lundi 28 septembre 2015

Randonnée en Astarac

Ce n'est pas la première mais on ne s'en lasse pas. Il est vrai qu'on ne l'avait pas faite depuis un moment. La randonnée vers Puymaurin est le prototype de la rando à ne pas manquer.
Personne ne s'y est trompé, puisque l'intégralité des troupes était présente : il manquait toutefois Louis qui ne peu plus se permettre ce genre de fantaisie. A moins qu'un VAE ne lui redonne des jambes, et le coeur qui va avec... Louis se rappellera sans doute qu'il a fait ce périple avec nous en 2009 (voir compte-rendu).
Nous l'avons refait plus récemment  en 2011 (compte-rendu).

C'est donc une belle après-midi qui nous attend et qui démarre à Masseube : grand beau temps, 22°C.
L'itinéraire nous conduit par la vallée du Gers d'abord, puis par la longue et douce montée vers Bézues, sur la crête qui surplombe le lac de l'Astarac. Nous la suivrons longtemps, par Arrouède et Mont d'Astarac, plein sud. On distingue au loin les Pyrénées, légèrement embrumées.

Changement de direction aux abords de Casterets, nous faisons une petite incursion dans les Hautes Pyrénées. La côte qui nous attend est sévère : André passe son petit plateau, je m'empresse de l'imiter. Tout le monde à l'air en forme, on arrive groupé au village.
La balade se poursuit sur une magnifique crête qui nous offre une vue fantastique sur les coteaux proches, Boulogne/Gesse blottie sur son mamelon, et la montagne en toile de fond.
A St Blancard, on est en terrain connu : malgré cela nous ne nous étions jamais arrêtés près du superbe château. Nous nous rattrapons cette fois et nous documentons sur l'origine et l'histoire du bâtiment. Pour faire simple, disons que sa naissance remonte au Xe siècle mais qu'il a subi de multiples transformation au fil des temps, ce qui explique qu'il ne ressemble plus du tout à ce château fort qu'il était au moyen-age.



Nous repartons vers l'est en plongeant vers le lac de la Gimone, et remontons à Lunax, en Haute-Garonne.
Le manoir du village attire toujours l'oeil et l'objectif.


La curieuse église de Nénigan nous étonne, elle n'a plus (ou pas ?) de clocher. Celui-ci donne vraiment l'impression d'avoir disparu...
Le village de St Ferreol de Comminges (hé oui, nous sommes dans le Comminges, étonnant, non!) apparait au loin, mais très haut, perché sur son coteau. La côte qui y conduit est d'abord facile, mais devient rapidement escarpée. Rien ne nous arrête, nous arrivons tous au sommet : là commence ce pourquoi André fait tant de kilomètres, un long toboggan, alternance de courtes et raides descentes, suivies de leur symétrique montant. Le jeu c'est de descendre le plus vite possible, pour remonter sans pédaler : ça ne marche pas à tous les coups!

Une dernière longue et impressionnante descente nous amène au pied de Puymaurin, que nous rejoignons par une rapide et douce remontée.


Il est temps de penser au retour, vers l'ouest toute. On sait ce qui nous attend : une succession de longues côtes, pas difficiles mais usantes. Nous passerons ainsi celle de Monbardon, puis Monties. Un peu de plat en suivant l'Arrats jusqu'à Moncorneil pour terminer par la dernière côte qui nous ramène à notre point de départ.
Très joli parcours, mais faut des jambes : que 65km mais 950m de dénivelé.
Merci à tous mes compagnes et compagnons, Solange, Eliane, J-Pierre, André, Jacky, Bernard.

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