vendredi 5 avril 2024

Tour des Baronnies depuis l'Escaladieu

 Les Paviens nous ont invités à les accompagner pour leur première journée de préparation à leur séjour au Ventoux. Pour nous les bleuets, c'était la suite de notre préparation à notre séjour printanier dans les Dolomites Italiennes.

Nous nous retrouvons donc, 7 Paviens et 5 Bleuets, au départ d'un joli circuit préparé par Alain, à l'abbaye de l'Escaladieu.

12h30 Tout le monde s'élance, pressé d'en découdre, direction Gourgues, pour quelques kilomètres d'échauffement. On se retrouve très vite au pied de la première côte sérieuse pour monter à Chelle-Spou. La petite route confidentielle s'élève doucement dans la forêt, très agréable. Un méchant lacet marque le brusque redressement de la pente, le dernier kilomètre dépasse largement les 10%. Et je crois que ce n'est pas fini...

Au village, nous roulons sur un haut plateau en direction de Artiguemy, la vue sur la montagne enneigée est omniprésente. Nous bifurquons vers Cieutat que nous atteindrons au prix d'un bel effort dans une énorme pente.

L'Arrêt creuse un sillon impressionnant entre Cieutat et Orignac. Nous y pénétrons par une descente vertigineuse, la remontée qui suit sera tout aussi sévère. Elle se termine par un véritable mur à 20% qui nous dépose à cours de souffle près de la superbe église d'Orignac, où le cimetière aura droit à notre visite pour refaire le niveau d'eau.



 La descente vers l'Arrêt-Darré est plus douce, et la remontée vers Montgaillard aussi. Nous connaissons bien ce secteur pour l'avoir parcouru moultes fois avec la célèbre (mais disparue) traversée des Baronnies.

Après la traversée du gros bourg de Montgaillard, la tranquille vallée de la Douloustre nous accueille, bucolique. Lorsque nous la quittons pour rejoindre Astugues, elle nous inflige un brutal 19% sur 500m : ouille ! je plains les musculaires, ça pique même avec l'aide de mon assistance. Le quartier de Peyriguère nous laisse un peu souffler sur la magnifique crête qui nous conduit vers Astugues. Les choses se gâtent au pied du village, et la montée vers l'église est un calvaire qui se prolonge sur plusieurs centaines de mètres.

La récompense est en haut : la vue sur le secteur de Ossun-es-Angles et au loin les sommets du Soulor est somptueuse.



Nous poursuivons notre périple en direction de Neuilh, puis par une longue traversée qui serpente à flancs de collines nous contournons la Croix Blanche jusqu'à Arrodets. La longue et tranquille descente qui suit est ma route préférée, ma plutôt en la montant. J'adore le paysage qui s'offre à moi à chaque détour de la route.
A proximité du col de Lingous, nous bifurquons vers Germs : 4 km de grimpette nous attendent, 7,5% de moyenne, un vrai petit col. Chacun le monte à sa main (à son pied plutôt !) et le groupe se recompose doucement au sommet.

arrivée à Germs

au sommet de la côte de Germs

Nous profitons longuement de la vue à 360° qui nous est offerte, au nord la ville de Tarbes qui s'étale à nos pieds, à l'ouest les abords de Lourdes surmontée par le pic du Jer, à l'est les hauteurs de Bagnères de Bigorre, et au sud le pic de Montaigu, beaucoup moins impressionnant que vu de la plaine.
Nous sommes au point culminant de notre circuit, tout le monde a l'air d'en être content. 42km alt 900m. Nous plongeons littéralement vers le col de la Croix Blanche situé 80m sous le sommet, et bien sûr nous sacrifions à la traditionnelle photo au pied de la croix.


 La descente vers Neuilh est scabreuse, elle se calme un peu ensuite pour nous déposer dans la tranquille vallée de l'Oussouet.
Nous retrouvons la civilisation et la circulation à Pouzac que nous traversons pour aborder la terrible côte du Golf de Bigorre : un kilomètre de pente à souvent plus de 20%. A partir du "Haut de la côte", nous replongeons dans le coeur des Baronnies, vers Uzer. La petite route rurale qui descend vers Argelès-Bagnères est superbe, très belle vue sur la secteur. Elle se termine par une chute dans les profondeurs du Luz, au Moulin du Sarthe.
La dernière côte sérieuse nous accueille, un peu d'appréhension pour nous qui commençons à peiner (eh oui, même avec l'assistance on fatigue...) . L'arrivée au sommet n'est pas encore la délivrance puisqu'un long faux plat casse-patte nous attend avant de plonger vers Bonnemazon, puis vers nos voitures à l'abbaye de l'Escaladieu.

Grand Merci à tout les participants (et la participante bien sûr) pour cette magnifique journée passée en leur compagnie. Nous avons parcouru 68km et grimpé 1630m de D+.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire