samedi 29 septembre 2018

VTT à Ste Dode

C'est la fête à Ste Dode. Les Sainte-Dodais nous ont invité à participer à leur traditionnelle randonnée VTT.
Après un accueil café à la salle des fêtes où nous sommes reçu comme toujours les bras ouverts, direction en voiture sur les hauteurs du village pour un départ effectif à vélo. Nous sommes une vingtaine de cyclos, dont des enfants, qui ne suivront pas les "grands".

Ça commence par une descente rapide au Tuco Dané pour rejoindre la plaine de l'Osse, que nous suivrons sur des pistes plus ou moins roulantes en direction de Castex.
Une belle et longue descente nous attends dans le bois de Puguillo, émaillée d'un passage un peu technique que beaucoup négocierons à pied. Karine trouve moyen de cueillir un champignon, je ne sais comment elle a fait, moi je ne regardais que le sentier...


Elle se termine par un passage d'obstacle et nous dépose sur le chemin de pied de coteau, du côté de la boulangerie de Ricour. Nous longeons la forêt domaniale d'Estampes avant de la traverser face au coteau par une piste sévère qui en contraint beaucoup à poser le pied à terre.


Nous avons droit à deux kilomètres en légère descente pour souffler un peu, mais le répit sera de courte durée puisque nous voici au pied de la côte caillouteuse de Pétourné. Encore une belle descente sur une jolie piste de terre, elle nous amène sous le hameau de Lespiau, qu'il faudra mériter au prix d'une belle bosse de 13%.
Au kilomètre 13 nous attends un copieux casse-croûte, préparé par deux sympathiques dames, assistées de notre ami André, le local de l'étape. Merci à elles pour cette pause revigorante.


C'est reparti, je reconnais au passage certains chemins que je n'ai pas empruntés depuis longtemps. En particulier la rude Coste de Sansot, à Sadeillan. La dernière fois, je l'ai montée sur le vélo...
Nos guides nous conduisent sur la crête par un sentier impossible, mais l'endroit est magique. Enfin il le serait si la brume tenace se levait pour nous permettre d'admirer le paysage.


On passe Artigaux, on contourne Maumus par la côte d'Escane-Homme, la bien nommée, avant de se laisser glisser doucement vers Manas.
Le retour par Mont de Marrast finit de me désorienter. Tout le monde semble s'être un peu calmé, le dénivelé commence à faire son effet. On s'arrête au passage à Lespiau, où une jolie blonde que nous connaissons bien est sortie sur le pas de la porte pour nous saluer.
Plus qu'une longue côte goudronnée et ce sont les voitures. Nous avons parcouru 31km et grimpé un dénivelé de 680m.
Merci aux organisateurs pour cette très agréable et très bosselée balade.




Téléchargez le tracé GPS

dimanche 16 septembre 2018

La "Cola del Caballo" dans le Canyon d'Ordesa

Impossible de pénétrer dans le parc naturel d'Ordesa à vélo, c'est donc à pied que j'entreprends ce parcours somptueux vers la célèbre cascade de la "queue de cheval", accompagné de mes frères et sœur, et conjoints.

On rejoint le départ de la rando depuis Torla, grâce à une navette confortable qui nous dépose à la Pradera (la prairie), immense parking à l'entrée du parc. A l'heure où l'on se présente, 7h30, nous ne sommes que quelques randonneurs.
Deux options se présentent à nous pour gagner le but de notre balade : la dure mais grandiose par le chemin des chasseurs et la Faja Pelay -une vire suspendue 600m plus haut à flanc de la paroi du canyon- 20km et 1200m de dénivelé (AR), ou la plus abordable par le fond du canyon, très jolie aussi, mais plus dans les moyens de la troupe hétéroclite que nous formons, 19km et 600m de dénivelé.

Le fond du canyon est encore dans l'ombre, lorsque nous traversons les magnifiques hêtraies qui le colonisent. Nous admirons au passage les superbes cascadent qui émaillent le cours du rio Arazas.




Le chemin est large et facile, peu pentu la plupart du temps.
Le relief s'accentue quand nous débouchons dans le cirque de Soaso, annoncé par les fameux Gradas de Soaso, succession de petites cascades très esthétique. Nous cheminons alors sur un sentier plus ou moins escarpé mais sans danger.



Le site se découvre à l'entrée du cirque terminal du canyon d'Ordesa. Très ouvert, la vue serait superbe si des nuages bas ne venaient pas assombrir le paysage.
Nous cheminerons un bon moment dans cet espace presque plat, aménagé pour accueillir le flot de promeneurs qui doit se presser certains jours.


Nous atteignons enfin notre but, la cascade de la Queue de Cheval, nichée au fond du cirque, et qu'on ne voit qu'au dernier moment.
Elle n'est pas très fournie aujourd'hui, ce n'est plus la saison des grandes eaux.


Nous profitons du lieu pour un pique-nique mérité et attendu. La pluie écourte un peu notre repas, on enfile les imperméables, on courbe l'échine, et on entame la descente. La pluie cessera rapidement et nous permettra une descente agréable mais longue.


La frustration d'un temps maussade, d'une vue un peu réduite sur une bonne partie du parcours, sera compensée le lendemain par une randonnée physique aux Miradors d'Ordesa, qui nous permettra d'admirer le canyon par le haut.