dimanche 30 décembre 2018

Magnifique fin d'année au col d'Azet

Ce n'est pas encore la tradition, mais ça pourrait bientôt le devenir. C'est en effet la troisième fois que nous nous accordons ce privilège de gravir le col d'Azet sous un grand soleil et en période des fêtes de l'an.

Nous sommes partis de Miélan sous un brouillard épais, qui nous a enveloppé jusqu'aux abords de Luthillous. Et puis le soleil éblouissant nous est apparu brutalement, nous permettant d'apprécier le spectacle de la montagne toute proche.
La bande de 7 copains se regroupe à Guchen, au pied de l'impressionnant Arbizon, bien dénudé cette année. Il fait frais, 5°C, mais le soleil généreux nous autorise une petit pique-nique convivial.
A 12h35, c'est parti, direction plein sud vers Vielle-Aure puis St Lary. Beaucoup de monde dans les rues, autour du marché. Il faut occuper les touristes, faute de neige.
Km0. Nous quittons la D929 pour emprunter la route du col. Les deux premiers kilomètres sont à l'ombre, les bas-côtés sont gelés, le thermomètre marque 2,5°C. Mais la douce chaleur musculaire qui commence à nous envahir, nous fait passer sans souffrir.
Km2. Sailhan, le soleil est là et ne nous quittera plus jusqu'au col. Nous nous arrêtons pour nous mettre à l'aise, adieu vestes et vêtements chauds, le maillot du club et un tee-shirt technique suffiront.


Un premier kilomètre à 9% nous attend au pied du village d'Estensan. A partir de là, il nous reste 9km à une moyenne de pente de 8%. Mais c'est tellement beau, tellement ensoleillé, tellement calme, que nous montons tranquillement, encore groupés pour l'instant, et en respirant le bien-être.

Km3. Après Estensan, un passage à 11% nous rappelle que ça ne sera pas de tout repos. Et à Azet, la traversée du village et ses 12% laisse quelques traces dans les jambes. Les plus gaillards d'entre nous s'arrêtent près de l'église pour regrouper la troupe.


Km6. C'est reparti pour les cinq derniers kilomètres, relativement réguliers, avec toutefois un avant dernier kilomètre à 6% qui est apprécié de tous. Il fait bon, 14°C au soleil, la vue est splendide de tous les côtés, et chacun monte à son rythme en profitant de l'instant présent.
Personnellement, c'est un col qui me réussit bien en général, et que j'adore, tellement il est beau. Je ne suis pas le seul, d'ailleurs, car nous rencontrons beaucoup de cyclos qui ont eu la même idée que nous. Nous faisons des émules ! Et je ne connais rien de plus beau que ce soleil d'hiver.

Km11. Voilà le col, les trois plus costauds sont déjà là, les derniers y seront bientôt. C'est une première hivernale pour Jacky, et il arrive en pleine forme .


Nous prenons le temps d'apprécier le paysage, sans neige, la vue est somptueuse de tous les côtés. On aperçoit quelques pistes de ski ouvertes au col de Portet, à l'ouest, et bien peu à Peyragudes, à l'est. La station de Val-Louron est déserte.



On redescend sur le coup de 15h, pas trop vite pour profiter du paysage. Fred, le plus jeune de la troupe, nous tire à un train soutenu dans les derniers kilomètres de plat de la vallée de la Neste.

Ça restera  un très bon souvenir, un de plus, de notre belle bande de copains et de nos pérégrinations montagnardes. On a parcouru 33km avec un dénivelé de 832m.
Bonnes fêtes et Bonne Année à tous!


dimanche 23 décembre 2018

l'Aspin de Noël

Nous avons commencé cette escalade hivernale en 2006, on peut donc parler de tradition maintenant.
Cette année encore la météo était favorable, il n'a donc pas été difficile de mobiliser la troupe pour ce grand moment de plaisir.
Rendez-vous à 12h30 à Sarrancolin, nous sommes 7 garçons et filles, il fait grand soleil, légèrement voilé, et la température est de 14°C. Un petit nouveau nous accompagne pour cette édition : le président des Bleuets Mirandais.
Nous nous élançons motivés pour les premiers kilomètres de plat jusqu'à Arreau. Solange est en tête et son rythme nous laisse à penser que ça ne va pas traîner...

