Après deux heures de voiture, dans le brouillard ou le crachin, me voici donc à pied d'oeuvre à 8h. Déjà beaucoup de monde se presse pour les inscriptions, Tété et Fernand (mes beaufs) en particulier. Quant à moi je me suis inscrit depuis longtemps.
crédit photo Pyrénées-Atlantiques@departement64
Je décide de partir avant la meute des cyclos, histoire de profiter tranquillement de la montée. K-way de rigueur, le crachin mouille un peu. Je compte bien trouver le soleil au sommet.
Les huit premiers kilomètres, peu pentus, permettent un échauffement progressif. La vallée du Vert d'Arette semble sympa, très étroite, entourée de sommets arrondis typiques du pays Basque. Malheureusement je ne vois pas grand chose à cause du brouillard.
A la Moline, les choses sérieuses commencent. J'avoue que la montée qui s'annonce à partir de là, et jusqu'au col de Labays, m'effraie un peu : 10km à 9% de moyenne. Un premier élément me rassure, la difficulté est au début de la grimpette, ça devrait passer mieux... Autre élément que je constate sur le terrain, la pente dépasse largement les 9%, pour atteindre 11, 12, voire 15%, mais par marches d'escaliers. Ce qui procure régulièrement des portions pour souffler.
Finalement, je le gère très bien, mon 26x32 m'aide à passer sans difficulté, et j'arrive au col de Labays en bonne état, et sans être entamé. Un petit ravitaillement nous y attend, fruits secs et biscuits.
Les huit kilomètres restant semblent plus faciles sur le papier, mais c'est sans compter sur la fatigue qui commence à se faire sentir, et à deux kilomètres assassins autour de 9%. Le premier au col du Soudet, départ de la descente vers St Engrâce, le deuxième aux abords de la station d'Arette-La Pierre St Martin.
La station au pied du Pic d'Anie
La descente, sympa au soleil, se gâte dès que l'on retrouve le brouillard : on y voit à peine à 10m devant. Heureusement qu'il n'y a pas de voitures! La route est humide, je trouve moyen de glisser de la roue arrière en sortie de lacet. Je me rattrape de justesse, on se serait cru au tour...
Plus de brouillard à Arette, mais la grisaille. J'ai quand même apprécié ma balade qui m'a permis d'admirer un site exceptionnel.
J'ai roulé 51km avec un dénivelé de 1460m. Beaucoup de vélos (>300) participaient à cette randonnée si particulière, sans voitures ni motos, j'ai été doublé par un cyclo de presque 80 balais, il y en avait un autre de 89 ans parait-il : il ne m'a pas doublé, ou alors trop vite pour que je le voie.
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