jeudi 31 décembre 2015

Fin d'année au balcon : le col d'Azet

Et pourquoi pas l'Azet au jour de l'an ? Cette question, Solange nous la posait il y a quelques jours au sommet de l'Aspin, la douceur de la météo nous incitant à rêver encore un peu.
He bien, ça c'est fait ! Ce n'est pas le jour de l'an, mais il a fallu composer avec le temps et la disponibilité de chacun. Aujourd'hui était sans doute la dernière belle journée de l'année, fallait y aller.

C'est un petit groupe incomplet qui se retrouve au pied de l'Arbizon, à Guchen, pour un départ un peu frisquet vers le Graal... Solange, J-Pierre, Milou et moi. Il fait 8°C mais on compte bien avoir plus chaud au sommet.
Nous gagnons Vielle-Aure par une petite route tranquille avant de traverser St Lary, véritable ruche grouillante de touristes en mal de neige.
La route du col est là, d'abord peu pentue, mais ça se gâte rapidement en approchant d'Estensan, +9%.

 En arrivant à Estensan

La suite oscille en permanence entre 8 et 9%, avec des passages à 12 dans la traversée du village d'Azet. Mais quel spectacle ! Le soleil inonde le paysage de ses rayons obliques et c'est un régal. Où que porte la vue, c'est somptueux, et ça fait oublier la difficulté.
Après Azet, nous traversons un versant sud, on sent la chaleur au fur et à mesure de l'ascension. Le thermomètre affiche rapidement 18°C, et ça continue de monter.


Je me retourne et fais une petite pause pour profiter du paysage : Azet en bas, et au loin, la montée vers le Pla d'Adet, tout au fond, le col de Portet à peine enneigé.

Le col est en vue : je n'ai jamais vu autant de voitures à cet endroit. Et des randonneurs à pied de tous les côtés : ça pique-nique, ça musarde, ça vole en parapente. Tout sauf du ski.


La station de Val Louron est quasi déserte, une petite boucle reste enneigée pour le bonheur des petits débutants.
Au loin, la station de Peyragudes conserve quelques pistes en activité sur les crêtes.


Nous profiterons longuement de ces moments de bonheur, pleins de convivialité et de joie d'être ensemble.

La descente qui nous attend est un véritable plaisir : il fait doux, nous roulons à petite vitesse pour recueillir le maximum de sensations et admirer le paysage qui nous entoure.
A Estensan, nous obliquons vers Camparan pour bénéficier des derniers rayons du soleil. Belle,douce et longue descente qui nous déposera à Bazus, très près de notre point de départ.

Après avoir parcouru 32 petits kilomètres et grimpé 840m de dénivelé positive, nous clôturerons notre superbe journée en dégustant un verre de cidre accompagné de délicieux petits gâteaux maison et des truffes au chocolat.

Bonnes fêtes à tous !

Toutes les photos sont ICI

samedi 19 décembre 2015

Aspin de Noël : un grand cru

La météo douce et ensoleillée qui sévit sur notre région depuis le début du mois, nous a conduit à avancer de quelques jours notre traditionnel pèlerinage au col d'Aspin.

Quelques chiffres pour définir ce cru particulièrement exceptionnel :

7 : le nombre de participants
13°C : la température au départ de Sarrancolin
7km : la distance jusqu'au pied du col, à Arreau
12km : la montée de l'Aspin
6,5% : la pente moyenne des 7 premiers kilomètres
8,2% : la pente des 5 derniers
1h35 : la durée de mon escalade
1489m : l'altitude du col
21°C : la température au col
1h20 : la durée de notre pause photo, pique-nique, sieste


1 : bouteille de bon rosé portée par Milou
10 : le nombre de cycliste rencontrés au col
39km : la longueur de notre balade
860m : le dénivelé positif total

le Pic du Midi

   

40km/h : la vitesse à laquelle Jacky nous a tiré dans la vallée d'Aure

Et ce qui n'est pas quantifiable :
L'exceptionnelle luminosité du paysage,
L'immense plaisir que nous avons eu à partager cette randonnée,
Le superbe gâteau dont Solange nous a régalé à l'arrivée.