Au pied du col, il nous reste un peu plus de 11km à escalader. Bon, ce n'est pas le col le plus difficile, mais compte-tenu de son exposition, c'est le plus adapté à cette balade hivernale.
Les deux premiers kilomètres sont à l'ombre et sans intérêt : dès que nous retrouvons le soleil, une petite pause nous permet de nous mettre à l'aise. Notre expérience nous rappelle que nous avons toujours chaud en montant.

Et le plaisir de cette route ensoleillée, superbe balcon sur la vallée de la Neste, nous prend immédiatement, d'autant que les premiers kilomètres sont peu pentus : 6%. Nous prenons le temps d'admirer le paysage tout autour de nous, les sommets enneigés, le col de Ris au loin, la hourquette à notre gauche.
A partir du 7eme kilomètre, ça devient sérieux. Il fait 18°C et la pente s'accentue brutalement pour flirter avec les 10% sur un kilomètre. Je le passe bien, mais le paye dans les suivants : une méchante douleur dans l'articulation de la cuisse me handicape et me contraint à lever un peu le pied. Je laisse filer mes compagnons et termine les derniers kilomètres (8%) à l'économie. Mais la joie d'être là est toujours présente et je rejoins le col avec un immense plaisir.

Les copains m'attendent, il en reste trois derrière moi qui ne tardent pas à nous rejoindre.



Surprise ! Pascal qui était lesté d'un sac à dos généreux, nous sort de celui-ci une bouteille de champagne pour fêter l’événement.



Nous avons célébré cette superbe balade comme il se doit : Bonnes fêtes à tous !

Le ciel s'est voilé de plus en plus et la température a fraîchi. Il fallait penser à redescendre, pour retrouver un soleil plus généreux et un plaisir aussi grand qu'à la montée.

Jean-Pierre s'est fait un dernier plaisir, une fois dans la vallée, en nous ramenant à un train soutenu vers notre point de départ.

Un grand merci à tous mes compagnons pour cette somptueuse balade. Et pourquoi pas l'Azet à la St Sylvestre, si le temps le permet...

jeudi 29 novembre 2018

Une dernière dans les Baronnies

On n'est vraiment pas en avance cette année : une dernière dans les Baronnies fin novembre, c'est rarissime.
Le temps s'y prêtait, luminosité, douceur de la température. On s'est fait un dernier plaisir en parcourant ces sublimes paysages.

 dans la descente du Couret d'Asque

 JP se restaure au col de la Pède

 du côté d'Argelès-Bagnères

 le beau balcon de Castillon

Notre circuit : 44km et 1050m de dénivelé

Les couleurs d'automne commençaient à être sérieusement fanées, mais le plaisir est resté le même.
Une nouveauté : pour éviter l'effroyable côte entre Castillon et Bettes (on a plus 20 ans!), nous avons contourné le village par la superbe petite route boisée et colorée qui retourne vers Uzer, bien connue de nos montures, avant de remonter sur Bettes par la D26, la "grand'route" qui traverse les Baronnies. Montée longue, usante et peu roulante de 2km à 7%, sans aucune vue et sans aucun intérêt. C'était notre dernière difficulté, et il était temps !

lundi 19 novembre 2018

Les coteaux de Jurançon

J'en rêvais depuis un moment, il était temps de programmer cette rando : le temps s'annonçait beau, la température fraîche, et les feuilles de vignes n'attendraient pas plus longtemps.
Rendez-vous à midi à Artiguelouve avec quelques copains (et copines). C'est le brouillard qui nous a accompagné pendant tout le trajet et qui stagne sur le village.
On prend le temps de casse-croûter puis on se prépare. André et Eliane n'ont pas le moral et préfèrent rentrer à la maison. Patrick et moi estimons qu'on n'a pas fait 80 bornes pour rien et on enfourche nos montures : ça va bien se lever quand même!

