vendredi 30 octobre 2015

Somptueuses Baronnies

Les couleurs d'automne sont déjà bien présentes dans notre Gers, le vent commence même à disperser ces atours flamboyants. Il est temps de penser à nos traditionnelles virées dans les Baronnies.
Nous nous retrouvons à Avezac-Gare par une belle et lumineuse matinée, il fait 19°C, la journée sera belle.
Direction plein sud, vers Avezac, puis Prat. Nous constatons vite que nous sommes en retard, les châtaigniers ont déjà perdu leurs feuilles : heureusement le paysage est encore très contrasté.
La route vers Lahitte est comme toujours un enchantement, que ce soit dans les bois de hêtres aux couleurs chatoyantes ou au milieu des prairies, où se révèle un panorama extraordinaire : on ne s'en lasse pas...

du côté de Lahitte

La plongée vers l'étroite vallée de l'Arros est un régal pour les yeux, nous freinons pour faire durer le plaisir.
Remontée vers Batsère, puis direction Escot, en passant par le petit col de Batserole et la rude côte d'Oussan.
André propose de redescendre vers la vallée de l'Esqueda, longue, sauvage, déserte, que nous remonterons jusqu'à Banios : au pied du petit mais raide col du Pla du Couret.

arrivée de JP au Pla du Couret

Nous profitons du superbe endroit pour la pause pique-nique que tout le monde espère.

Toute l'équipe sous les yeux concupiscents de Martine et Martin

Ça repart pour une descente scabreuse vers Asque, d'autant que Jacky casse son câble de frein arrière, heureusement sans problèmes : nous avons du rechange dans nos sacoches et le mal est vite réparé.

On remonte vers le Couret d'Asque par une longue et agréable traversée boisée pour replonger de nouveau vers les profondeurs de la naissance de l'Arros, sombres et froides.
Une petite pause à Laborde est l'occasion d'échanger avec quelques personnes du cru, puis nous nous dirigeons vers Esparros.
Le col de Coupe est au-dessus de nous : nous engageons la longue escalade, jamais très pentue (6%), dans un environnement très ouvert et esthétique. Nous devons bifurquer vers Castet d'Esparros, à 2km du sommet : mes jambes étant là, et ayant pris un peu d'avance sur les derniers, je décide de pousser jusqu'au col. J'ai un peu présumé du temps nécessaire pour cet extra et je me retrouve à la traîne...
Retour rapide par les hauteurs de Labastide, sous les rayons rasant du soleil couchant. Il fait encore 21°c.

Encore une belle édition à accrocher au tableau des souvenirs. Nous avons parcouru 50km avec un dénivelé de 1130m

cliquez sur l'image pour agrandir le circuit

lundi 26 octobre 2015

Week-end VTT à Ainsa

André nous avait mis l'eau à la bouche en nous parlant de sa reconnaissance d'itinéraires VTT à Ainsa. Il a fallu attendre 6 mois pour concrétiser la chose. Et c'est parti pour un week-end somptueux, mêlant effort, découverte, amitié et convivialité.
Samedi matin 24 octobre - circuit n°3 (bleu-rouge)
Après 2h30 de voyage, nous voici à pied d'oeuvre sur le grand parking de la haute ville d'Ainsa. Ce n'est pas le grand beau, un timide soleil a du mal à percer un couvercle laiteux. Le massif du Mont Perdu veille sur nous au loin, ainsi que la proche et écrasante Peña Montañesa.


Nous partons pour un circuit de 22km qualifié de bleu avec quelques nuances de rouge : exactement ce qui convient à la majorité du groupe. Nous sommes 10, dont 2 "jeunes" qui risquent de s'ennuyer un peu avec nous.


Premier arrêt après 1km de vélo à la Cruz Cubierta, curieux édifice sensé commémorer une bataille entre chrétiens et musulmans pour libérer Ainsa. Photos.


La partie rouge de l'itinéraire commence là, pas bien longue : un sentier monotrace joueur qui s'enfonce dans la végétation, dans un premier temps, puis, un peu plus acrobatique, le long d'un ravin érodé légèrement impressionnant. Chacun le descend à sa main (ou à son pied, pour ceux qui préfèrent).


Nous continuons sur une longue piste caillouteuse, peu roulante, bordée de ravines omniprésentes ou traversant des bois de pins, qui nous conduit à un petit col, derrière le Tozal del Costellar, à presque 900m.
Très belle vue sur les alentours et au loin le lac de Mediano.
Nous plongeons dans une vertigineuse descente, cassante, qui nous amène au joli village de San Vicente et sa magnifique église.


La descente vers Labuerda sur le goudron est rapide et sympathique. Nous rentrons aux voitures par les bords du Rio Cinca et remontons par le single ludique de la Cruz Cubierta.


