mercredi 31 août 2016

Col de Tentes (Boucharo)

Il y a quelques années que je n'ai pas pratiqué cette difficile ascension, et ça me démange.
Mercredi semble le jour optimal et nous nous retrouvons, Solange, J-Pierre, Bernard et moi, à Sassis sur le sympathique et confidentiel parking de l'église.
Il est 8h quand nous nous élançons, il fait beau mais nous sommes encore à l'ombre et il fait un peu frisquet.
La première côte, à St Sauveur, est avalée au train, et nous dépose sur l'impressionnant pont Napoléon, désert en cette fin de période estivale.
La route vers Gavarnie est légèrement montante, assez roulante mais émaillée de travaux ici et là. Nous sommes bloqués 3/4h au niveau du Chaos de Coumely, par des travaux de déblayage des roches qui encombrent la route. L'échauffement est foutu, et quand on repart, trop vite à mon goût, j'ai du mal à retrouver mes jambes.
Gavarnie : déjà beaucoup de touristes pour visiter le site. La vrai montée commence ici, 10km à 8,5% de moyenne. Elle est longue, plaisante mais difficile, pour une fois sans vent. Et le paysage autour est somptueux.
Une marmotte m'attend pour m'encourager à la station des Espécières, à 4 km du sommet.


en haut de la station

C'est dur après la station de ski, 2 kms à 9%, les jambes commencent à crier pitié...
Mais j'aperçois le sommet où les copains sont déjà arrivés.


Il fait un peu frais, un hélico au travail nous gâte un peu le moment. Beaucoup de voiture, c'est le point de départ privilégié pour la brèche de Roland et le Taillon. Nous restons au col de Tentes, le chemin aménagé pour gagner Boucharo, à 1 km, n'est pas autorisé aux vélos.

La descente est plaisante, malgré l'état médiocre de la route. La marmotte est toujours au même endroit, pas dérangée par le passage de beaucoup de cyclos.


Somptueuse arrivée sur Gavarnie


Nous sommes bloqués de nouveau par les éboulis : 1h15 cette fois. Heuseusement qu'il y a du soleil !

Nous terminons notre balade par le traditionnel pique-nique, bien à l'ombre de l'église de Sassis.

Nous aurons parcouru 61kms avec un dénivelé de 1534m.


jeudi 25 août 2016

A l'assaut du géant

Malgré une (très) légère inquiétude sur notre capacité à escalader le mythique Col du Tourmalet, nous voilà partis, Solange, J-Pierre et moi, pour cette difficile ascension du géant.
Campan, 7h38, grand beau temps annoncé mais une température caniculaire. Nous nous élançons au lever du jour pour bénéficier d'un température supportable, il fait 16°C.

L'approche vers Ste Marie de Campan est facile et plaisante : paysage bucolique, odeurs de foins coupé. Les paysans ont tout mis par-terre et sont prêts à ramasser.

Premier panneau au pied du col, on en profite pour se mettre à l'aise : col du Tourmalet 16,9km , altitude 2114m. Plus que 1264m à grimper. Les 4 premiers kms sont peu pentus et très roulants, le revêtement est neuf, ça roule tout seul.
A Gripp, ça se gâte, on est partis pour 13km avec des pentes qui oscilleront toujours entre 8,5 et 10%. Bon, on connait, aucune surprise, et c'est parti pour un effort solitaire de presque 2h. Le mieux c'est de penser à autre chose que ses jambes, par exemple en admirant le paysage qui est toujours somptueux. Tout est très vert jusqu'à 1600m, l'ombre et l'altitude se conjuguent pour nous gratifier d'une température idéale pour grimper.
A l'approche de La Mongie, on est dans les 10%, il faut tout ! Je n'ai pas encore utilisé mon 32 dents (celui de derrière bien sûr). Une petite pause à la station, véritable ruche à cette saison, nous permet de nous rafraîchir avant d'aborder les 4kms restant.

Solange pète la forme et je ne la reverrai plus que de loin. La pente me contraint à passer le 32, que je garderai jusqu'au sommet. Toutefois ça monte bien, le souffle est bon et les jambes encore vaillantes. Les derniers 500m sont redoutables, mais l'approche du but les fait oublier.






Après une bonne 1/2h au col, nous replongeons dans la descente. Nous croisons une multitude de cyclos, de toutes les couleurs et nationalités. Il est 11h quand nous passons à Ste Marie, et ça monte encore : ils vont crever de chaud, il fait plus de 30°C !

Retour à Campan, nous avons fait 46km avec 1450m de dénivelé.

samedi 6 août 2016

Le col de Spandelles

Nous arrivons à notre point de départ, Lestelle-Betharram, par une petite route confidentielle autant qu'étroite, qui relie Pontacq à Montaut via St Vincent (D412+D812). C'était la séquence souvenir, j'ai souvent arpenté cette route quand je roulais à Tarbes avec l'ami Serge. Comme l'a dit J-Pierre à l'arrivée : "il était temps qu'on arrive, j'allais faire du beurre!"