Le circuit que nous empruntons est officiel, mais je l'ai modelé à ma convenance pour éviter la longue portion sur la rocade de Pau et la longue boucle du coté de Monein. Il nous reste quand même 1km sur la rocade, mais la circulation est modérée. On la quitte à Laroin en direction de la côte de Mercé qui doit nous amener sur les coteaux, 150m plus haut. Elle commence par 600m à 14%, dur, dur ! puis continue sur encore 1km avec des rampaillous sérieux. Belle mise en jambe ! (J'avais prévu de ne pas la monter si Eliane avait été là).

Nous sommes maintenant sur la crête, plein sud, et dans un brouillard qui nous laisse deviner la beauté des lieux. Nous survolons Jurançon et continuerons cette direction jusque sur les hauteur de Gan.

la chapelle de Rousse

La direction s'inverse à partir de là pour redescendre longuement vers Laroin, où le ciel bleu commence à montrer le bout de son nez.
Nouveau changement de direction, il faut remonter sur le coteau voisin vers St Faust. Longue montée, agrémentée de rayons de soleil qui font resplendir les feuilles dorées de la vigne.

sur les hauteurs de St Faust

Au km 34 il fait beau, la montagne commence à se préciser, peut-être verrons-nous le "Moussu" ? Nous repartons vers le nord, tendance descendante, avant de plonger vers Lacommande, haut lieu du vin de Jurançon. Les vignes sont omniprésentes et illuminent le paysage.
Il faut remonter une longue côte vers Cuqueron, la pause au sommet nous permet de contempler le panorama et de prendre quelques photos.

Du côté de Cuqueron












La route plonge vers Parbayse, joli village coquettement arrangé, et nous traversons la Baïse. J'aurais pas cru qu'elle venait jusque là...
Dernière côte jusqu'au petit col du château d'Abos puis nous plongeons dans la plaine du Gave, à Arbus avant de rejoindre Artiguelouve, sur le plat.
Nous avons parcouru 62km avec un dénivelé de 1020m. Fallait les jambes !

Très belle randonnée, à refaire par beau temps pour en profiter au maximum. Elle s'est terminée à la voiture, avec une bonne bouteille de jus de pomme : le litre y est passé à deux.

petit clin d'oeil à André et Eliane qui verront un jour ce qu'ils ont manqué


mercredi 14 novembre 2018

Somptueuses Baronnies

Avec un peu de retard par rapport aux autres années, nous entamons nos traditionnels périples dans les Baronnies Pyrénéennes.
La météo clémente, la sécheresse résiduelle, ont fait que les feuilles d'automne ont tardé à changer de teinte. Et puis tout d'un coup, c'est parti, la nature explose de multitudes de couleurs, le moment rêvé pour les parcourir.

Départ classique à Avezac-Gare, on plonge dans les profondeurs de l'Avezaguet, heureusement ensoleillées. La température est exceptionnellement douce, 18°C, la rapide descente n'arrive pas à nous refroidir.
La remontée est raide en traversant Avezac, elle s'adoucit du côté de Prat et se termine à l'approche de Lahitte : déjà 5km de côte, c'est les Baronnies.
C'est le moment d'une première pause admirative : malheureusement certains arbres, les hêtres en particulier, ont déjà perdu leur parure, la couleur générale en pâtit.

La descente vers l'Arros est superbe, le sous-bois est flamboyant grâce aux rayons solaires.


 La nouvelle longue côte nous permet de franchir un premier col, le Cot de Batserole et de retrouver la route d'Escot après un rude raidillon.
Deuxième pause pour admirer le paysage mêlant les tons verts, jaunes et roux.


Une très longue et très esthétique descente nous amène à Bourg de Bigorre : le panorama est à tous les tournants.
Nous remontons la vallée de l'Esqueda, puis celle du Cilh vers Asque et le col du Couret d'Asque. Col facile, peu pentu, escaladé par une route tranquille et très colorée. On sacrifie à la pause traditionnelle à l'aire de pique-nique, un peu avant le col. Paysage superbe.

La vallée d'Asque

La descente vers Bulan est magnifique sous le soleil, elle s'assombrit au pied d'Arrodets, hameau que nous rejoignons au prix d'une belle côte, pour le plaisir du site.
Un beau chemin, au pied de Laborde, nous conduit à Lomné, puis une route traversière nous mène sur les hauteurs d'Esparros. Voici la route du col de Coupe, que nous laisserons à 2km du sommet pour retrouver nos voitures.

