mardi 30 juin 2020

L'Aspin, enfin !

C'est bien la première fois que je démarre la montagne aussi tard, exception faite de ma grimpette du 15 février. Il a fallu retrouver la forme nécessaire après la longue pause du confinement.
Pour cette occasion, j'invite mes amis habituels, et d'autres un peu moins, que j'ai eu le plaisir de côtoyer samedi à Mirande.
On se retrouve à 8h30 à Sarrancolin, la brume commence à se lever et le soleil à nous réchauffer.
Sont venus Stéphanie et ses 2 garçons (14 et 17 ans) ainsi que Henri.
Nous approchons d'Arreau à allure raisonnable pour un échauffement réussi. Le pied du col s'affiche à 12km du sommet, on s'allège un peu côté vêtements, et c'est parti. Les jeunes ne nous attendent pas, nous montons tranquillement pour prendre la mesure de l'endroit. C'est la première fois pour Stéphanie...
Un grand soleil nous accompagne désormais, et la température est idéale (19°C). Nous bavardons en grimpant les premiers km, peu relevés, à part deux à 8% encadrés de deux à 6%.
Je retrouve les passages que je connais bien et j'apprécie le panorama : les sommets sont encore un peu dans les pans de brouillard.
Plus que 5 km : c'est là le vrai début de la difficulté. un km à 9,5 et quatre à 8% . Ça passe bien : la compagnie de personnes qui roulent comme moi me permet de me dépasser suffisamment pour rester dans le groupe.
Et nous arrivons au sommet en 1h25. C'est ma moyenne habituelle. Les garçons nous ont mis un km dans la vue.
Pas mal de cyclos au sommet, beaucoup de vaches, entreprenantes, qui semblent apprécier le sel de notre transpiration.




La descente s'annonce somptueuse, la vue est superbe où qu'on se tourne. Et nous en profitons.
Le vent de face nous attends bien sûr dans la vallée, et c'est arc-boutés contre lui que nous rejoignons nos voitures.

Ça restera un beau souvenir, comme toujours. Et on commence à parler du prochain col, Azet sans doute. Merci à mes compagnons.

Nous avons roulé 39 petits kilomètres, avec un dénivelé de 850m

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