mardi 28 juin 2022

Traversée des Pyrénées Etape 4


 Loudenvielle-Seix

Journée pluvieuse sans interruption. On a donc roulé sous la pluie, et les moins équipés ont fait l'étape en voiture.

A 7h, au lever, c'est une vue bien dégagée sur le col de Peyresourde qui nous réveille. Las !!! Après le déjeuner sommaire dans un 'carrefour' et le rangement de notre appartement, l.es nuages sont montés de la vallée et ont tout envahi.

Nous partons presque tous pour gravir le col, roulant, régulier et finalement très agréable, abstraction faite de la pluie. Mon poncho me protège parfaitement. A peine une heure de montée, la situation au col est catastrophique. Il pleut dru. Nous sommes 3 à entamer la descente, la route est très roulante mais recouverte d'eau qui ruisselle : les pieds sont vite trempés.

Col de Peyresourde

Regroupement général à Luchon : peu d'amateurs pour poursuivre le long cheminement vers le col des Ares. Je continue avec Patoche. Nous sommes les seuls à disposer d'un équipement adapté à cette météo pourrie.

La pluie diminuant un peu, quelques courageux nous rejoignent au pied du col des Ares que nous attaquons avec détermination. Un col peu difficile, de 5km avec une pente moyenne de 5%.

La descente en décourage un bon nombre, elle est longue et bien arrosée. Nous traversons le Job qui marque le début de la montée du col de Buret : une longue côte de quelques kilomètres.

Les voitures nous attendent à Juzet d'Izaut pour un déjeuner improvisé dans un abri bus. Pas beaucoup de place mais on se serre...


               

Je repars avec Patoche pour terminer le Buret et entamer le long faux-plat montant (pas si plat que çà) qui nous amène au pied du redoutable col de Portet d'Aspet. Pas long, 4.4km, mais parsemé de pentes assassines. Au sommet il pleut toujours autant. 

Personne ne veut descendre le col et finir l'étape : il reste 50km. On nous empêche de nous réfugier dans le minibus, et Patoche et moi sommes contraints de poursuivre l'étape sous la pluie. Y a plus de respect pour les anciens !

La suite est un long faux plat descendant jusqu'à la ville de St Girons. Là, les copains ont pitié de moi car ma batterie a tout donné. J'ai roulé 105 km et gravi 1700m de dénivelé. Je finis l'étape en voiture alors que Patoche et Pierre-Yves continuent vers Seix, 20km de plus. Et la pluie n'a fait que redoubler.

Mon poncho a bien fait le job, puisque je n'ai que les pieds qui nagent dans mes chaussures.

On termine la journée à l'auberge du pont de Taule et un bon repas.





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