Comme le résume si bien Jacky : "que du bonheur!"

jeudi 19 novembre 2015

Randonnée dans le Vic-Bilh

J'avais programmé cette sortie depuis un moment déjà, il fallait trouver un compromis entre beau soleil, indispensable, présence des feuilles de vigne colorées évidemment, et disponibilité de tous les copains.
Trop tard ! Les vignes avaient déjà perdu leurs atours, tout du moins pour la plupart. Nous avons toutefois apprécié les paysages encore très colorés.

Départ de Vic en Bigorre, direction Caixon puis Monsegur (non! pas le château cathare), qu'il faut mériter après la longue et agréable côte, balcon sur la Bigorre.
Nous plongeons vers Vidouze en traversant le Louet. J'appréhende un peu le parcours dans ce secteur, l'omniprésence du maïs a tendance à le rendre fastidieux. He bien non, les maïs ont été ramassés pour la plupart, et la route s'avère très agréable.
On quitte le Louet pour grimper du côté de Moncaup, à Claquet : j'espère qu'on le sera pas, en haut de cette agréable et douce remontée.
Changement de vallée, nous passons le Larcis et musardons sur un excellent revêtement à Corbère-Abères.
Un élégant château du XVIIeme nous arrête le temps de quelques photos. Il est connu pour avoir hébergé la Couturière Coco Channel et le cinéaste Robert Bresson.


Nous poursuivons notre chemin sur la D205, admirant au passage le petit château de Blachon et son curieux pigeonnier, ainsi que l'étonnant clocher de Semeacq.

J'avais en projet de rejoindre la crête vers Mont Disse mais le temps nous est compté et nous resterons à mi-pente en amont du Larcis, sans rien regretter, la route étant très sympa.

Nous sommes à l’extrême nord de notre parcours, nous entamons le retour en remontant sur la route des vignobles. La jolie chapelle de Ste Quitterie, à Aubous, nous permet une petite pause au milieu de la côte.


L'arrivée sur la crête est somptueuse : la vue s'étend sur le vaste vignoble encore coloré, et au fond, mais loin et dans une légère brume, les Pyrénées et Lou Jean-Pierre.

La longue descente vers Aydie est superbe : les vallonnements sont couverts de vignes à perte de vue, malheureusement un peu dénudées. Ça reste beau au voir...

sur les hauteurs d'Aydie

Nous gagnons Madiran que nous contournons par un superbe chemin, le Cami d'Oueil de Bouc. Magnifique passage, derrière les habitations d'abord, puis sur le coteau au milieu des vignes. Nous le suivrons jusqu'à Hagedet, où nous plongeons vers la vallée de l'Adour.
Il nous reste une vingtaine de kms pour rejoindre nos voitures : faut pas traîner, le soleil se couche vite.
Nous avalons la dernière et rude côte de Sombrun, avant de rentrer au train vers Maubourguet puis Vic.

Avec Eliane, André et Jacky, nous avons parcouru 73km avec un dénivelé de 850m. Nous avons pensé à Solange et J-Pierre qui ont "failli" venir avec nous.



mercredi 11 novembre 2015

De Montesquiou à Rozès

Je profite de la belle après-midi de ce mardi pour explorer un futur parcours à proposer à mes amis cyclos.
Départ Montesquiou pour une longue errance vers le nord du département.
La première partie, dans la plaine de l'Osse, est un peu ennuyeuse : je m'y attendais. A revoir si possible. L'avantage c'est qu'elle permet un échauffement sur 16km.
La côte de Caillavet  offre une vue intéressante sur le promontoire où est bâti le village.

 Caillavet

Je ne visite pas le bourg, je l'ai déjà fait plusieurs fois : nous le ferons avec les copains. Je me souviens d'un beau et vieux village, mais peu mis en valeur... Rien à voir avec son homologue d'en face, celui de Roquebrune.

