samedi 29 octobre 2016

Peyriguère

L'automne approche, les couleurs commencent à se préciser.
Un petit tour dans nos petites Baronnies de Peyriguère s'imposait, nous l'avons fait avec Bernard.



Superbe balade...

samedi 22 octobre 2016

La pista de Las Cutas : les miradors d'Ordesa

J'ai encore laissé le vélo à la maison pour retourner, à pied, sur les lieux enchanteurs que nous avons parcouru en VTT il y a quelques années.
Sarvisé, 8h00 : le temps était annoncé grand beau, un plafond nuageux grisâtre nous masque les sommets.
Nous montons en voiture jusqu'à Fanlo, départ de notre randonnée, pour bénéficier d'un horizons plus dégagé : les crêtes de las Cutas sont enrubannées de brume mais on pense que ça peut se lever.

Nous partons donc sur le PR-HU 183 qui monte vers le Cuello de Arenas et la piste des Miradors.
Au menu, environ 1000m de grimpette sur 8km de distance.
On déambule dans un premier temps sur un sentier de crête qui plonge rapidement vers un barranco encaissé : sentier très étroit au milieu des buis omniprésents. Ça descend de cent mètres qu'il faudra bien remonter.
Après la traversée du rio, la remontée est sévère : nous gagnons rapidement 200m de dénivelé dans un pierrier pentu . 

Nous emmergeons finalement sur le sommet d'un mamelon, la Cazuala de Fanlo, et suivons une sente pierreuse qui serpente au milieu des buis, des rochers et des coussins de belle-mère. Le ciel s'est dégagé et nous bénéficions d'un soleil généreux. La vue sur Fanlo est magnifique.
Cet étage passé, nous arrivons en bordure d'une prairie naturelle sèche, parsemée de blocs rocheux, où le balisage est moins évident. Un panneau indicateur nous renseigne sur la séparation des chemins : à droite le col d'Arenas que nous voulons éviter, tout droit vers la piste de las Cutas.



Des piquets en bois avec des bandes jaunes et blanches attirent notre cheminement de loin en loin, ainsi que quelques cairns. L'avancée est facile dès que le sentier est bien marqué, mais ça monte bien.
Enfin la piste est là, nous l'avons atteinte en 2h30. Un troupeau de moutons imposant pâture paisiblement, accompagné de son troupeau de vautours qui attend patiemment sa dîme. Quelques-uns terminent un agnelet qui n'a pas dû se relever assez vite.


Nous suivons la piste de très bonne qualité (des bus y montent les touristes de Nerin, l'été) pour rejoindre notre premier mirador, à quelques kilomètres de là. Malheureusement un méchant brouillard monte à notre rencontre et nous masque la vue.
Et voilà, nous y sommes ! La brume a la bonne idée de se déliter et nous pouvons admirer le spectacle somptueux qui s'offre sous nos yeux.


Nous profitons de cinq minutes d'éclaircie pour mitrailler en tous sens, vers l'ouest et l'entrée du canyon d'Ordesa, vers l'est et le fond du cirque de Soaso, ses cascades et ses murailles. Le tout surplombé des majestueux sommets du Cylindre du Marboré, du Mont Perdu et du Ramoun.
Le brouillard nous enveloppe et nous casse-croutons recroquevillé à l'abri du vent et du froid.
Le soleil réapparait, nous gagnons le mirador suivant en longeant la gigantesque faille du canyon.
Paysage magnifique et changeant, suivant l'humeur du temps et notre position.
Nous sommes maintenant dans l'alignement du fond du canyon, nous pouvons voir au loin la cola del caballo, superbe cascade que nous distinguons, sous le refuge de Goriz, point de départ de beaucoup de randos vers le Mont Perdu.


Il faut penser à redescendre : nous suivrons l'itinéraire de montée, ça va plus vite qu'à l'aller. Nous retrouvons le ciel dégagé à mi-pente.
A peine 2h pour rejoindre la voiture. Il nous reste assez d'energie pour un tour du village de Fanlo, magnifiquement restauré, et profiter d'une vue somptueuse sur la vallée de Bio et au fond, le Sestrales et la Peña Montañesa .


Très belle randonnée, accessible à toute personne en bonne condition. Pas de difficulté technique, balisage bien présent avec quelques manques.

Distance 19km, dénivelé 1200m, altitude maxi 2250m.


dimanche 16 octobre 2016

Montesquiou-Rozes

J'avais reconnu cette balade l'an dernier, mais difficile de regrouper les troupes...
C'est finalement à 5 que nous nous élançons depuis Montesquiou, direction les terres du nord.
Ce qui frappe en premier lieu, c'est l'omniprésence du calcaire : chez nous les maisons sont construites en terre, pour la plupart, ici c'est la pierre, blanche et très esthétique.
Première étape, Caillavet. Ce village, perché sur son rocher de calcaire, nous appelle à chaque fois qu'on passe au pied, mais rarement on y monte.

 clic pour agrandir


Une seule rue centrale, le village n'est pas beaucoup mis en valeur. Seule l'église et son superbe balcon présentent de l'intérêt. Le chemin de ronde, praticable à pied est intéressant.

Nous sommes sur une crête, au bord d'un grand plateau que nous ne quitterons pas avant longtemps. Très sauvage, désert, sec. Nous ne côtoieront des vignes qu'au voisinage de Vic-Fezensac, que nous surplombons à quelques kilomètres. André apprécie particulièrement le relief en toboggan qui nous fait passer de courtes côtes raides en descentes rapides.

Nous ne rencontrons aucun village sur 20km, avant d'arriver à Rozes. Tout petit village, 127 habitants, son château, son église et sa mairie école. Il y a même un parking que J-Pierre reluque pour son camping-car.
Nous rencontrons l'ancien propriétaire du château : il nous raconte son histoire, ses vacances ici lorsqu'il était enfant. Passionné par son sujet. Il nous fait rentrer dans le parc impressionnant avec ses cèdres plus que centenaires et nous renseigne sur la grotte du Padouenc où il jouait avec ses copains.

le château de Rozes

En repartant nous faisons une petite pause à la fameuse grotte, dans son écrin fleuri de cyclamens.


Nous quittons la crête pour plonger dans la vallée de la Baïse, que nous traversons pour remonter sur le coteau suivant. Une petite route confidentielle et très sympathique nous emmène dans la vallée de l'Arranchelan jusqu'à Lézian, et son église perdue au milieu des champs.
La remontée par le chemin d'Herrebouc est longue et pentue, nous en oublions d'admirer la vue. Elle nous conduit au magnifique château éponyme, siège d'une entreprise viticole bio réputée (http://herrebouc.fr/)

Le château de Herrebouc

Pour les amateurs, plein d'activités intéressantes au mois d'octobre.

Nous retrouvons rapidement des chemins plus connus, quelques côtes aussi. Retour par le Brouilh-Monbert, St Arailles et la chapelle de Brétous. Une dernière bosse nous ramène dans la vallée de l'Osse et à notre point de départ.

Superbe après-midi, soleil omniprésent, température douce, 22°C. Un parcours physique de 72km avec 790m de dénivelé.