Encore une belle balade dans ces somptueuses Baronnies, avec de la chaleur, du soleil et une belle bande de copains.
On a parcouru 49km et un dénivelé de 1000m.

samedi 3 novembre 2018

Les ponts noyés revisités

J'avais apprécié le parcours des Ponts Noyés que j'avais fait il y a quelques semaines, et je m'étais promis d'y amener les copains.
On profite d'une belle mais fraîche après-midi pour se retrouver à St Michel et parcourir cet itinéraire. Toutefois, certaines portions de celui-ci me paraissaient ennuyeuses, et j'ai retouché quelque peu le tracé, en fonction des possibilité du terrain.

La première partie est parcourue paresseusement jusqu'à la chapelle de St Clamens, sur cette petite route sauvage que j'ai beaucoup appréciée.


J'aime peu la route vers Mirande, aussi j'ai adopté une route parallèle mais plus confidentielle qui passe au-dessus de Berdoues, du côté de l'aérodrome. Nous contournons de la même façon la ville de Mirande avant de rejoindre notre premier pont noyé à Mouchès.
Le deuxième n'est pas bien loin, il enjambe la Petite Baïse près de l'Isle de Noé, et nous donne accès à la poutge qui longe le pied du coteau jusqu'à Lamazère.
Le tracé rejoint ensuite la grand route des Trouettes que nous devons suivre sur 4km. Je tiens absolument à éviter cette portion sans intérêt, il y a peu de solutions pour cela : à part le cyclo-cross.
J'ai repéré un passage qui longe la Baïse mais pas sûr qu'il soit goudronné. Nous l'empruntons, il est revêtu sur 100m, le reste est un chemin de terre lisse et herbu. Bon, on continue...
La qualité du chemin est très variable, il n'est pas plat et ça glisse un peu dans les pentes. Mais la moitié du groupe s'en tire très bien. L'autre moitié est nettement moins à l'aise, mais tout le monde rejoint la route après 1km de cross.


Nous traversons la 21 au pied de Miramont d'Astarac, et nous dirigeons vers le château de Beaulieu qui refuse de se dévoiler. Un peu de grand route à Idrac, puis nous rejoignons le cours de la petite Baïse, que nous suivons jusqu'à Lapalu.

Le château de Lapalu

Je n'avais pas vu le pont noyé de Lapalu la dernière fois, il est en dehors de l'itinéraire. Nous faisons le détour nécessaire pour voir notre 3eme pont noyé.


Nous quittons la rivière à proximité de Moncassin où nous attend une jolie côte. Nous ne sacrifions pas cette fois à la visite au tumulus que nous connaissons bien, mais continuons plein sud sur la crête qui nous conduit au "Pelou".
Plongée sur St Elix et remontée sur la chapelle de Theux, par une petite route que j'ai préférée à la normale.
Nous nous contentons d'admirer la chapelle sur sa butte, le soleil est bas, il faut rentrer avant la nuit.
La crête de Sauviac, jusqu'à St Ost, est vite avalée, et nous plongeons vers notre dernier pont noyé, sur la Baïsole.
Les 6 derniers kilomètres sont tout plats, sur une route perdue au milieu des champs. Il commence à faire frais, 8°C, et on ne traîne pas pour rejoindre les voitures.
On a parcouru 66km avec un dénivelé de 580m.

Très belle balade, sur des routes sauvages et dépaysantes. Il faudra partir un peu plus tôt une autre fois pour mieux profiter des derniers kilomètres.


jeudi 25 octobre 2018

Randonnée des 5 cols

André propose de monter le col de Couraduque, que nous avons un peu oublié depuis de nombreuses années. C'est l'occasion idéale pour rejoindre le Soulor par les crêtes, et je lui propose de grimper avec le VTT.
Nous profitons de la dernière journée estivale du mois d'octobre, pour réaliser cette boucle que nous connaissons bien.
Départ 13h00 d'Arras en Lavedan. Les 6 premiers kilomètres jusqu'à Aucun sont un faux plat irrégulier, un peu casse-pattes pour un échauffement. Et il fait chaud !