La randonnée se clôt par l'inévitable pique-nique, un des moments appréciés de la journée.
Nous avons roulé 21km avec un dénivelé de 450m.

Samedi après-midi - circuit n° 5 (bleu)
Même pas le temps d'un petit cluque, André nous bouscule pour repartir sur les chemins du Sobrarbe.
Nous suivons le Rio Cinca sur quelques kilomètres, balade reposante avec vue magnifique sur le massif du Mont Perdu et Las Tres Sorores.


Nous quittons le rio pour escalader une première marche menant au plateau d'El Plano, le bien nommé. Une deuxième marche sévère nous dépose au superbe village de El Pueyo de Araguas ,dont nous visitons les ruelles étroites et secrètes.



Une dernière grimpette nous conduit sur les hauteurs de la Puntilla, sauvage, dernier bastion au pied de la Peña Montañesa.


Nous abordons maintenant, sur de jolies pistes roulantes, les toboggans causés par chaque passage de rio. Aie, les jambes! Les moins affûtés sont contraints de poser le pied à terre.


La descente vers Ainsa se fait dans le lit d'un rio, un peu piegeux par endroits.
Nous remontons sur le vieux village, en admirant au passage la magnifique Plazza Major, pour une fois en partie libérée des peu esthétiques voitures.


Retour au campement, nous avons parcourus 22km avec un dénivelé de 460m.
Le circuit d'Ainsa ici

Dimanche 25 octobre - circuit n° 6 de Fiscal

Grand beau temps, couleurs d'automne somptueuses, la journée sera belle.
Nous nous rendons à Fiscal, 25km à l'ouest d'Ainsa, pour le départ d'un circuit qualifié de facile.


Beaucoup de goudron dans une première partie, mais sur de petites routes sauvages et colorées, personne ne s'en plaint. D'autant que le relief est accentué, et nous retrouvons rapidement à presque 900m au village de Planillo. Superbe, de belles cheminées aragonnaises, des vieilles pierres, une vue magnifique sur la montagne.


Nous rejoignons le village abandonné de Janovas en suivant une magnifique crête qui surplombe le canyon de la Tenalla. Elle se termine par une belle descente vers le Rio Ara.


Janovas, le village sauvé des eaux mais ruiné

Notre retour dans la vallée du rio Ara est ponctué de quelques erreurs, le balisage n'étant pas au top. Ça nous permet d'augmenter un peu le dénivelé ... Nous en rajoutons encore une petite couche en remontant à Albella.
La fin du parcours est roulante, ponctuée de passages de rios absorbés dans l'élan, traversant une lande colorée ressemblant à la Taïga.
Nous retrouvons nos voitures et repartons pique-niquer près de la passerelle suspendue de Colgante, que nous avons traversée tout à l'heure. Nous avons roulé 22km avec 410m de dénivelé.



Un grand merci à André pour ce magnifique séjour, merci à Eliane pour lui avoir rafraîchi la mémoire de temps à autre, merci à tous mes compagnes et compagnons, Solange, J-Pierre, Patrick, Francis, Jacky, Milou, Fred, merci à Claire pour sa patience.

Jeff

samedi 17 octobre 2015

La ronde de Mouchès

Nous avons parcouru ce superbe itinéraire au mois d'avril, alors que la nature commençait tout juste de s'éveiller. Cette fois, les couleurs d'automne, encore timides, réchauffent les panoramas omniprésents tout au long de l'après-midi (voir le compte-rendu d'avril).
Peu de commentaires à ajouter, si ce n'est le plaisir sans cesse renouvelé de parcourir le balcon du Chapitre, de jouer à saute-mouton sur les toboggans de Lasseran et d'admirer le paysage du côté du bois d'Auch.
Le long chemin de crête qui nous mène à Ordan-Laroque laisse un souvenir vivace, sans parler de la traversée somptueuse du village fleuri.


La petite route qui chemine en fond de vallée de l'Aulloue est agréable et reposante. Nous la laissons pour attaquer le retour vers Biran, magnifique village médiéval. Nous y sacrifions à la classique visite du donjon.


Les toits de Biran

Le retour par le chemin de l'Archevêque est un must : une crête superbe, sauvage, qui nous amène à Monbert et son bel ensemble féodal.
L'impressionnante plongée vers la Baïse et le superbe moulin de Mazères signent la fin des difficultés. C'est sur une route peu bosselée que nous parcourrons les derniers kilomètres, en admirant au passage le gué et la jolie chapelle du Berdot.
Nous étions 8 cet après-midi, René et J-Yves se sont joint à nous. Nous avons parcouru 66km, avec un dénivelé non négligeable de 710m.
Merci André pour tes parcours somptueux...