jeudi 29 novembre 2018

Une dernière dans les Baronnies

On n'est vraiment pas en avance cette année : une dernière dans les Baronnies fin novembre, c'est rarissime.
Le temps s'y prêtait, luminosité, douceur de la température. On s'est fait un dernier plaisir en parcourant ces sublimes paysages.

 dans la descente du Couret d'Asque

 JP se restaure au col de la Pède

 du côté d'Argelès-Bagnères

 le beau balcon de Castillon

Notre circuit : 44km et 1050m de dénivelé

Les couleurs d'automne commençaient à être sérieusement fanées, mais le plaisir est resté le même.
Une nouveauté : pour éviter l'effroyable côte entre Castillon et Bettes (on a plus 20 ans!), nous avons contourné le village par la superbe petite route boisée et colorée qui retourne vers Uzer, bien connue de nos montures, avant de remonter sur Bettes par la D26, la "grand'route" qui traverse les Baronnies. Montée longue, usante et peu roulante de 2km à 7%, sans aucune vue et sans aucun intérêt. C'était notre dernière difficulté, et il était temps !

lundi 19 novembre 2018

Les coteaux de Jurançon

J'en rêvais depuis un moment, il était temps de programmer cette rando : le temps s'annonçait beau, la température fraîche, et les feuilles de vignes n'attendraient pas plus longtemps.
Rendez-vous à midi à Artiguelouve avec quelques copains (et copines). C'est le brouillard qui nous a accompagné pendant tout le trajet et qui stagne sur le village.
On prend le temps de casse-croûter puis on se prépare. André et Eliane n'ont pas le moral et préfèrent rentrer à la maison. Patrick et moi estimons qu'on n'a pas fait 80 bornes pour rien et on enfourche nos montures : ça va bien se lever quand même!

Le circuit que nous empruntons est officiel, mais je l'ai modelé à ma convenance pour éviter la longue portion sur la rocade de Pau et la longue boucle du coté de Monein. Il nous reste quand même 1km sur la rocade, mais la circulation est modérée. On la quitte à Laroin en direction de la côte de Mercé qui doit nous amener sur les coteaux, 150m plus haut. Elle commence par 600m à 14%, dur, dur ! puis continue sur encore 1km avec des rampaillous sérieux. Belle mise en jambe ! (J'avais prévu de ne pas la monter si Eliane avait été là).

Nous sommes maintenant sur la crête, plein sud, et dans un brouillard qui nous laisse deviner la beauté des lieux. Nous survolons Jurançon et continuerons cette direction jusque sur les hauteur de Gan.

la chapelle de Rousse

La direction s'inverse à partir de là pour redescendre longuement vers Laroin, où le ciel bleu commence à montrer le bout de son nez.
Nouveau changement de direction, il faut remonter sur le coteau voisin vers St Faust. Longue montée, agrémentée de rayons de soleil qui font resplendir les feuilles dorées de la vigne.

sur les hauteurs de St Faust

Au km 34 il fait beau, la montagne commence à se préciser, peut-être verrons-nous le "Moussu" ? Nous repartons vers le nord, tendance descendante, avant de plonger vers Lacommande, haut lieu du vin de Jurançon. Les vignes sont omniprésentes et illuminent le paysage.
Il faut remonter une longue côte vers Cuqueron, la pause au sommet nous permet de contempler le panorama et de prendre quelques photos.

Du côté de Cuqueron












La route plonge vers Parbayse, joli village coquettement arrangé, et nous traversons la Baïse. J'aurais pas cru qu'elle venait jusque là...
Dernière côte jusqu'au petit col du château d'Abos puis nous plongeons dans la plaine du Gave, à Arbus avant de rejoindre Artiguelouve, sur le plat.
Nous avons parcouru 62km avec un dénivelé de 1020m. Fallait les jambes !

Très belle randonnée, à refaire par beau temps pour en profiter au maximum. Elle s'est terminée à la voiture, avec une bonne bouteille de jus de pomme : le litre y est passé à deux.

petit clin d'oeil à André et Eliane qui verront un jour ce qu'ils ont manqué


mercredi 14 novembre 2018

Somptueuses Baronnies

Avec un peu de retard par rapport aux autres années, nous entamons nos traditionnels périples dans les Baronnies Pyrénéennes.
La météo clémente, la sécheresse résiduelle, ont fait que les feuilles d'automne ont tardé à changer de teinte. Et puis tout d'un coup, c'est parti, la nature explose de multitudes de couleurs, le moment rêvé pour les parcourir.

Départ classique à Avezac-Gare, on plonge dans les profondeurs de l'Avezaguet, heureusement ensoleillées. La température est exceptionnellement douce, 18°C, la rapide descente n'arrive pas à nous refroidir.
La remontée est raide en traversant Avezac, elle s'adoucit du côté de Prat et se termine à l'approche de Lahitte : déjà 5km de côte, c'est les Baronnies.
C'est le moment d'une première pause admirative : malheureusement certains arbres, les hêtres en particulier, ont déjà perdu leur parure, la couleur générale en pâtit.

