mardi 19 novembre 2019

Somptueuses Baronnies

Ça  fait un moment déjà que nous attendions le bon créneau météo pour profiter de nos chères Baronnies. Il pleut sans discontinuer depuis le début du mois et le vélo est resté au garage.
Aujourd'hui un superbe beau temps est annoncé, il faut le saisir et partir.
On se retrouve à 7 à Avezac-gare, à midi. Le temps est parfait, un peu frais (6°C) mais agréable.
La descente vers l'Avezaguet est fraîche, nous la négocions prudemment. La remontée au soleil vers Avezac est plaisante, ainsi que la petite route qui nous conduit à Prat.
Nos vélos tournent d'office vers Lahitte, ils se rappellent que c'est le plus joli balcon des Baronnies.


 Nous nous y arrêtons pour jouir du spectacle dont nous profitons tout le long de la petite route.
Après une longue descente, nous longeons l'Arros en direction d'Espeche. Le chemin de traverse qui nous mène à Lomné est superbe, on se régale des contrastes entre les près très verts et les arbres colorés.
On poursuit vers Laborde, ses rues en pente, très forte pente (14% à l'église). Puis l'incontournable village d'Arrodets où une petite halte s'impose avant d'aborder le col du Couret d'Asque.


Le col est là-haut, 3km de grimpette assez régulière et de pente raisonnable. Nous plongeons ensuite vers l'Esqueda en profitant de la superbe vue sur la vallée d'Asque.


Au moulin d'Esqueda, nous entamons la longue montée vers le petit col de Cot det Hoo et le village de Bettes. Belle remontée à Castillon, suivie d'une magnifique route en balcon où nous prenons le temps d'admirer le paysage sur l'ouest des Baronnies.

La descente sur Bonnemazon est longue, émaillée de quelques 'coups de cul' assassins. Elle prélude à la rude remontée vers Benqué en traversant un bois de hêtres flamboyant au soleil rasant de fin d'après-midi. La côte continue vers Molères, le Pas de Molères, puis Tilhouse qui marque la fin des pentes sévères.
Le retour vers les voitures est frais, 5°C, et ennuyeux : heureusement rapide.

Nous sommes tous satisfaits de notre balade, des souvenirs plein les yeux. Les jambes ressentent les 50km parcourus avec 1200m de dénivelé.


Finde Español

Dernières journées lumineuses de cette fin d'Octobre, nous en profitons pour une incursion en territoire Espagnol, à l'invitation d'André.
Au menu, randonnée pédestre dans le canyon du Mascun, à Rodellar, dans le parc naturel de la Sierra de Guara.
Nous étions à Rodellar il y a peu de temps, à vélo, et la vue du canyon, en contrebas, nous avait attirés : nous y voila.


Après une descente assez rapide vers le rio Mascun, nous allons suivre longuement un parcours humide mais sans difficultés, dans le fond des gorges encaissées. C'est le royaume des mordus d'escalade, les parois verticales sont d'un attrait certain. Nous y verrons aussi des amateurs de Slackline installer leur matériel pour traverser le canyon.
Quant à nous les terriens, nous randonnerons dans cet univers étonnant, entourés de reliefs curieux, résultats de l'érosion multimillénaire. Le cheminement s'effectuera souvent les pieds dans l'eau, pas d'autre passage que le rio.











Cette chaussure renversée marquera la fin de notre randonnée, il est temps de faire demi-tour.




Sur le chemin du retour, nous verrons nos funambules traverser le canyon à 70m de hauteur, et sur une longueur de plus de 100m.

 

Retour en voiture vers Ainsa où nous dormirons au camping Peña Montañesa. Le lendemain, sur le chemin du retour, nous bifurquons vers Tella puis Revilla, par une longue route sinueuse.
C'est le point de départ d'une randonnée sur les hauteurs des gorges d'Escuain.
Très belle balade, sans difficultés, à part un retour un peu "montagne" que Dany a eu du mal à digérer.



Au retour nous visitons la petite église de Revilla, superbement nichée sur le flanc de la montagne.


Cette "fin de semana" se termine par un pique-nique commun, beau moment de convivialité.