jeudi 19 mai 2022

Col de Beyrède et Hourquette d'Ancizan, format gravel

 Une envie de montagne. Mes copains Mirandais n'ont pas l'air décidés à rouler en montagne,  je ne peux les inviter à m'accompagner car mon itinéraire n'est pas toujours goudronné.

Je pars de La Barthe de Neste pour rejoindre Beyrède et le col éponyme, mais je n'ai pas envie de prendre la route principale. Je me suis fait un parcours par des petites routes et quelques chemins dont j'ignore la validité. Direction les bords de la Neste, vers Izeaux, Lortet, Basus Neste et Héchettes. Magnifique route, bucolique, tranquille. Pas toujours plate. Elle est bordée de prairie d'un vert éclatant, pâturée par des vaches Gasconnes. Les bas-côtés sont agréablement fleuris.

Au pont de Rebouc, je décide de poursuivre en longeant l'ancienne voie ferrée, sur le GR105. On verra si ça passe. La large piste est praticable, assez roulante la plupart du temps. Je rencontre quand même quelques portions assez pierreuses, à une traversée de ruisseau, je dois porter le vélo pour emprunter une passerelle.

Je rejoins ainsi Sarrancolin où j'emprunte la route d'Arreau pour accéder à Beyrède. La route du col rejoint  le village par une belle côte roulante à 8%, qui s'élève ensuite brutalement à 12 ou 13% en direction de Jumet. La pente reste ensuite raisonnable sur 4km, j'en profite pour limiter l'assistance de mon vélo au minimum. Je n'avais pas souvenir que ce col était si facile, il y a plus de 20 ans que je ne l'ai pas gravi par ce côté.

Les 5 km suivants me confirment ce dont je me souvenais: ce col est très difficile. La pente ne va pas descendre à moins de 10%, j'ai noté un km à 13% ! Dur, dur. J'essaye d'oublier la difficulté en admirant les bas-côtés fleuris, beaucoup d'asphodèles, des ancolies d'un bleu superbe ainsi que des vipérines.

Le dernier km est moins dur, et j'arrive au col où m'attend un troupeau de vaches.


 Je continue la montée vers le petit col de l'Houeillassat, le chemin n'est plus revêtu.


La descente vers Payolle est longue et peu agréable sur la route forestière: forte pente et plus de revêtement et beaucoup de dégradations.
A Payolle je retrouve le goudron et la belle montée vers la Hourquette. Les jambes commencent à peiner. J'y arrive vers 11h30, pile poil pour un bon casse-croûte. La salle à manger est somptueuse!


C'est le moment de descendre, dans les bois d'abord, puis sur la corniche qui domine la vallée d'Aure. Superbe vue


Il fait 30°C en bas, heureusement un vent soutenu rafraichit un peu l'atmosphère brulant. Malheureusement je vais l'avoir de face. Commence alors la longue descente (à peine) vers Arreau, Sarrancolin, Héches. J'avais prévu de rentrer par les hauteurs de Labastide et le col de Luquet, mais ma batterie semble proche de sa fin. Je préfère assurer et rentrer par la route en faux plat descendant vers La Barthe.
J'ai parcouru 82km et grimpé 1820m de dénivelé.

jeudi 12 mai 2022

Cols de Ris, de Lançon et d'Aspin

 A l'initiative de Jean Paul, nous nous retrouvons à Arreau, avec le Guidon Pavien pour notre première sortie montagne de l'année. Le groupe de Bleuets préparant la Traversée des Pyrénées y voit l'occasion d'un bel entrainement.

C'est donc un joli groupe de 16 cyclos motivés qui s'élance sur la route de Bareilles, pour gravir le premier (petit) col, le col de Ris, 7km depuis Arreau avec une moyenne de 6%. La montée finale, un peu plus raide, se pratique au milieu d'un bois de hêtres très agréable. Regroupement général au sommet.



Nous bénéficions d'une superbe vue sur les hauts sommets autour des Posets et sur l'Arbizon, plus proche.

La descente sur Bordères-Louron est magnifique, assez raide. Nous traversons la bourgade pour attaquer notre deuxième col, la montée vers Lançon. Rude côte de 3km 9% jusqu'à Ilhan, à l'ombre, pour finir par un superbe replat à l'entrée de Lançon. Casse-croûte et Photo.


