dimanche 16 octobre 2016

Montesquiou-Rozes

J'avais reconnu cette balade l'an dernier, mais difficile de regrouper les troupes...
C'est finalement à 5 que nous nous élançons depuis Montesquiou, direction les terres du nord.
Ce qui frappe en premier lieu, c'est l'omniprésence du calcaire : chez nous les maisons sont construites en terre, pour la plupart, ici c'est la pierre, blanche et très esthétique.
Première étape, Caillavet. Ce village, perché sur son rocher de calcaire, nous appelle à chaque fois qu'on passe au pied, mais rarement on y monte.

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Une seule rue centrale, le village n'est pas beaucoup mis en valeur. Seule l'église et son superbe balcon présentent de l'intérêt. Le chemin de ronde, praticable à pied est intéressant.

Nous sommes sur une crête, au bord d'un grand plateau que nous ne quitterons pas avant longtemps. Très sauvage, désert, sec. Nous ne côtoieront des vignes qu'au voisinage de Vic-Fezensac, que nous surplombons à quelques kilomètres. André apprécie particulièrement le relief en toboggan qui nous fait passer de courtes côtes raides en descentes rapides.

Nous ne rencontrons aucun village sur 20km, avant d'arriver à Rozes. Tout petit village, 127 habitants, son château, son église et sa mairie école. Il y a même un parking que J-Pierre reluque pour son camping-car.
Nous rencontrons l'ancien propriétaire du château : il nous raconte son histoire, ses vacances ici lorsqu'il était enfant. Passionné par son sujet. Il nous fait rentrer dans le parc impressionnant avec ses cèdres plus que centenaires et nous renseigne sur la grotte du Padouenc où il jouait avec ses copains.

le château de Rozes

En repartant nous faisons une petite pause à la fameuse grotte, dans son écrin fleuri de cyclamens.


Nous quittons la crête pour plonger dans la vallée de la Baïse, que nous traversons pour remonter sur le coteau suivant. Une petite route confidentielle et très sympathique nous emmène dans la vallée de l'Arranchelan jusqu'à Lézian, et son église perdue au milieu des champs.
La remontée par le chemin d'Herrebouc est longue et pentue, nous en oublions d'admirer la vue. Elle nous conduit au magnifique château éponyme, siège d'une entreprise viticole bio réputée (http://herrebouc.fr/)

Le château de Herrebouc

Pour les amateurs, plein d'activités intéressantes au mois d'octobre.

Nous retrouvons rapidement des chemins plus connus, quelques côtes aussi. Retour par le Brouilh-Monbert, St Arailles et la chapelle de Brétous. Une dernière bosse nous ramène dans la vallée de l'Osse et à notre point de départ.

Superbe après-midi, soleil omniprésent, température douce, 22°C. Un parcours physique de 72km avec 790m de dénivelé.

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