A partir de là, je suis longuement la superbe crête, émaillée de vues plongeantes sur les vallées de Vic Fezensac à l'ouest ou de St Jean Poutge à l'est. Très beau balcon, l'agriculture y est plus variée que dans les bas-fonds. A partir de la RN124, c'est le vignoble qui prend le relais. 
Changement de crête et traversée de la Bèze, pour rejoindre le superbe coteau de Rozès, avec ses vignes, malheureusement dénudées. Je trouve le secteur de Rozès particulièrement esthétique.

Rozès

La route plonge maintenant dans la vallée de la Baïse, près de Beaucaire, avant de remonter sur le coteau d'en face en direction de Castera-Verduzan.
Je quitte la large route pour un chemin oublié de l'équipement mais superbe, qui redescend vers la Baïse au moulin de Bonas, avant de suivre une petite route sauvage le long de l'Arranchelan. Elle se termine aux abords de Lézian, par une rude remontée qui me conduira au surprenant château d'Herrebouc.

 Eglise de Lézian, au loin, Jegun

Herrebouc

Il est le centre du domaine viticole du même nom, réputé pour sa production en bio.
Je poursuis sur la rive de la Baïse, jusqu'à la tour gallo-romaine du Brouilh-Monbert. Là l'itinéraire m'est plus connu : vieille route de l'Isle de Noé, longue remontée vers St Arailles puis chapelle de Bretous.

Une petite variante me ramène dans la vallée de l'Osse et à mon point de départ.

En résumé, un bel itinéraire de 71km, dénivelé 790m.




dimanche 8 novembre 2015

Somptueuses Baronnies 2

Cet automne est véritablement estival dans nos contrées, ce qui est, somme toute, assez fréquent. Je profite de l'ensoleillement et de la douceur des températures, pour m'adonner avec mes amis à notre activité favorite : le parcours des Baronnies en long, en large et en travers. On peut compter sur André pour nous préparer un itinéraire sans cesse renouvelé. Je me demande s'il existe encore des chemins que nous n'avons pas emprunté...

notre guide es-Baronnies

Départ de Bourg de Bigorre. Nous nous échauffons dans le long faux plat de la vallée de l'Arros, émaillé de quelques bosses assassines, jusqu'à Esparros. Parcours particulièrement esthétique, sur tout du côté d'Espèche  et de Lomné.
Impossible de passer près d'Arrodets sans la pause traditionnelle au village


Premier col, le Couret d'Asque est l'occasion pour les jeunes et ceux qui croient l'être encore, de se tester sur les 2 derniers kilomètres de la montée. La descente vers l'Esqueda est superbe et colorée, un vrai régal.
 Deuxième col, le col de la Pède, exige 5 km d'efforts, lui aussi parsemé de passages à fort pourcentage. La récompense est au bout.

Lies près du col de la Pède

Une très longue descente, et c'est la somptueuse traversée dans les bois vers Castillon. Incontournable !
Elle nous amène au pied du village de Bettes : les habitués se souviennent de son nom, sa côte est redoutable. Mon pentomètre affiche 16% dans la première rampe, puis 17% dans la deuxième : aie, aie...
C'est quasiment la dernière et le retour vers Bourg, notre point de départ, s'effectue presque en roue libre.
Encore une magnifique édition, de 45km avec un dénivelé de 930m.
Merci à Laetitia, Eliane, J-Yves, André, Milou, Bernard, Jacky, J-Pierre, de m'avoir accompagné.


vendredi 30 octobre 2015

Somptueuses Baronnies

Les couleurs d'automne sont déjà bien présentes dans notre Gers, le vent commence même à disperser ces atours flamboyants. Il est temps de penser à nos traditionnelles virées dans les Baronnies.
Nous nous retrouvons à Avezac-Gare par une belle et lumineuse matinée, il fait 19°C, la journée sera belle.
Direction plein sud, vers Avezac, puis Prat. Nous constatons vite que nous sommes en retard, les châtaigniers ont déjà perdu leurs feuilles : heureusement le paysage est encore très contrasté.
La route vers Lahitte est comme toujours un enchantement, que ce soit dans les bois de hêtres aux couleurs chatoyantes ou au milieu des prairies, où se révèle un panorama extraordinaire : on ne s'en lasse pas...

du côté de Lahitte

La plongée vers l'étroite vallée de l'Arros est un régal pour les yeux, nous freinons pour faire durer le plaisir.
Remontée vers Batsère, puis direction Escot, en passant par le petit col de Batserole et la rude côte d'Oussan.
André propose de redescendre vers la vallée de l'Esqueda, longue, sauvage, déserte, que nous remonterons jusqu'à Banios : au pied du petit mais raide col du Pla du Couret.

arrivée de JP au Pla du Couret

Nous profitons du superbe endroit pour la pause pique-nique que tout le monde espère.