La descente vers Gouaux puis  Cadéac est longue, rapide, fraiche car encore à l'ombre.

Quelques kilomètres de faux plat plus loin, nous voici au pied de l'Aspin. Chacun se replie sur soi et gère à sa manière, et le groupe s'étale en un long pointillé. Les jambes commencent à tirer un peu (ou beaucoup !) mais tout le monde finit au sommet. Pas trop de touristes, pas de vaches, on est tranquilles.

Pascale nous laisse tomber à 1km du sommet, dérailleur cassé : c'est fragile Pinarello!

Nous avons passé une belle journée, beau temps, 21°c, convivialité au rendez-vous. Nous terminons par une descente somptueuse sur le tapis du revêtement neuf, (petite pointe à 67km/h), par un pique-nique pris en commun et par un café offert par notre ami Claude qui fête ses 37 ans. Bon anniversaire à lui.

Nous aurons parcouru  51km et grimpé 1500m de dénivelé.

JFR


samedi 7 mai 2022

Une traversée des Baronnies

 Les cyclos de Odos nous ont invités à leur randonnée annuelle. Cette année elle reprend le thème de la fameuse traversée des Baronnies, organisée en son temps par leurs voisins de la Roue Libre de Bernac-Dessus, et qui a disparu depuis pas mal d'années.

Quand on me parle des Baronnies, il ne faut pas me pousser beaucoup pour y aller : je n'ai donc pas hésité entre la rando de Villecomtal, sur mes terres, donc, et la rando d'Odos.

Départ à 13h sous un soleil parsemé de nuages, direction Bagnères de Bigorre. Echauffement incontournable sur le plat avant d'attaquer les cols. Nous voici au pied du premier, le col des Palomières, que j'ai escaladé il y a peu de temps. Je monte à ma main, en moulinant pas mal, ça me permet de dépasser beaucoup de ceux qui m'avaient largué sur le plat. 

La descente vers Banios est longue et peu pentue, sauf sur le dernier kilomètre où elle titre au moins 10%. Nous obliquons vers notre deuxième col, le Pla de Couret. Pas très long ni très difficile sauf sur les derniers hectomètres. La vue sur les environs est somptueuse, les Baronnies c'est pas mal aussi au printemps.


Nous plongeons littéralement vers le village d'Asque, par une descente de l'ordre du kilomètre et très pentue. Et nous atteignons le pied du col du Couret d'Asque que je grimpe assez fréquemment avec plaisir, mais pas souvent par ce versant.

Il faut maintenant redescendre vers Bulan, très agréable descente pas trop pentue, on n'est dont pas agrippé sur les freins. Nous obliquons vers la gauche sur un long faux plat tantôt montant tantôt descendant en direction de Batsère. J'aime bien cette route, suspendue sur le versant ouest de l'Arros, avec vue sur le versant est, et les villages de Lomné et d'Espèche.

La route serpente ensuite en direction de Sarlabous à travers les bois puis les champs. La descente vers Bourg de Bigorre est longue sur une toute petite route, pentue, très agréable. Le ravitaillement nous y attend, il est le bienvenu.

Nous repartons sur une des rares portions à peu près plate du parcours, au bord de l'Arros. J'aperçois en face de nous la haute colline d'Artiguemy, avec son village perché sur sa crête: il va falloir grimper là-haut... La route démarre à Gourgue. Elle serpente longuement dans la forêt et de ce fait ne grimpe pas énormément: ça ne doit pas dépasser les 6%.

Nous rejoignons Chelle-Spou puis obliquons en direction de Cieutat sur un longue route de crête rectiligne qui entame un peu les organismes fatigués. Au village, nous plongeons dans la redoutable vallée de l'Arrêt, profonde, par une pente sévère : il faudra remonter l'autre coté pour rejoindre Orignac.


On contourne la magnifique église pour  redescendre dans la vallée de l'Arrêt-Darré, moins encaissée que la précédente, et remonter tranquillement sur la crête de la Serre. Elle nous mène par un joli toboggan casse-patte jusqu'au village de Barbazan-Dessus.


Il nous reste à redescendre dans la vallée de l'Adour à Bernac-Debat et rallier notre point de départ où nous attend un casse-croûte bien mérité. Nous avons parcouru 85km et grimpé 1616m.

Belle organisation, très beau circuit, balisage simple mais suffisant, une jolie participation de 260 cyclos.