Randonnée Fédérale de Samatan

Il faut se les gagner ces randonnées du dimanche matin ! Lever à 5h du matin pour démarrer sur le vélo à 7h.
Le temps est gris, il fait frais, je suis le premier à m'inscrire pour le circuit de 90km.

Le circuit est varié, il emprunte souvent des routes de crêtes, casse-pattes mais avec des panoramas sympas.
La grisaille estompe malheureusement les couleurs.
Je me souviendrai de quelques beaux monuments, des clochers inhabituels dans leur architecture, beaucoup de construction en brique.

 château de Savères

église de Savères

 église de Sajas

église de St Loube

J'ai noté l'état lamentable de la D7 en bas de Savères : elle vient d'être refaite avec un revêtement si rugueux, carrément bosselé, qu'il est très inconfortable d'y rouler. J'invite le responsable de la DDE à y faire un tour à vélo...

La randonnée à réuni 126 participants, les ravitaillements étaient copieux et variés (mais j'y suis arrivé le premier...), le fléchage parfait (peinture de couleur sur la route). Nous avons parcouru 92km avec un dénivelé de 870m.

Séjour cyclo en Aveyron

André nous invite pour une escapade cyclotouriste de 3 jours, basée au départ d'Entraygues sur Truyère (prononcez entraïgues si vous ne voulez pas être pris pour un parisien).
Le menu, préparé par Eliane, s'annonce salé : le pays n'est pas plat... mais nous aimons cela !

Arrivée mardi soir après 5h de route, et regroupement sur l'aire de camping-car d'Entraygues. Je suis venu à bord d'un camping-car avec Jacky, Solange et J-Pierre avec le leur, ainsi qu'Eliane et André. Nous nous retrouvons avec plaisir autour d'un pique-nique partagé, suivi d'une balade touristique dans la ville.

Mercredi 22 juin : Entraygues - circuit des lacs

Départ vers 8h30 sous un soleil généreux : la journée sera chaude, la météo annonce 32°C.
Nous retiendrons de cette balade des paysages superbes, des senteurs enivrantes (les foins sont fraîchement coupés), des forêts denses mêlant châtaigniers, hêtres et sapins.
Et encore le lac de la Selves, enchâssé au fond de sa vallée, et le réservoir de Montezic où nous goûterons une sieste méritée.

Et surtout des côtes longues, longues, heureusement de pente modérée (5%), mais aussi des descentes en rapport, assorties de vues somptueuses sur la vallée de la Truyère.

Très belle journée, rendue épuisante du fait de la chaleur et du dénivelé : 78km et 1320m de dénivelé.

Jeudi 23 juin : Entraygues - Conques

Un peu plus de plat aujourd'hui, en principe, mais les hasards de la balade vont gonfler sérieusement la note.
Départ vers la vallée du Lot, direction plein ouest. On a entendu dire que le village du Fel était à voir, ça tombe bien on passe à côté. 4,5km de côte sérieuse : ça oscille autour de 10-12% sur plusieurs kilomètres.
On a donc le temps d'admirer le petit vignoble (VDQS) en terrasse, exposé plein sud sur des pentes impressionnantes. Très beau paysage, le village est mis en valeur avec goût. A voir absolument.

L'étape suivante nous conduit à Conques, village réputé de pèlerinage, qu'il faut se gagner également avec une rude montée d'un peu plus d'un kilomètre. Mais quelle récompense ! Le site est superbe, nous le parcourons lentement.
Petite gâterie avant de s'éloigner, nous escaladons le belvédère de Bancarel pour bénéficier d'une vue plongeante sur le site de Conques.

La vallée du Dourdou que nous suivons est pittoresque, encaissée ou ouverte sur des terres rouges. Les eaux de la rivière sont rougeâtres, les berges sont rouges. Nous la quittons pour amorcer notre retour, via Villecomtal, où nous prenons un long repos pour laisser passer la canicule.
Encore une côte de 11km puis c'est la plongée vers Entraygues, nichée au confluent du Lot et de la Truyere.

Nous avons parcouru 97km avec un dénivelé de 1135m.

Vendredi 24 juin : Estaing - Bozouls

Nous rejoignons Estaing en voiture pour ce circuit. La vue sur le ce minuscule village, groupé autour de son château, est véritablement somptueuse.
Il nous faut sortir de la vallée du Lot pour gagner Bozouls. La longue côte ne nous prend pas au dépourvu. Le fameux "Trou de Bozouls" nous attend : nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre, la surprise est totale devant cette curiosité géologique. Nous nous y attardons longuement, curieux d'en faire le tour. Magnifique !

La balade se poursuit, traversant des causses ou des régions plus agricoles, prairies parsemées de fleurs variées. Une pause "bidon" nous permet de découvrir le charmant village de Montrozier, son château et son église.
Il fait encore très chaud, une ombre bienvenue nous accueille à St Affrique du Causse, pour un casse-croûte et une petite sieste.
Le retour nous fait passer par le joli balcon de Roquelaure, perché au dessus de la vallée du Lot. Nous découvrons par hasard, la fameuse "coulée de lave", surprenant amas basaltique résultant de l'effondrement des orgues.

La vallée du Lot nous ramène à notre point de départ par de petites routes confidentielles.
Nous avons parcouru 74km avec un dénivelé de 940m.

Conclusion

Magnifique séjour, fait de découvertes, d'effort, mais aussi de convivialité.
Un merci particulier à Eliane pour la préparation de ces itinéraires, et à Solange pour son implication dans l'intendance du groupe.
Merci à mes compagnons pour ce très bon moment.