Toute l'équipe sous les yeux concupiscents de Martine et Martin

Ça repart pour une descente scabreuse vers Asque, d'autant que Jacky casse son câble de frein arrière, heureusement sans problèmes : nous avons du rechange dans nos sacoches et le mal est vite réparé.

On remonte vers le Couret d'Asque par une longue et agréable traversée boisée pour replonger de nouveau vers les profondeurs de la naissance de l'Arros, sombres et froides.
Une petite pause à Laborde est l'occasion d'échanger avec quelques personnes du cru, puis nous nous dirigeons vers Esparros.
Le col de Coupe est au-dessus de nous : nous engageons la longue escalade, jamais très pentue (6%), dans un environnement très ouvert et esthétique. Nous devons bifurquer vers Castet d'Esparros, à 2km du sommet : mes jambes étant là, et ayant pris un peu d'avance sur les derniers, je décide de pousser jusqu'au col. J'ai un peu présumé du temps nécessaire pour cet extra et je me retrouve à la traîne...
Retour rapide par les hauteurs de Labastide, sous les rayons rasant du soleil couchant. Il fait encore 21°c.

Encore une belle édition à accrocher au tableau des souvenirs. Nous avons parcouru 50km avec un dénivelé de 1130m

cliquez sur l'image pour agrandir le circuit

lundi 26 octobre 2015

Week-end VTT à Ainsa

André nous avait mis l'eau à la bouche en nous parlant de sa reconnaissance d'itinéraires VTT à Ainsa. Il a fallu attendre 6 mois pour concrétiser la chose. Et c'est parti pour un week-end somptueux, mêlant effort, découverte, amitié et convivialité.
Samedi matin 24 octobre - circuit n°3 (bleu-rouge)
Après 2h30 de voyage, nous voici à pied d'oeuvre sur le grand parking de la haute ville d'Ainsa. Ce n'est pas le grand beau, un timide soleil a du mal à percer un couvercle laiteux. Le massif du Mont Perdu veille sur nous au loin, ainsi que la proche et écrasante Peña Montañesa.


Nous partons pour un circuit de 22km qualifié de bleu avec quelques nuances de rouge : exactement ce qui convient à la majorité du groupe. Nous sommes 10, dont 2 "jeunes" qui risquent de s'ennuyer un peu avec nous.


Premier arrêt après 1km de vélo à la Cruz Cubierta, curieux édifice sensé commémorer une bataille entre chrétiens et musulmans pour libérer Ainsa. Photos.


La partie rouge de l'itinéraire commence là, pas bien longue : un sentier monotrace joueur qui s'enfonce dans la végétation, dans un premier temps, puis, un peu plus acrobatique, le long d'un ravin érodé légèrement impressionnant. Chacun le descend à sa main (ou à son pied, pour ceux qui préfèrent).


Nous continuons sur une longue piste caillouteuse, peu roulante, bordée de ravines omniprésentes ou traversant des bois de pins, qui nous conduit à un petit col, derrière le Tozal del Costellar, à presque 900m.
Très belle vue sur les alentours et au loin le lac de Mediano.
Nous plongeons dans une vertigineuse descente, cassante, qui nous amène au joli village de San Vicente et sa magnifique église.


La descente vers Labuerda sur le goudron est rapide et sympathique. Nous rentrons aux voitures par les bords du Rio Cinca et remontons par le single ludique de la Cruz Cubierta.


La randonnée se clôt par l'inévitable pique-nique, un des moments appréciés de la journée.
Nous avons roulé 21km avec un dénivelé de 450m.