Le pied du col est là, j'avais oublié la sévérité de sa pente : ça commence par 2,5 km à 9%. On est de suite dans le bain. La pente s'adoucit ensuite pendant un petit kilomètre, avant de s'élever de nouveau pour rester autour des 8%. La vue est superbe, la route en bon état. Mais le VTT ne facilite pas la montée...
Heureusement l'escalade est courte, 6,4 km et je suis au col en 1 heure.


La montée au col de la Serre est courte mais rude : 1 km à 9%, et la piste n'est pas très roulante. Une pente plus longue et plus douce nous conduit au col de Bazès, au pied du pic éponyme. Très joli coin !


Une longue traversée en faux plat, terminée par un raidard, nous dépose au col de Cantau, là aussi un très joli belvédère.


Le reste de la piste, sur 5 kilomètres, nous fait passer à côté du col de Soum et de son joli lac couvert de roseaux. Nous y avions pique-niqué en 2007 et en 2011. Puis nous longeons en surplomb, le somptueux cirque du Lithor, avant d'arriver au col du Soulor.


Ne reste plus qu'à redescendre sur une route superbe et sous le soleil rasant qui ne nous réchauffe plus beaucoup.
Magnifique balade donc, que nous parcourons en partie pour la 3eme ou 4eme fois. Les difficultés étant regroupées au début, nous terminons à l'aise, uniquement concentrés sur le bonheur d'être là.
Nous avons parcouru 41km avec un dénivelé positif de 1030m.

jeudi 18 octobre 2018

Randonnée pédestre à Alquézar

Ah!, Alquézar, superbe citadelle que j'ai plaisir à retrouver pour la seconde fois! Quel site, quelle beauté, le plus bel endroit que je connaisse en Espagne.
André et Eliane nous ont invité à les accompagner pour une randonnée pédestre dans les gorges du rio Vero qui serpentent au pied de la ville. Nous nous y retrouvons avec Jacky et Dany.


Après un pique-nique dans cette somptueuse salle à manger, perchée sur les toits de la ville, nous partons pour une rando, classique ici, la randonnée des passerelles. Pas de vélo bien sûr, mais nos jambes et un bon bâton.
Nous traversons la partie haute de la cité, étalée sur le flanc très pentu d'un coteau, avant de plonger dans une faille impressionnante, sur des escaliers suspendus glissants (il a bien plu ces jours-ci). La descente est longue, peu intéressante. Elle nous conduit au rio Vero qui serpente en bas entre les parois du canyon.
Un petit passage d'abord par la grotte de Picamartillo, creusée par les eaux tumultueuses au cours des siècles passés, puis nous empruntons les fameuses passerelles, accrochées à la paroi verticale au dessus des eaux du Vero.


Passage très impressionnant que chacun goûte à des degrés divers : le spectacle est permanent. Nous cheminons, suspendus au dessus du vide, pendant environ un kilomètre. Puis nous remontons jusqu'au mirador del Vero, à mi-hauteur entre le fond du canyon et le château-église d'Alquezar qui nous surplombe.

Le Puente de Fuendebaños nous attire jusqu'au rio: une petite pause photo s'impose. Ce magnifique pont de pierre très élégant, construit au moyen-age, a résisté aux assauts du rio bien mieux que certains ouvrages modernes.


La remontée en ville est raide, mais il nous reste assez de jambes pour musarder dans les vielles rues de la cité. Nous admirerons au passage le Castillo y Colegiata  de Sta Maria, la superbe Iglesia de San Miguel (vue de l'extérieur !) ainsi que la magnifique allée touristique, la Cocineta, où nous avons pu dîner le soir.

Plus de photos d'Alquezar

Après une bonne nuit passée au camping d'Alquézar, nous décidons de rentrer vers Ainsa et de nous arrêter près de Boltaña pour une randonnée dans le canyon du rio Sieste, vers Las Posas de San Martin et la Cascade del coño del mondo. Voilà un toponyme qui a de quoi motiver des troupes majoritairement masculines et d'aiguiser la curiosité de nos compagnes...

La randonnée consiste à remonter le cours du rio, à condition qu'il n'y ait pas trop d'eau, et admirer les nombreuses chutes claires, ruisselantes d'eau couleur d'opale ainsi que les baignoires formées à leur pied. Dès la première chute, spectaculaire, la troupe est hésitante à poursuivre dans le lit du rio. Nous empruntons donc le sentier qui monte à flanc du canyon.