La descente vers l'Arros est superbe, le sous-bois est flamboyant grâce aux rayons solaires.


 La nouvelle longue côte nous permet de franchir un premier col, le Cot de Batserole et de retrouver la route d'Escot après un rude raidillon.
Deuxième pause pour admirer le paysage mêlant les tons verts, jaunes et roux.


Une très longue et très esthétique descente nous amène à Bourg de Bigorre : le panorama est à tous les tournants.
Nous remontons la vallée de l'Esqueda, puis celle du Cilh vers Asque et le col du Couret d'Asque. Col facile, peu pentu, escaladé par une route tranquille et très colorée. On sacrifie à la pause traditionnelle à l'aire de pique-nique, un peu avant le col. Paysage superbe.

La vallée d'Asque

La descente vers Bulan est magnifique sous le soleil, elle s'assombrit au pied d'Arrodets, hameau que nous rejoignons au prix d'une belle côte, pour le plaisir du site.
Un beau chemin, au pied de Laborde, nous conduit à Lomné, puis une route traversière nous mène sur les hauteurs d'Esparros. Voici la route du col de Coupe, que nous laisserons à 2km du sommet pour retrouver nos voitures.

Encore une belle balade dans ces somptueuses Baronnies, avec de la chaleur, du soleil et une belle bande de copains.
On a parcouru 49km et un dénivelé de 1000m.

samedi 3 novembre 2018

Les ponts noyés revisités

J'avais apprécié le parcours des Ponts Noyés que j'avais fait il y a quelques semaines, et je m'étais promis d'y amener les copains.
On profite d'une belle mais fraîche après-midi pour se retrouver à St Michel et parcourir cet itinéraire. Toutefois, certaines portions de celui-ci me paraissaient ennuyeuses, et j'ai retouché quelque peu le tracé, en fonction des possibilité du terrain.

La première partie est parcourue paresseusement jusqu'à la chapelle de St Clamens, sur cette petite route sauvage que j'ai beaucoup appréciée.


J'aime peu la route vers Mirande, aussi j'ai adopté une route parallèle mais plus confidentielle qui passe au-dessus de Berdoues, du côté de l'aérodrome. Nous contournons de la même façon la ville de Mirande avant de rejoindre notre premier pont noyé à Mouchès.
Le deuxième n'est pas bien loin, il enjambe la Petite Baïse près de l'Isle de Noé, et nous donne accès à la poutge qui longe le pied du coteau jusqu'à Lamazère.
Le tracé rejoint ensuite la grand route des Trouettes que nous devons suivre sur 4km. Je tiens absolument à éviter cette portion sans intérêt, il y a peu de solutions pour cela : à part le cyclo-cross.
J'ai repéré un passage qui longe la Baïse mais pas sûr qu'il soit goudronné. Nous l'empruntons, il est revêtu sur 100m, le reste est un chemin de terre lisse et herbu. Bon, on continue...
La qualité du chemin est très variable, il n'est pas plat et ça glisse un peu dans les pentes. Mais la moitié du groupe s'en tire très bien. L'autre moitié est nettement moins à l'aise, mais tout le monde rejoint la route après 1km de cross.


Nous traversons la 21 au pied de Miramont d'Astarac, et nous dirigeons vers le château de Beaulieu qui refuse de se dévoiler. Un peu de grand route à Idrac, puis nous rejoignons le cours de la petite Baïse, que nous suivons jusqu'à Lapalu.

Le château de Lapalu

Je n'avais pas vu le pont noyé de Lapalu la dernière fois, il est en dehors de l'itinéraire. Nous faisons le détour nécessaire pour voir notre 3eme pont noyé.


Nous quittons la rivière à proximité de Moncassin où nous attend une jolie côte. Nous ne sacrifions pas cette fois à la visite au tumulus que nous connaissons bien, mais continuons plein sud sur la crête qui nous conduit au "Pelou".
Plongée sur St Elix et remontée sur la chapelle de Theux, par une petite route que j'ai préférée à la normale.
Nous nous contentons d'admirer la chapelle sur sa butte, le soleil est bas, il faut rentrer avant la nuit.
La crête de Sauviac, jusqu'à St Ost, est vite avalée, et nous plongeons vers notre dernier pont noyé, sur la Baïsole.
Les 6 derniers kilomètres sont tout plats, sur une route perdue au milieu des champs. Il commence à faire frais, 8°C, et on ne traîne pas pour rejoindre les voitures.
On a parcouru 66km avec un dénivelé de 580m.

Très belle balade, sur des routes sauvages et dépaysantes. Il faudra partir un peu plus tôt une autre fois pour mieux profiter des derniers kilomètres.