Samedi après-midi - circuit n° 5 (bleu)
Même pas le temps d'un petit cluque, André nous bouscule pour repartir sur les chemins du Sobrarbe.
Nous suivons le Rio Cinca sur quelques kilomètres, balade reposante avec vue magnifique sur le massif du Mont Perdu et Las Tres Sorores.


Nous quittons le rio pour escalader une première marche menant au plateau d'El Plano, le bien nommé. Une deuxième marche sévère nous dépose au superbe village de El Pueyo de Araguas ,dont nous visitons les ruelles étroites et secrètes.



Une dernière grimpette nous conduit sur les hauteurs de la Puntilla, sauvage, dernier bastion au pied de la Peña Montañesa.


Nous abordons maintenant, sur de jolies pistes roulantes, les toboggans causés par chaque passage de rio. Aie, les jambes! Les moins affûtés sont contraints de poser le pied à terre.


La descente vers Ainsa se fait dans le lit d'un rio, un peu piegeux par endroits.
Nous remontons sur le vieux village, en admirant au passage la magnifique Plazza Major, pour une fois en partie libérée des peu esthétiques voitures.


Retour au campement, nous avons parcourus 22km avec un dénivelé de 460m.
Le circuit d'Ainsa ici

Dimanche 25 octobre - circuit n° 6 de Fiscal

Grand beau temps, couleurs d'automne somptueuses, la journée sera belle.
Nous nous rendons à Fiscal, 25km à l'ouest d'Ainsa, pour le départ d'un circuit qualifié de facile.


Beaucoup de goudron dans une première partie, mais sur de petites routes sauvages et colorées, personne ne s'en plaint. D'autant que le relief est accentué, et nous retrouvons rapidement à presque 900m au village de Planillo. Superbe, de belles cheminées aragonnaises, des vieilles pierres, une vue magnifique sur la montagne.


Nous rejoignons le village abandonné de Janovas en suivant une magnifique crête qui surplombe le canyon de la Tenalla. Elle se termine par une belle descente vers le Rio Ara.


Janovas, le village sauvé des eaux mais ruiné

Notre retour dans la vallée du rio Ara est ponctué de quelques erreurs, le balisage n'étant pas au top. Ça nous permet d'augmenter un peu le dénivelé ... Nous en rajoutons encore une petite couche en remontant à Albella.
La fin du parcours est roulante, ponctuée de passages de rios absorbés dans l'élan, traversant une lande colorée ressemblant à la Taïga.
Nous retrouvons nos voitures et repartons pique-niquer près de la passerelle suspendue de Colgante, que nous avons traversée tout à l'heure. Nous avons roulé 22km avec 410m de dénivelé.



Un grand merci à André pour ce magnifique séjour, merci à Eliane pour lui avoir rafraîchi la mémoire de temps à autre, merci à tous mes compagnes et compagnons, Solange, J-Pierre, Patrick, Francis, Jacky, Milou, Fred, merci à Claire pour sa patience.

Jeff

samedi 17 octobre 2015

La ronde de Mouchès

Nous avons parcouru ce superbe itinéraire au mois d'avril, alors que la nature commençait tout juste de s'éveiller. Cette fois, les couleurs d'automne, encore timides, réchauffent les panoramas omniprésents tout au long de l'après-midi (voir le compte-rendu d'avril).
Peu de commentaires à ajouter, si ce n'est le plaisir sans cesse renouvelé de parcourir le balcon du Chapitre, de jouer à saute-mouton sur les toboggans de Lasseran et d'admirer le paysage du côté du bois d'Auch.
Le long chemin de crête qui nous mène à Ordan-Laroque laisse un souvenir vivace, sans parler de la traversée somptueuse du village fleuri.


La petite route qui chemine en fond de vallée de l'Aulloue est agréable et reposante. Nous la laissons pour attaquer le retour vers Biran, magnifique village médiéval. Nous y sacrifions à la classique visite du donjon.


