mardi 22 décembre 2020

Noël au col d'Azet

 Une fois de plus, la tradition est respectée : à une petite différence toutefois, ce n'est pas l'Aspin de noël, mais c'est l'Azet.

Autre différence non négligeable, pendant cette année 2020 de merde, à cause de ce connard de virus, mon entrainement cyclo a été plus ou moins sacrifié au profit d'un confinement assez discutable. J'ai donc décidé d'accomplir mon pèlerinage hivernal annuel à l'aide d'un VAE, vélo à assistance électrique.

Rassurez-vous, je n'ai pas encore viré ma cuti, j'estime ne pas être encore prêt à la motorisation électrique. Tant que mes jambes pourront me hisser aux sommets, je reste fidèle à mon vélo musculaire.

On est mardi, le temps s'annonce doux et ensoleillé, c'est la journée idéale pour faire un col, et ce sera la seule avant la fin de l'année. Faut vite en profiter. La communauté de commune de Villecomtal a eu la bonne idée de mettre des VAE à la disposition des amateurs. Elle me propose un gravel de la marque réputée et française "Moustache". 

Sarah, la responsable du site, me le met à disposition à midi, grand merci à elle. On le charge dans la voiture et c'est parti pour Vielle-Aure, à côté de St Lary.

A 13h15 je suis sur le vélo. Il y a 4 modes de puissance, je reste pour les premiers kilomètres de plat sur le mode éco. Ca compense le poids du vélo... et l'échauffement est facile, on sent très nettement que quelqu'un pousse légèrement le vélo.

Les premières pentes, en direction de Sailhan, sont à l'ombre, il ne fait pas très chaud. Je resterai sur le modes éco tant que les pourcentages ne dépasseront pas 5-6%. Le jambes tournent bien, la sensation est agréable, comme quand on est en forme.

Au pied d'Estansan, un kilomètre à 9%, j'augmente un peu la puissance, 2eme mode, mode tour. Je monte à 14km/h sans peiner. En fait, plus on appuie sur les pédales, plus le moteur nous aide : super. La sensation est grande dans les lacets, on appuie un peu plus pour les passer à la corde et le moteur vous pousse très nettement.


Passé Estansan, la pente ne descend pas en dessous de 8% : je monte tranquillement à 12km/h, sans forcer mais en envoyant quand même. Une petite pause pour boire (pas de porte-bidon sur ce modèle, je dois m'arrêter) j'en profite pour faire cette photo : Estansan et au fond, l'Arbizon enneigé.

L'arrivée au village d'Azet, c'est du 10% sur un kilomètre. La machine avale ça facilement, avec l'aide du pilote évidemment. Il me reste 5 kilomètres, assez réguliers, 8-9%. Mes jambes faiblissent un peu et le moteur est donc moins généreux : je monte à 11km/h. Habituellement je suis plutôt à 8km/h !

Je prend plaisir à profiter du paysage somptueux, la nature, les moutons, deux chevreuils qui me coupent la route à 10m.

Et voila le sommet. Aucune fatigue. J'ai consommé 30% de la batterie. Nous échangeons nos impressions avec un couples de cyclos qui ont monté en VTT électrique (Moustache aussi). Photos, détente, je profite de l'instant.


La vallée d'Aure, la montée vers Soulan, au fond le col de Portet

J'amorce la descente, en roue libre le vélo se comporte bien. Un peu désorienté par son équilibre, il faudra s'y habituer. Le freinage à disque est efficace, mais manque de souplesse et de précision : pas terrible.

Je suis rapidement en bas, et comme j'ai un peu de temps devant moi, je décide de monter vers le plat d'Adet. A Vignec, on entre dans le vif du sujet : c'est du 10%, et ça le restera jusqu'à Soulan. Je veux voir ce que cette machine a dans le ventre et je passe en mode 3, mode sport. (il en reste encore un). Ca monte facile, les jambes travaillent mais le vélo avance bien, je monte à 10-11km/h. A Soulan, le soleil disparait et je ne suis pas équipé pour affronter la température qui baisse à vue d'œil. Je fait demi-tour, mais j'aurais pu monter les 5 derniers kilomètres sans problème. Il me reste 36% d'autonomie batterie.