La Commingeoise et le col de Menté

Nous sommes invités, ce dimanche, par le club de Clarac, pour participer à la Commingeoise.
Le temps ne s'annonce pas terrible et il fait frais, mais le menu est alléchant : les inconditionnels de la montagne sont tous là.
A 7h30 nous partons sur le circuit noir, 95 km et 1600m de dénivelé. Difficulté principale, le col de Menté, que nous n'avons pas gravi depuis plusieurs années.
Le début est facile, vallonné, bucolique : nous roulons souvent sur la voie cyclable de la Garonne. Nous admirons au passage la merveille de la région, la basilique de St Bertrand de Comminges.

Puis c'est la vallée de l'Ourse, qui s'élève en pente douce jusqu'à Mauléon-Barousse. Première côte pour rejoindre Cazarilh, suivie d'une très longue descente vers la vallée de la Garonne. Nous la suivons jusqu'à St Beat, village que j'ai trouvé plus beau qu'avant les fameuses inondations de 2013.
Nous voici au pied du Col de Menté : on sait ce qui nous attend, le profil annonce 10km et 9% de moyenne, aie, aie...
Bon, là, c'est chacun pour soi, et la troupe est rapidement disséminée : J-Pierre et sa prothèse toute neuve, André et son genou tout vieux, sont devant. Solange mène un bon train derrière eux. Moi je m'accroche comme je peux, devant Eliane qui ferme la marche.
Je ne sais pas combien de temps ont mis les premiers, il m'a fallu 1h30 pour atteindre le sommet. J'y arrive en bon état, mais c'était long et très difficile. Le ravitaillement qui nous est proposé est le bienvenu.

 au sommet du col de Menté, 1350m

La descente est longue, les doigts sont engourdis par le froid, 12°C. Elle est rendue délicate à cause d'un gravier qui vient d'être récemment et généreusement répandu.

A Sengouagnet, André propose de nous raccourcir, il n'a pas trop envie de faire le grand tour. Il nous propose donc de couper par le col de Buret et le col des Ares. Bon, deux cols de plus, mais la route que nous connaissons bien est sympa. Buret, 2km, est vite avalé. Le col des Ares est plus long, 6km, et les jambes commencent à tirer... Je regarde mon compteur, les kilomètres défilent et nous sommes encore loin de l'arrivée : on commence à se poser des questions sur le raccourci.

André, dans sa sagesse, a voulu nous éviter de rentrer par la grand-route de Luchon. Il nous a donc concocté un itinéraire très sympa, mais tordu et bosselé. On a même droit à un petit col supplémentaire, le Pas du Bouchet, au dessus de St Pé d'Ardet.

Genos, Boucou, Bruncan, Garnère, vous connaissez ? Nous non plus, mais ça nous amène à Barbazan et à 5km de notre point de départ. Que nous rejoignons à bonne allure sur la route de Luchon.

On est bons derniers évidemment, mais nous sommes reçus agréablement par les organisateurs.

Belle organisation, fléchage parfait, beau circuit. Ils ont reçu environ 130 cyclos.

Et nous, nous avons terminé la journée comme les Gaulois, autour d'un bonne table, sans sangliers mais au bord de la Garonne.

Les chiffres : 12°C au départ, 12°C au Menté. André a fait mesquin, je n'ai fait que 98km ! avec tout de même 4 cols et 1813m de dénivelé.

Cols du Soulor et de l'Aubisque

Encore une superbe balade, sous un soleil radieux, au milieu des prés odorants et parmi les multiples fleurs printanières.

sur la route d'Arrens

 pause bidons à Arrens

Le Soulor

 le cirque du Litor

au sommet de l'Aubisque

En chiffres : départ de la porte des Gaves à Agos-Vidalos

69km allez-retour, 1580m de dénivelé

Cols de Ris et de Peyresourde

La journée est annoncée belle, mais ça ne se voit pas encore. A 8h00 à Arreau, il fait gris et frais.
La route de Bareilles n'est pas plate et nous tombons bien vite la veste, avant d'aborder les derniers kilomètres du col de Ris.
On sacrifie à la pause rituelle au sommet, malheureusement la vue est bouchée...
Nous descendons tranquillement vers Bordères-Louron pour ne pas avoir froid, et enfin, le soleil commence à pointer ses rayons, timidement d'abord, puis généreusement au pied du col de Peyresourde.

Les panneaux annoncent 9kms de montée, souvent autour des 8% : bon, on se déleste de nos vêtements, on engage le petit plateau et on attaque vaillamment.

Bon revêtement, belle route : la vue sur les sommets enneigés est somptueuse tant qu'on roule vers le sud, on longe des petits villages sympas. Ça s'est beaucoup construit ou rénové, souvent avec goût.

Bifurcation vers l'est, du côté de Germ, la vue est plus rétrécie mais les prés couverts de fleurs sont magnifiques : narcisses, asphodèles, vipérines forment un ensemble coloré du plus bel effet.

Enfin c'est le col, toujours un peu décevant à cause de son absence de panorama.

vue sur le col d'Azet

Nous décidons de redescendre par Peyragudes, le paysage est plus ouvert. Ça remonte environ deux kilomètres puis on redescend doucement vers la station : pas désagréable...

Peyragudes (versant Peyresourde)

Le panorama est somptueux sur toute la vallée en contrebas et les sommets environnants. La pente est plus raide que par l'autre côté, on passe du 13% !

Nous descendons rapidement jusqu'à Estarvielle, où André propose de faire le tour du lac de Génos-Loudenvielle. C'est plus physique, mais tellement plus beau ! Quelques petites bosses assassines parsèment l'itinéraire.

Un pique-nique convivial nous attend aux voitures, après 53km et un dénivelé de 1307m. Nous le prenons sur la pelouse en bordure de la Neste du Louron.

J'ai passé un excellent moment avec Solange et Eliane, André et J-Pierre, vivement le prochain col...