Les toits de Biran

Le retour par le chemin de l'Archevêque est un must : une crête superbe, sauvage, qui nous amène à Monbert et son bel ensemble féodal.
L'impressionnante plongée vers la Baïse et le superbe moulin de Mazères signent la fin des difficultés. C'est sur une route peu bosselée que nous parcourrons les derniers kilomètres, en admirant au passage le gué et la jolie chapelle du Berdot.
Nous étions 8 cet après-midi, René et J-Yves se sont joint à nous. Nous avons parcouru 66km, avec un dénivelé non négligeable de 710m.
Merci André pour tes parcours somptueux...

lundi 28 septembre 2015

Randonnée en Astarac

Ce n'est pas la première mais on ne s'en lasse pas. Il est vrai qu'on ne l'avait pas faite depuis un moment. La randonnée vers Puymaurin est le prototype de la rando à ne pas manquer.
Personne ne s'y est trompé, puisque l'intégralité des troupes était présente : il manquait toutefois Louis qui ne peu plus se permettre ce genre de fantaisie. A moins qu'un VAE ne lui redonne des jambes, et le coeur qui va avec... Louis se rappellera sans doute qu'il a fait ce périple avec nous en 2009 (voir compte-rendu).
Nous l'avons refait plus récemment  en 2011 (compte-rendu).

C'est donc une belle après-midi qui nous attend et qui démarre à Masseube : grand beau temps, 22°C.
L'itinéraire nous conduit par la vallée du Gers d'abord, puis par la longue et douce montée vers Bézues, sur la crête qui surplombe le lac de l'Astarac. Nous la suivrons longtemps, par Arrouède et Mont d'Astarac, plein sud. On distingue au loin les Pyrénées, légèrement embrumées.

Changement de direction aux abords de Casterets, nous faisons une petite incursion dans les Hautes Pyrénées. La côte qui nous attend est sévère : André passe son petit plateau, je m'empresse de l'imiter. Tout le monde à l'air en forme, on arrive groupé au village.
La balade se poursuit sur une magnifique crête qui nous offre une vue fantastique sur les coteaux proches, Boulogne/Gesse blottie sur son mamelon, et la montagne en toile de fond.
A St Blancard, on est en terrain connu : malgré cela nous ne nous étions jamais arrêtés près du superbe château. Nous nous rattrapons cette fois et nous documentons sur l'origine et l'histoire du bâtiment. Pour faire simple, disons que sa naissance remonte au Xe siècle mais qu'il a subi de multiples transformation au fil des temps, ce qui explique qu'il ne ressemble plus du tout à ce château fort qu'il était au moyen-age.



Nous repartons vers l'est en plongeant vers le lac de la Gimone, et remontons à Lunax, en Haute-Garonne.
Le manoir du village attire toujours l'oeil et l'objectif.


La curieuse église de Nénigan nous étonne, elle n'a plus (ou pas ?) de clocher. Celui-ci donne vraiment l'impression d'avoir disparu...
Le village de St Ferreol de Comminges (hé oui, nous sommes dans le Comminges, étonnant, non!) apparait au loin, mais très haut, perché sur son coteau. La côte qui y conduit est d'abord facile, mais devient rapidement escarpée. Rien ne nous arrête, nous arrivons tous au sommet : là commence ce pourquoi André fait tant de kilomètres, un long toboggan, alternance de courtes et raides descentes, suivies de leur symétrique montant. Le jeu c'est de descendre le plus vite possible, pour remonter sans pédaler : ça ne marche pas à tous les coups!

Une dernière longue et impressionnante descente nous amène au pied de Puymaurin, que nous rejoignons par une rapide et douce remontée.


Il est temps de penser au retour, vers l'ouest toute. On sait ce qui nous attend : une succession de longues côtes, pas difficiles mais usantes. Nous passerons ainsi celle de Monbardon, puis Monties. Un peu de plat en suivant l'Arrats jusqu'à Moncorneil pour terminer par la dernière côte qui nous ramène à notre point de départ.
Très joli parcours, mais faut des jambes : que 65km mais 950m de dénivelé.
Merci à tous mes compagnes et compagnons, Solange, Eliane, J-Pierre, André, Jacky, Bernard.