La montée est longue, souvent pentue mais facile. Peu de vue sur le rio, si ce n'est à quelques belvédères rocheux. Après des circonvolutions accidentées, nous finissons par découvrir la fameuse cascade du Confessional, appelée par les locaux "Coño del Mondo", bien cachée dans le barranco Fondo.

"L'origine du Monde", que les espagnols, moins romantiques, appellent El Coño del Mondo

Impressionnant ce que la nature peut produire ! Pas besoin de beaucoup d'imagination pour comprendre la raison de la toponymie espagnole .

Pour éviter de remonter sur les hauteurs peu intéressantes du canyon, nous décidons de redescendre par le lit du rio Sieste. Amusant, parfois délicat, il faut de temps à autre mettre les pieds dans l'eau.


Nous cheminons ainsi pendant 2 kilomètres, avec plus ou moins de difficulté : l'eau est relativement abondante. Nous retrouvons nos voitures après une balade d'un peu plus de 6km et 275m de dénivelé (environ 4h, pique-nique compris).

Plus de photos de S.Martin

dimanche 14 octobre 2018

Randonnée des ponts noyés

Cette randonnée a été proposée aux filles du Gers, pour leur balade annuelle, à Mirande. Ayant eu connaissance de ce parcours, il m'avait paru intéressant et j'ai décidé d'y poser mes roues. Les filles l'ont fait ce matin, je suis parti cet après-midi.

Les ponts noyés sont des ponts submersibles, des gués bétonnés en quelque sorte, on les appelle "radiers" à la Réunion où ils sont nombreux.
J'en connais déjà un, à Carole, près de Mouchès, où nous sommes passé il y a peu de temps. C'est le premier de la liste, situé sur la Grande Baïse. Nous allons donc parcourir le pays des 3 soeurs, les 3 Baïse, la Grande, la Petite et la Baïsole.
Le second que nous traversons enjambe la Petite Baïse, près de l'Isle de Noé. Ce n'est pas le plus typique.


Il nous amène à une magnifique petite route (la Poutge) au pied du coteau  qui surplombe la vallée de la petite Baïse. Nous la suivrons jusqu'à Lamazère, joli petit village perdu.

L'interruption de la poutge nous contraint à rejoindre la "grand" route qui conduit à Lannemezan. Petite portion sans intérêt qu'il conviendrait d'essayer de contourner. Nous retrouvons la poutge à Idrac, elle monte exceptionnellement sur les hauteurs de St Médard, avant de rejoindre le lit de la rivière à Lapalu. J'ai bien vu le château mais pas le pont noyé...
A Moncassin, l'itinéraire remonte le coteau pour prendre la Serrade -la route de crête- qui nous amène sur les hauteurs de St Elix-Theux. Nous remontons la Boubée -la douce pente ouest des coteaux gersois- jusqu'à la jolie chapelle de Theux.


Nous suivons la serrade de Sauviac jusqu'à St Ost. Elle surplombe la vallée de la Baïsole. Nous descendons
le coteau et traversons la rivière sur le dernier pont noyé référencé.
Le retour plein nord est tout plat, il rejoint St Michel, puis, par une petite route confidentielle, la chapelle de St Clamens, à Belloc.
J'ai la surprise d'y retrouver la trentaine de Gersoise à vélo, elles terminent la visite et sont un peu en retard sur le programme prévu...


Le retour à Mirande sur la route de Berdoues est sans histoire. Ce fut une belle balade, j'y amènerai les copains. J'ai parcouru 61km avec un dénivelé de 476m.


samedi 6 octobre 2018

Col d'Azet et col de Ris

Quel bonheur de grimper ce col pour la deuxième fois cette année, profitant des derniers beaux jours de la saison.
A l'heure où j'écris, le soleil, qui nous a gratifié de ses rayons toute la journée, a cédé la place à la grisaille, au vent et à la pluie. Les souvenirs n'en sont que meilleurs...

J'adore ce col, son exposition, ses panoramas somptueux sur la chaîne Pyrénéenne, l'Arbizon en avant plan, le col du Portet au loin en face, et de l'autre côté, la vue superbe sur la vallée du Louron, Peyragudes et le col de Peyresourde.

