quel temps allons nous avoir pour notre première étape, à partir de St Jean de Luz?

Le ciel s'éclaircit à mesure que nous approchons du pays Basque, et c'est un ciel sans nuage avec un soleil généreux qui nous accueille à St Jean.

Nous sommes sur les vélos à 9h00 et nous dirigeons vers Sare, et notre premier col, le col de St Ignace, au pied de l'omniprésente montagne de la Rhune, et de son train à crémaillère.

départ de la gare de St Jean de Luz

au fond, la Rhune, en montant vers le col de St Ignace

col de St Ignace et départ du petit train

Nous rejoignons ensuite Ainhoa, par de jolies routes de fond de vallée et nous arrêtons à Espelette pour un premier petit casse-croûte. Ensuite nous suivons la superbe vallée de la Nive, sauvage, étroite, jusqu'à St Jean pied de Port où nous faisons une longue pause pour le pique-nique de midi.


Notre prochain col, le col d'Osquich, n'est pas très dur, mais nous avons déjà 90km dans les jambes, et ça commence à tirer... Et il nous reste encore 50km pour rejoindre notre hôtel à Oloron Ste Marie.

col d'Osquich

Je conduis la fourgonnette à partir de là et je me contenterai de faire l'assistance. 

Nous aurons parcouru 143km avec un peu plus de 1500m de dénivelé.



jeudi 19 mai 2022

Col de Beyrède et Hourquette d'Ancizan, format gravel

 Une envie de montagne. Mes copains Mirandais n'ont pas l'air décidés à rouler en montagne,  je ne peux les inviter à m'accompagner car mon itinéraire n'est pas toujours goudronné.

Je pars de La Barthe de Neste pour rejoindre Beyrède et le col éponyme, mais je n'ai pas envie de prendre la route principale. Je me suis fait un parcours par des petites routes et quelques chemins dont j'ignore la validité. Direction les bords de la Neste, vers Izeaux, Lortet, Basus Neste et Héchettes. Magnifique route, bucolique, tranquille. Pas toujours plate. Elle est bordée de prairie d'un vert éclatant, pâturée par des vaches Gasconnes. Les bas-côtés sont agréablement fleuris.

Au pont de Rebouc, je décide de poursuivre en longeant l'ancienne voie ferrée, sur le GR105. On verra si ça passe. La large piste est praticable, assez roulante la plupart du temps. Je rencontre quand même quelques portions assez pierreuses, à une traversée de ruisseau, je dois porter le vélo pour emprunter une passerelle.

Je rejoins ainsi Sarrancolin où j'emprunte la route d'Arreau pour accéder à Beyrède. La route du col rejoint  le village par une belle côte roulante à 8%, qui s'élève ensuite brutalement à 12 ou 13% en direction de Jumet. La pente reste ensuite raisonnable sur 4km, j'en profite pour limiter l'assistance de mon vélo au minimum. Je n'avais pas souvenir que ce col était si facile, il y a plus de 20 ans que je ne l'ai pas gravi par ce côté.

Les 5 km suivants me confirment ce dont je me souvenais: ce col est très difficile. La pente ne va pas descendre à moins de 10%, j'ai noté un km à 13% ! Dur, dur. J'essaye d'oublier la difficulté en admirant les bas-côtés fleuris, beaucoup d'asphodèles, des ancolies d'un bleu superbe ainsi que des vipérines.

Le dernier km est moins dur, et j'arrive au col où m'attend un troupeau de vaches.


 Je continue la montée vers le petit col de l'Houeillassat, le chemin n'est plus revêtu.


La descente vers Payolle est longue et peu agréable sur la route forestière: forte pente et plus de revêtement et beaucoup de dégradations.
A Payolle je retrouve le goudron et la belle montée vers la Hourquette. Les jambes commencent à peiner. J'y arrive vers 11h30, pile poil pour un bon casse-croûte. La salle à manger est somptueuse!


C'est le moment de descendre, dans les bois d'abord, puis sur la corniche qui domine la vallée d'Aure. Superbe vue


Il fait 30°C en bas, heureusement un vent soutenu rafraichit un peu l'atmosphère brulant. Malheureusement je vais l'avoir de face. Commence alors la longue descente (à peine) vers Arreau, Sarrancolin, Héches. J'avais prévu de rentrer par les hauteurs de Labastide et le col de Luquet, mais ma batterie semble proche de sa fin. Je préfère assurer et rentrer par la route en faux plat descendant vers La Barthe.
J'ai parcouru 82km et grimpé 1820m de dénivelé.