vendredi 29 juillet 2016

Hautacam - Col de Tramassel

Ha !... la montagne, ça commençait à me démanger, mon dernier col date de un mois 1/2.
Le beau temps finissant par arriver, pas pour longtemps, je lance une invitation aux copains pour la montée de Hautacam. Pas le plus facile, mais un des plus beaux, de par la vue qu'il dispense tout au long de son escalade.

Départ 8h de la gare de Lugagnan, il fait un peu frais, aussi nous rejoignons le pied du col par la route au lieu de la voie verte, nous nous réchaufferons plus vite. Nous c'est J-Pierre et Solange, toujours là pour les bons coups, un peu inquiets sur leur condition.

8km et une demi-heure plus tard, nous sommes à pied d'oeuvre à Ayros-Arbouix. Plus que 15km à grimper!
Le profil est sérieux, quasiment 8% de moyenne, plusieurs kilomètres à 10%. Bon, on le connait bien, ça va le faire.
La longue montée, émaillée de petit villages coquets et sympas, suit un axe nord-sud pendant la majorité du parcours, nous surplombons en permanence la large vallée du gave de Pau, au-dessus d'Argelès-Gazost.
La vue est somptueuse et nous distrait de l'effort.


On reconnait au loin le pic de Bazes, que nous avons visité à VTT, le col du Soulor où nous étions il y a peu de temps.

Je me sens bien, ça coince un peu dans les pourcentages supérieurs à 10%, mon vélo est un peu lourd et les jambes un peu vieilles... Mais ça passe, et je me paye le luxe d'ignorer mon pignon de 32 dents , et de relancer assez souvent. J-Pierre est devant, bien sûr, et Solange m'accompagne, moins à l'aise que d'habitude.
Nous nous retrouvons au parking de la station, il nous reste 1km1/2 à grimper pour rejoindre la crête et les pistes de VTT et de ski de fond. Nous sacrifions à la pause traditionnelle, le lieu se prête parfaitement à la méditation devant le paysage grandiose.


Les derniers lacets de Hautacam

Nous nous gavons longuement du spectacle, avant de poursuivre notre balade pour rejoindre le col de Tramassel, par les crêtes, sur une piste engazonnée spécialement tondues par les animaux en estive.

sur la crête de Tramassel

Nous retrouvons la civilisation et les voitures au col. Les aménagements pour le ski restent heureusement discrets et ne gâchent pas trop le lieu.

La descente s'annonce rapide, mais roulante et agréable. Nous la gérons pour limiter la fraîcheur et profiter encore de la vue sur la vallée en contrebas. Nous retrouvons rapidement nos voitures où nous attend un pique-nique bienvenu.




dimanche 24 juillet 2016

Labastide-Paumès 2016

J'avais aimé l'an passé, alors j'y suis retourné !
Le temps est moins beau que la dernière fois, il a même un peu plus dans la nuit. Mais ça va s'arranger.
Je suis comme d'habitude dans les premiers inscrits, et sans doute le premier sur la route. J'ai étudié l'itinéraire, il parait moins tarabiscoté qu'en 2015, et surtout moins pentu...
Après la longue plaine du Touch, nous grimpons vers Lilhac et rejoignons une route de crête un peu large à mon goût, mais vraiment plaisante (la D3 qui relie Ciadoux à Rieumes). La vue est malheureusement nulle sur la montagne, mais le paysage est très sympa, éclairé par les fleurs de tournesol omniprésentes.

Ambax

Je craignais une route de crête casse-pattes, comme on en a l'habitude par chez nous, il n'en fut rien. Quasiment 25km d'une belle route peu fréquentée, roulante et jamais ennuyeuse. Elle est interrompue à Riolas par un copieux ravitaillement.

On la quitte du côté de Sajas, où je suis passé récemment avec Samatan, puis c'est Savères et la plongée vers le Touch.

Savères

Il faut remonter sur le coteau d'en face, à Labastide-Clermont, avant d'emprunter une superbe petite route qui nous conduit à Berat. La remontée vers Le Fousseret suit d'abord le canal de St Martory, que l'on ne voit pas beaucoup, puis s'élève doucement au-dessus de la plaine de la Garonne. Très joli coin.
On traverse au passage la village de Bois de la Pierre.

Bois-de-la-Pierre

Le retour par Pouy de Touges est bosselé et les jambes commencent à se faire sentir. Les derniers kilomètres, dans la vallée du Touch, léger vent de face, permettent de boucler les 91km avec 770m de dénivelé.

Belle balade, beau soleil à partir de 10h, balisage parfait. 262 cyclos inscrits, dont Aimé et Edmond, les inséparables Dupont...


samedi 16 juillet 2016

Avec les Bleuets jusqu'à Simorre

Les Bleuets Mirandais parcourent aujourd'hui leur circuit "le plus difficile de l'année". Je les accompagne pour 75km et un dénivelé sérieux de plus de 1000m. Au menu, la traversée de tous les coteaux  jusqu'à Simorre, et bien sûr les mêmes au retour.
Nous nous élançons à 10 de la place centrale de Mirande, envahie par les stands commerciaux de la country : pas trop matinaux, les festivaliers, nous ne seront pas trop gènés.
Direction plein est : des coteaux nous allons en avaler quelques-uns, Lamaguère, Loubersan, Noailhan, Seissan, Las Moulères, Tachoires et Simorre. On a déjà grimpé 530m sur 32km!


Un peu de plat à Simorre avant de remonter tous les coteaux, via Meilhan. Nous sommes maintenant côté boubée, les pentes sont plus longues mais plus douces. Hormis le passage du village de Meilhan où nous attend un méchant 9% sur 500m.
Je commence à peiner un peu à l'approche de Bellegarde, mais la longue descente sur Masseube permet de reposer les jambes.
Allez, encore trois longues côtes, St Arroman, le Pélou et la croix blanche de Theux, que je monte assez bien (mais pas trop vite...). Nous voici à St Michel, Mirande 10km, sur le plat. Je crois pouvoir souffler mais le groupe mène un train soutenu, et je dois m'accrocher pour rester dans les roues.
Un pot à l'arrivée efface toute la fatigue, ce fut une belle matinée ensoleillée.