L'itinéraire prévu est alléchant, il y a longtemps que j'avais envie de parcourir certaines de ces routes. Le dénivelé mentionné, 498m, nous semble assez fantaisiste, on s'attend à beaucoup plus.
Au départ, les groupes impressionnants d'Odos, de la Roue libre, et de l'Edelweiss, s'élancent avant nous : ça m'étonnerait qu'on les revoie avant l'arrivée, ces gens là ne roulent pas comme nous.
Direction plein ouest dans la plaine de la Bigorre, l'échauffement sera bref : la première côte sérieuse nous barre le passage pour monter à Pintac. Ce n'est que la première d'une trilogie qui nous conduira sur le plateau de Ger, à Ponson-Dessus. Les coteaux ne sont pas dissymétriques comme chez nous, ça monte dur des deux côtés, nous l'apprendrons vite à nos dépens.
Un peu de repos sur le plateau pour rejoindre Pontiacq, avant d'aborder un impressionnante descente qui ne présage rien de bon : la remontée sera rude !
Une jolie route de crête nous conduit vers Lembeye, une bonne dizaine de kilomètres que nous mettrons à profit pour admirer les coteaux environnants.
Le ravitaillement de Lembeye est une pause bienvenue, nous y refaisons les niveaux...
Ça repart pour une portion moins connue, bordée de vignobles et éclairée par le colza en fleurs. Nous reconnaissons au passage le château de Peyros, photographié cet automne, avant de nous heurter à deux bosses sérieuses pour rejoindre Moncaup.
On garde un peu de force pour escalader la dernière que nous craignons un peu ; la côte de Sombrun au milieu des pins est redoutée par tous, pas très longue, un peu moins de 2km, mais raide, autour de 9%.
Les 30kms restants sont assez fastidieux, la plaine de la Bigorre est un peu monotone et trop plate à mon goût. Ça s'arrange du côté de St Lezer où le relief est plus varié.
Nous retrouvons enfin notre point de départ, après une balade de 78km agrémentée d'un dénivelé de 800m. Nos jambes s'en souviendront...
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