J'accompagne les Bleuets Mirandais pour une escapade en montagne, préparatoire à leur Grande Traversée des Alpes prévue le mois prochain.
Le compte-rendu de cette partie est LA
Je quitte le groupe au col du Soulor car je n'ai pas la forme pour entamer ce troisième col. Et plutôt que de rentrer par la route, je décide de faire la traversée vers le col de Couraduque par les crêtes, sur la piste de ski de fond du val d'Azun.
Mais je vous dois quelques explications ... Vendredi, c'est mon nouveau vélo, et aujourd'hui, c'est son baptême en montagne. C'est un VAE bien sûr comme il fallait s'y attendre, j'ai sauté le pas et je ne regrette rien. Comme il est chaussé en 42, je peux me permettre de sortir de l'enrobé, et je ne vais pas m'en priver. Il me reste 60% d'autonomie après les cols de Bordères et du Soulor, je vais donc pouvoir musarder. La faible consommation du moteur s'explique par le fait qu'il n'est pas seul à travailler, j'utilise un minimum d'assistance pour me permettre de monter à l'aise (9-10km/h dans le Soulor) et sauvegarder de l'autonomie.
Donc me voilà parti sur la piste, plus ou moins roulante, il faut viser entre les cailloux. Ca monte, ça descend, le paysage est superbe.
Je passe successivement les cols de Soum, de Cantau, et une longue montée pas très sévère m'amène au col de Bazes.
col de Bazes col de CantauIl me reste à descendre la très bonne route vers Aucun, puis la route du Soulor vers Argeles.
Un vent violent m'accompagne de face pendant toute la descente, ce qui n'est pas trop gênant. Je le retrouve sur la voie verte le long du gave de Gavarnie, et là sur le plat, il est franchement gênant. Les copains vont s'amuser au retour...
Je retrouve le parking de la gare au bout de 71km, avec 1750m de dénivelé. La journée fut excellente, température idéale de 23°C. Le vélo s'est bien comporté, le bonhomme aussi. Je suis ravi de pouvoir continuer à faire ce que j'aime avec cette assistance électrique.
Le vélo à consommé 60% de la batterie.
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