Bon, il est 8h00, nous partons pour un col que nous ne pratiquons pas souvent dans ce sens, le Spandelles par Ferrières. Un rude morceau : 11km et une moyenne dépassant les 8%. Mais aussi une superbe montée, restée gravée dans mon souvenir.
Nous gagnons Asson par la plaine, peu de voitures sur la route de Pau. Ça roule tout seul, 6km parfaits pour s'échauffer. Là, direction plein sud, vers Arthez d'Asson et les gorges de l'Ouzom. C'est beau, c'est calme, c'est verdoyant, on est bien dans le Béarn. Les gorges sont encore froides et sombres, il doit faire mauvais l'hiver dans ce coin. La route est roulante et s'élève tranquillement jusqu'à Eschartès, le pied du col.

Les choses sérieuses commencent, et la couleur est vite annoncée : les deux premiers kilomètres sont peu intéressants, raides, et la route en mauvais état. La qualité s'arrange vite, mais pas la pente qui stagne à 8.5%. Le paysage se dévoile, les hauteurs d'Eschartès, sur l'autre versant sont illuminées par le soleil naissant : somptueuses couleurs. Nous rencontrons ici ou là des traces de vie, quelques granges dispersées, l'odeur du foin récemment coupé, quelques chalets pour touristes.


Et ça monte toujours, très régulièrement. C'est un des rares cols où on ne peut pas se reposer dans les lacets, ils sont plus pentus que le reste de la route... Ceux de la Sède sont particulièrement relevés, je passe le 32 et il me faut tout ! Mais le paysage est superbe, les pelouses, bien tondues par les troupeaux sont attirantes.

Un petit passage boisé de superbes hêtres, et c'est le col d' Ansan à 100m de la route. Je me souviens que le sommet est proche. Ça y est ! 1378m et 1130m de dénivelé.



Beaucoup de voitures, c'est inhabituel... Les myrtilles sont là et les cueilleurs aussi.
Nous lézardons un moment au soleil, on se gave du paysage.

La descente est tranquille, pour ne pas prendre froid et profiter du spectacle.
Après Arthez, nous empruntons la rive droite de l'Ouzom pour rallier Lestelle par la Croix des hauteurs. Encore une belle côte, mais l'effort est payant, le panorama est formidable.


Nous continuons sur les hauteurs, avant de plonger vers le sanctuaire par une petite route étroite et pentue.
Et voilà les voitures, le pique nique bienvenu au bord du gave.


Nous avons parcouru 64km avec un dénivelé de 1365m. Et nous nous sommes régalés !


mercredi 3 août 2016

Hourquette d'Ancizan et Col d'Aspin

Sarrancolin 8h00
Nous sommes 13 à nous élancer à la conquête des deux jumeaux : les bleuets Mirandais sont bien représentés, Ste Dode aussi avec JP et Solange.
Il fait grand beau, un peu frais, nous garderons les coupe-vent.
L'approche est rapide, un peu trop à mon goût, je préfère m'échauffer lentement. A la fontaine de Guchen, arrêt général au pied de la montée pour  se mettre à l'aise.
Les plus costauds - et ils sont nombreux dans ce club - veulent en découdre rapidement. Je reste sagement à l'arrière avec Solange, Mathieu et Pascal.
La pente est raide sur les 3 premiers kilomètres, 9% de moyenne, puis ça se stabilise jusqu'au sommet à une moyenne de 7,5 sur les 6 derniers.
La montée est souvent ombragée, mais le passage de la corniche du Coustalet offre une vue somptueuse sur la vallée d'Aure.

la vallée d'Aure (Ancizan, Guchen)

Quelques cyclos me doublent, ce n'est toutefois pas la foule. Au sommet par contre, beaucoup de monde, les cyclos semblent monter plus volontiers par Payolle, c'est plus abordable.

La Hourquette d'Ancizan (1564m)

La vue est sublime, comme toujours. En descendant je ne me lasse pas d'admirer le bucolique plateau des IV véziaux, cet immense plateau herbeux, parcouru par les troupeaux de vaches et de chevaux et dominé par l'Arbizon et le pic de Monfaucon. Nous croisons une multitude de cyclos, c'est impressionnant.
Une petite mais néanmoins pentue remontée vient interrompre cette superbe descente, que nous retrouvons un kilomètre plus loin.
Puis c'est Payolle, très fréquentée à cette période de l'année. Il nous faut remonter les 5 kms du col d'Aspin pour pouvoir récupérer nos véhicules. Les jambes commencent à tirer, et les deux premiers kilomètres à 9% n'arrangent rien. La circulation dense (voitures, motos et cyclos) non plus.
Le col n'est pas loin, nous y sommes rapidement : il fourmille de cyclos et de touristes.


La descente, sous ce soleil et avec cette chaleur, est un régal. La vue est superbe bien sûr.

Regroupement général à Sarrancolin où nous attend un bon repas dans le resto du coin. Et devinez de quoi on parla à table ...

Les chiffres : 58km, dénivelé 1360m, 27°C