dimanche 25 août 2019

Fin de semaine sportive en Montagne Noire

Samedi 9h00, Ramondens
Je réponds à l'invitation de nos amis des attelages de la Montagne noire, pour une randonnée dans le massif forestier qui abrite les réserves d'eau nécessaires à la gourmandise du canal du midi.
Journée conviviale, bien préparée et bien arrosée, balade somptueuse au cœur de la forêt de hêtres magnifiques et de quelques sapins immenses. Un seul regret, le peu de vue panoramiques qui nous a été proposé.


Après un repas copieux et de bonne qualité, servi par nos sympathiques hôtesses tarnaises, je me dirige précautionneusement vers le village proche de Saissac, pour recharger ma voiture électrique qui est proche de la panne.
Superbe village de Saissac, balcon sur le flanc sud de la montagne, avec ses ruines Cathares, vue imprenable sur la plaine du Lauragais en contrebas. Je passe la nuit au camping car j'ai décidé demain de gravir le pic de Nore, le petit géant du Tarn.

 Saissac

Dimanche 7h30, le Pic de Nore
 Je récupère mon véhicule pour me rapprocher de mon point de départ, à Lastours.
A 8h30 je suis à pied d'oeuvre et j'entame un bref échauffement en circulant dans l'étroite gorge de l'Orbiel.
En 7km peu pentus, je suis à Roquefer, joli village niché dans les gorges, début d'une sérieuse première partie de 5km à 7,3% de moyenne qui me conduit au plateau de l'Arnette. Superbe plateau, bucolique, dominé par sa majesté le "petit Ventoux" comme on l'appelle par ici : non qu'il représente la même difficulté, loin de là, mais parce qu'il est aussi pelé sur son sommet, avec une grande antenne comme son grand frère, et réputé aussi froid et aussi venté que le Ventoux.

le Pic de Nore, un "petit Ventoux" noir à la différence du vrai qui est blanc

Je traverse le plateau sur un peu plus de 2km, il me permet de glaner au passage le col de la Prade (780m), un de plus dans la musette. La pente s'accentue au joli village de Pradelles-Cabardès et restera relativement régulière jusqu'au sommet, soit 6 km à 6,5% de moyenne.

plus que 2km

Beaucoup de cyclos sur ce versant, venant de Carcassonne, d'autres qui descendent. Le sommet est maintenant dégagé de la forêt et la vue porte loin. J'y arrive après 2h20 d'efforts (modestes), 22km de montée et 1000m de dénivelé.
La vue est malheureusement limitée par la brume, j’aperçois toutefois au loin quelques sommets pyrénéens.


la lande de bruyères, au nord du pic, direction Mazamet





Fait qui doit être exceptionnel, pas un pet de vent ! et une chaleur bienfaisante de l'ordre de 27°C : tout fout le camp !!

La descente est rapide sur une route qui ne rend pas terrible.
A l'arrivée à Lastours, vélo remisé dans la voiture, je décide de monter au belvédère, seul endroit où les 3 châteaux cathares sont bien visibles : las, ces cons là ont privatisé la vue, on doit payer pour les voir et les visiter. Je ne veux pas visiter, je veux voir de loin. La caissière essaye de me convaincre du bien-fondé de la chose, je m'éclipse poliment après avoir exprimé ma désapprobation.
Mais il est malin, le Jeff. J'avais prévu initialement de camper au camping à côté, le camping du belvédère.
Il était spécifié sur leur site que la vue sur les châteaux était imprenable. Je rentre dans le camping, je prétends que je cherche un ami, et je me dirige au fond pour profiter de la vue : la voilà.


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