dimanche 27 mai 2018

Hourquette-Aspin

Une grisaille tenace laisse le moral en berne à mon départ de la maison. Rendez-vous est fixé à Arreau pour une virée en montagne, j'espère que le soleil sera au rendez-vous.
La magie opère dès le plateau de Lannemezan, il fait beau à Luthillous.

Les copains m'attendent à l'endroit habituel. On ne sait pas encore ce que l'on va faire comme col, mais on va le faire...
Finalement André se décide pour la dilogie habituelle, la montée de la Hourquette d'Ancizan suivie de l'Aspin.

Après un échauffement sommaire de 5 km par Grézian et la jolie chapelle du Bouchet, nous atteignons le pied du col à Guchen.









Les premiers kilomètres sont rudes, j'en ai gardé le souvenir, 8 à 9%, mais je me souviens que les suivant sont plus abordables, 7,5%.
On mouline donc, en admirant le paysage dans les rares ouvertures de la forêt. Les bas-côté sont fleuris, asphodèles, orchidées, ancolies.
Après 10 km, voici le col : nous avons monté jusqu'alors au soleil, mais de vilains nuages apparaissent soudainement et un vent violent nous bouscule.

La descente vers les 4 Véziaux est délicate, le vent nous freine dans la pente et nous déséquilibre dans les virages. Dans la remontée d'Artiguaux, il nous pousse tellement qu'on peut se laisser aller sans pédaler.

A Payolle, le soleil est revenu, nous étions un peu inquiets...
Il reste à remonter les 5km de l'Aspin. Nous nous y attelons sans tarder. En ce qui me concerne, les deux premiers km se passent bien, la suite est une peu plus laborieuse : les champions sont déjà loin, Solange me double, puis Eliane. Je profite de son passage pour m'accrocher et nous terminons ensemble au sommet.



On ne s'éternise pas en haut, le temps menace, le vent est là et la pluie pas loin.
La descente est rapide, on prend toutefois le temps d'admirer les pentes couvertes d'asphodèles en fleurs.


Nous retrouvons le soleil à Arreau, ce qui nous permet de partager un pique-nique très sympa.

On a parcouru 43km avec un D+ de 1343m

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mardi 22 mai 2018

A mi Pelopin !

Dimanche de Pentecôte, j'ai laissé mon vélo tout seul à la maison pour rejoindre la famille en Espagne, près de Broto.
Difficile de rester plusieurs jours sans rien faire, sinon boire et manger. La journée est annoncée orageuse à partir de 14h, mais le ciel est bleu ce matin. Nous décidons, ma belle-sœur, mon beau-frère et moi, de partir pour une randonnée vers le village abandonné de Yosa et de pousser jusqu'au Pelopin, un pic de 2007m à la position bien dégagée.


Nous partons du camping de Oto où nous séjournons, et empruntons le GR15 qui rejoint le village de Otal, via Yosa. Le chemin est étroit, pratiquement toujours dans les bois, mais quelques clairières et éclaircies permettent de profiter du paysage, sur le cirque de Yosa et la crête qui le domine ou encore derrière nous, sur Broto et Oto.



Le sentier se redresse rapidement et reste très pentu jusqu'aux abords de Yosa, village en ruine mais avec un bâti en pierre encore bien conservé. Nous sommes partis de 890m et nous sommes à 1350m. Le pas de mes compagnons est leste et je suis comme je peux, mais à mon rythme.
Le GR chemine maintenant à découvert, entre les buis et les murets de pierre, c'est magnifique. Mais de plus en plus pentu ! Nous obliquons vers la crête au niveau du Tozal del Pueyo, où j'ai pique-niqué il y a 2 ans par une belle journée ensoleillée. J'en garde le souvenir d'une vue somptueuse sur le Monte Perdido et ses deux sœurs. Malheureusement, aujourd'hui le ciel s'encombre de nuages et les hauts sommets nous sont invisibles.

le sommet est caché derrière le premier pic enneigé et nous  grimpons par l'arête à droite

Nous sommes à 1600m, il nous en reste 400 à gravir, et Jos et JJ décident de les grimper tout droit, en suivant l'arête NE du Pelopin. Nous rencontrons un groupe d'Espagnols qui ont le même but, et tout le monde se motive pour atteindre le sommet rapidement. Je reste derrière, pas le choix. La pente est très raide, 330m de dénivelé en 1 km, 33% de moyenne. Je tiens à peine debout !! JJ me cède un bâton de marche qui m'aide à me stabiliser.
J'ai le temps de souffler de temps à autre, et j'en profite pour admirer ces magnifiques fleurs de montagne qui parsèment la pelouse : gentianes printanières, orchidées mauves et jaunes (orchidée sureau), potentille dorée.

