Les Paviens nous ont invités à les accompagner pour leur première journée de préparation à leur séjour au Ventoux. Pour nous les bleuets, c'était la suite de notre préparation à notre séjour printanier dans les Dolomites Italiennes.
Nous nous retrouvons donc, 7 Paviens et 5 Bleuets, au départ d'un joli circuit préparé par Alain, à l'abbaye de l'Escaladieu.
12h30 Tout le monde s'élance, pressé d'en découdre, direction Gourgues, pour quelques kilomètres d'échauffement. On se retrouve très vite au pied de la première côte sérieuse pour monter à Chelle-Spou. La petite route confidentielle s'élève doucement dans la forêt, très agréable. Un méchant lacet marque le brusque redressement de la pente, le dernier kilomètre dépasse largement les 10%. Et je crois que ce n'est pas fini...
Au village, nous roulons sur un haut plateau en direction de Artiguemy, la vue sur la montagne enneigée est omniprésente. Nous bifurquons vers Cieutat que nous atteindrons au prix d'un bel effort dans une énorme pente.
L'Arrêt creuse un sillon impressionnant entre Cieutat et Orignac. Nous y pénétrons par une descente vertigineuse, la remontée qui suit sera tout aussi sévère. Elle se termine par un véritable mur à 20% qui nous dépose à cours de souffle près de la superbe église d'Orignac, où le cimetière aura droit à notre visite pour refaire le niveau d'eau.
La descente vers l'Arrêt-Darré est plus douce, et la remontée vers Montgaillard aussi. Nous connaissons bien ce secteur pour l'avoir parcouru moultes fois avec la célèbre (mais disparue) traversée des Baronnies.
Après la traversée du gros bourg de Montgaillard, la tranquille vallée de la Douloustre nous accueille, bucolique. Lorsque nous la quittons pour rejoindre Astugues, elle nous inflige un brutal 19% sur 500m : ouille ! je plains les musculaires, ça pique même avec l'aide de mon assistance. Le quartier de Peyriguère nous laisse un peu souffler sur la magnifique crête qui nous conduit vers Astugues. Les choses se gâtent au pied du village, et la montée vers l'église est un calvaire qui se prolonge sur plusieurs centaines de mètres.
La récompense est en haut : la vue sur le secteur de Ossun-es-Angles et au loin les sommets du Soulor est somptueuse.
La descente vers Neuilh est scabreuse, elle se calme un peu ensuite pour nous déposer dans la tranquille vallée de l'Oussouet.
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