Azet

 Le Pla d'Adet, le col de Portet, l'Arbizon

Val Louron, Peyragudes et Peyresourde

La descente vers Loudenvielle est magnifique, roulante et très pentue. Nous contournons le lac comme d'habitude pour profiter du site splendide, et rajouter une centaine de mètres de dénivelé.
Au retour, à Bordères-Louron, se pose la traditionnelle question : Ris or not Ris ? La montée du col de Ris, courte, 3,5km, est rude, 8% de moyenne avec 1km à 10%. C'est dire qu'on l’appréhende un peu. Je propose de rentrer plutôt par Lançon, montée dont je n'ai pas un mauvais souvenir. Nous palabrons un moment avant de nous décider, et optons finalement pour Ris, faute de savoir si la côte de Lançon est plus abordable (vérification faite à la maison, la pente est du même style). Eliane serait volontiers rentrée par la vallée, mais n'a pas voulu avoir l'air de se dégonfler et nous a suivis : bravo à son courage !


Il était temps que le sommet se précise, les jambes commençaient à être en coton.
La descente vers Arreau est plaisante, nous ne la pratiquons pas souvent dans ce sens.
Il est 14h30 et les estomacs gargouillent. Un bon pique-nique nous attends aux voitures.

Avec André et Eliane, nous avons parcouru 48km et grimpé 1250m de dénivelé. Merci à eux pour leur compagnie.

samedi 29 septembre 2018

VTT à Ste Dode

C'est la fête à Ste Dode. Les Sainte-Dodais nous ont invité à participer à leur traditionnelle randonnée VTT.
Après un accueil café à la salle des fêtes où nous sommes reçu comme toujours les bras ouverts, direction en voiture sur les hauteurs du village pour un départ effectif à vélo. Nous sommes une vingtaine de cyclos, dont des enfants, qui ne suivront pas les "grands".

Ça commence par une descente rapide au Tuco Dané pour rejoindre la plaine de l'Osse, que nous suivrons sur des pistes plus ou moins roulantes en direction de Castex.
Une belle et longue descente nous attends dans le bois de Puguillo, émaillée d'un passage un peu technique que beaucoup négocierons à pied. Karine trouve moyen de cueillir un champignon, je ne sais comment elle a fait, moi je ne regardais que le sentier...


Elle se termine par un passage d'obstacle et nous dépose sur le chemin de pied de coteau, du côté de la boulangerie de Ricour. Nous longeons la forêt domaniale d'Estampes avant de la traverser face au coteau par une piste sévère qui en contraint beaucoup à poser le pied à terre.


Nous avons droit à deux kilomètres en légère descente pour souffler un peu, mais le répit sera de courte durée puisque nous voici au pied de la côte caillouteuse de Pétourné. Encore une belle descente sur une jolie piste de terre, elle nous amène sous le hameau de Lespiau, qu'il faudra mériter au prix d'une belle bosse de 13%.
Au kilomètre 13 nous attends un copieux casse-croûte, préparé par deux sympathiques dames, assistées de notre ami André, le local de l'étape. Merci à elles pour cette pause revigorante.


C'est reparti, je reconnais au passage certains chemins que je n'ai pas empruntés depuis longtemps. En particulier la rude Coste de Sansot, à Sadeillan. La dernière fois, je l'ai montée sur le vélo...
Nos guides nous conduisent sur la crête par un sentier impossible, mais l'endroit est magique. Enfin il le serait si la brume tenace se levait pour nous permettre d'admirer le paysage.


On passe Artigaux, on contourne Maumus par la côte d'Escane-Homme, la bien nommée, avant de se laisser glisser doucement vers Manas.
Le retour par Mont de Marrast finit de me désorienter. Tout le monde semble s'être un peu calmé, le dénivelé commence à faire son effet. On s'arrête au passage à Lespiau, où une jolie blonde que nous connaissons bien est sortie sur le pas de la porte pour nous saluer.
Plus qu'une longue côte goudronnée et ce sont les voitures. Nous avons parcouru 31km et grimpé un dénivelé de 680m.
Merci aux organisateurs pour cette très agréable et très bosselée balade.




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