                           

Il m'a fallu 3 heures pour arriver au sommet du Pelopin, je ne suis pas mécontent de moi, le vieux n'est pas encore foutu !

Nous partageons un casse-croûte mérité, nous échangeons des photos avec les sympathiques Espagnols rencontrés. Et nous profitons du paysage, limité à cause du plafond nuageux. Au Nord, la crête découpée de Tendenera, à l'Est nous identifions nettement la piste de Las Cutas qui longe les miradors d'Ordesa.

 Linas de Broto, en bas, et la Sierra de Tendenera, en haut

tout au fond, Oto puis Broto

Il faut penser à redescendre, l'orage menace. Direction plein sud, la pente est douce jusqu'au Puerto de Yosa, où nous retrouvons notre GR15.
Les vaches, déjà à l'estive, occupent une partie du passage et nous obligent à naviguer au milieu des "coussins de Belle-mère" pour les éviter. La descente devient rude à partir du Tozal del Pueyo, caillouteuse, pleine de marches qui usent les genoux. Jos nous a quittés pour rejoindre Oto par les crêtes, plus propices à une avancée en petite foulée...Je suis JJ qui m'apprend à descendre avec les bâtons, ça soulage les articulations.

La pause à Yosa est la bienvenue, mais il faut vite repartir pour échapper à la pluie. Le chemin est rugueux, comme à la montée, mais c'est plus usant. Nous arrivons enfin au campement, content de cette balade réussie.
Nous avons parcouru 16km avec un dénivelé positif de 1200m.

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jeudi 17 mai 2018

Randonnée des acacias

André a profité de cet après-midi ensoleillée pour nous convier à une randonnée originale.
Rendez-vous est fixé à St Michel, où nous aurons plaisir à voir la troupe habituelle presque au complet.

L'échauffement, progressif, sur un faux plat montant, est parsemé de coups de culs violents jusqu'à Duffort.
Nous plongeons vers la Baïsole avant de grimper la première côte sérieuse qui nous dépose à Guizerix.
Ce jeu de saute-mouton va se poursuivre jusqu'à Mont d'Astarac, en traversant successivement la Baïse, la Gèze puis le Gers. Les jambes commencent à chauffer !

Nous continuons sur la crête, plein nord : un vent léger nous contrarie un peu. Il ne nous empêche par d'admirer ce curieux pigeonnier sur les hauteurs de Chélan.


Nous entamons le retour, vers Panassac, une longue et douce remontée de 4km jusqu'à Samaran. La petite route de crête que nous empruntons pour retourner, plein sud, vers Monlaur-Bernet, est un peu casse-pattes, elle nous permet d'admirer les œuvres d'un artiste sur bois, spécialisé dans la sculpture d'animaux.


La descente sur Ponsan-Soubiran est rapide, mais nous ralentissons pour traverser cet esthétique village.
La boubée suivante nous conduit aux abords de Cuelas, puis de St Ost. A Sauviac, nous sentons l'écurie : elle sera d'autant plus vite retrouvée que la fin est toute plate, ça nous change...

Une surprise nous attend à l'arrivée : le bar des nazes a réouvert dans de nouveau locaux, et Eliane nous a préparé des beignets d'acacia pour fêter l'occasion. C'est comme d'habitude un grand moment de convivialité qui clôture cette superbe randonnée.
Merci à Eliane pour cette gâterie, merci à André pour cette balade et merci à tous mes compagnons pour cette belle après-midi partagée.

Les chiffres : 62km, 780m D+, 20°C.


vendredi 4 mai 2018

Fleurs de mai

Nous nous lamentons sur la qualité de la météo, mais la nature continue son bonhomme de chemin.
Voici quelques fleurs de saison, glanées au bord des routes.



Orchidée
abeille

Muscari
                                                                                                                                                   
 Orchidée Ustulata

Orchidée Sérapia

Jacobée (Séneçon)