Une très belle journée s'annonce, grand soleil, température fraîche au départ mais grimpant rapidement. C'est un gros groupe de Gersois (17) qui se presse au départ de Arreau, et 25% de Gersoises !
Nous rejoignons le pied du 1er col à St Lary, en empruntant toutes ces petites routes sympas qui sillonnent la vallée des Nestes. Bien nous en a pris, car une circulation automobile importante encombrait la route principale.
Les premiers kilomètres du col d'Azet sont peu pentus, ils nous permettent un échauffement en douceur. Ca se corse après le village de Sailhan et ça se redresse brutalement à 9% pour rejoindre Estansan. Nous profitons de la vue somptueuse qui se présente tout autour de nous. Un peu de neige fraîche poudre les sommets de l'Arbizon et du côté du col de Portet.
A partir d'Estansan, le pourcentage de la pente va rester à environ 8-9%. Mais le coin est si beau, les prairies verdoyantes, les sommets déchiquetés, les villages accrochés à la montagne, que nous sommes distraits de notre peine à avaler ces pentes sérieuses. Un bon coup de cul à Azet, j'en profite pour un arrêt photos.
Plus que 5km à gravir: tout le groupe est éparpillé le long de la route, chacun monte à son rythme. Nous rencontrons beaucoup de cyclos, qui montent ou qui descendent. Pas trop de voitures, mais je vois qu'elles sont toutes déjà au sommet.
L'avant dernier km à 6% nous permet de souffler un peu avant le dernier à 8. Ca fait du bien aux jambes. Enfin c'est le sommet : il fait bon, pas de vent. Les autos gâchent un peu le paysage, les motos nous gratifient de leur pétarades et des odeurs qui vont avec. Vivement les motos électriques !
Après une longue pause au col, nous plongeons dans la rapide descente vers Loudenvielle. La vue est superbe, sur le lac en bas, sur le col de Peyresourde que nous allons grimper.
Regroupement général en bas, on refait les niveaux à la fontaine de Génos avant de poursuivre vers Estarvielle, au pied du col de Peyresourde.
La montée est plaisante, régulière, assez pentue quand même. Le groupe se forme, se déforme, se reforme, suivant la condition de chacun. C'est agréable de grimper en bavardant...
Après 5km de montée, nous bifurquons vers la droite, direction la station de Peyragudes. J'ai déjà descendu cette route, mais c'est la première fois que je la monte, et je sais ce qui nous attend...
La pente s'accentue brutalement au pied de la station, et c'est un kilomètre à 11-12% qui se présente à nous. Les jambes commencent à tirer, je plains les cyclos musculaires qui nous accompagnent.
La pente devient plus raisonnable pour arriver au village et le groupe se reforme en attendant les rescapés. Il nous reste un petit km de montée avant de redescendre vers la col de Peyresourde.
La descente vers la vallée du Louron est très rapide, il y a peu de virages pour nous ralentir. Les 10 derniers kilomètres dans la vallée ne sont pas les plus intéressants, aussi nous filons roue dans roue jusqu'à Arreau. Un coup d'œil en passant à la chapelle ND des neiges, là-haut au col de Ris que nous aurions pu ajouter à notre périple. Nous nous contenterons du dernier petit (très petit!) col du Pas de Tir, avant de rentrer dans Arreau.
Nous nous retrouvons pour un pique-nique convivial où nous refaisons la balade. Un grand merci aux filles, qui une fois de plus nous ont régalé de leur gâteaux.
Merci à tous mes compagnons, un grand bravos aux musculaires, et particulièrement à Steph, seule femme sans assistance.
Nous avons parcourus 64km et gravi 1634m de dénivelé.
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