Le plat d'Adet juste au-dessus

La descente est rapide, il me reste 5 kilomètres de plat pour rejoindre ma voiture. Je trouve que le moteur ne m'aide plus beaucoup, bizarre. Je jette un coup d'œil sur le compteur, je roule à 29! plus d'assistance à partir de 25km/h. Je n'ai pas senti la transition.

Belle expérience, belle journée, superbe balade. Je ne suis pas mûr pour le VAE, mais je sais qu'il existe et je n'hésiterai pas quand le besoin s'en fera sentir.

Les chiffres : 15°C, 38km, 1300m de D+, prix de la location 10€ pour 5h, 16€ pour la journée.

jeudi 29 octobre 2020

Les Baronnies 2020

 Je profite de la dernière journée de liberté avant confinement pour rendre visite à mes chères Baronnies. Grand soleil, température douce, les couleurs de la nature semblent à point, c'est le moment.

Départ de Lutilhous, sur la route de Capvern. Je me dirige plein sud, vers le piémont, pour aborder les Baronnies par la longue et esthétique descente de Molère.

Le bien nommé "Montaigu" domine la région

Petite déception, les couleurs, loin d'être flamboyantes, sont un peu terne : trop tôt ou trop tard...
La longue descente me permet d'admirer le paysage, quasiment jusqu'aux rives de l'Arros, au moulin des Baronnies.
Je suis la route de fond de vallée sur quelques kilomètres avant de remonter sur Batsère. Un beau plateau me conduit à Bulan, pied du col du Couret d'Asque. J'ai grimpé ce petit col de multiples fois, facile, esthétique, belle vue au sommet.
La descente est longue et douce, le panorama est somptueux sur la vallée d'Asque.


La descente se termine au moulin de l'Esqueda, perdu au fond de la vallée.


C'est le début d'une très longue remontée sur la D26 qui me conduira au col du Cot à proximité de Bettes.
A partir de là, on domine toute la région des Baronnies, et je vais circuler longuement sur les crêtes et les toboggans, jusqu'à plonger vers Bonnemazon.


Après quelques kilomètres au fond de la jolie vallée de l'Arros, je rejoins la commune de Gourgue, point de départ de ma remontée vers Capvern. J'emprunte la jolie petite route de la Serre de Ricaud: le nom est déjà évocateur...Et je ne suis pas déçu ! ça monte sur plus d'un kilomètre à plus de 11% de moyenne, parsemé de quelques coups de cul à 15%.
Mais la vue là-haut est splendide.

Capvern les bains

Le chateau de Mauvezin sur fond de Pic du Midi de Bigorre

Ca continue à monter encore un bon moment, plus doucement, et je retrouve la rampe de Capvern, presqu'au sommet heureusement.
Le retour à Lutilhous n'est plus qu'une formalité.
Cette balade restera un bon souvenir, mais pas un bon cru. Les paysages ont été au rendez-vous, mais les couleurs m'ont un peu déçues. M'a manquée également la compagnie de mes copains habitués...

Les chiffres : 19°C, 52km, 950m de dénivelé positif.

dimanche 27 septembre 2020

Séjour à Cambrils avec les Bleuets Mirandais

 Je retourne en Espagne avec les bleuets pour un séjour d'une semaine sur la Costa Dorada.

Je commence à connaitre les habitudes de ces séjours organisés par la famille Laubie, qui pratiquent plus le vélo sportif que touristique. Heureusement un groupe "cool" est constitué, qui me permettra de rouler plus à mon rythme dans cette magnifique région.

Jour 1 - Col de Jou - Les randonnées commencent toujours par une traversée de la plaine littorale, un peu fastidieuse sur les grands routes mais très pittoresque sur les petits chemins agricoles : nous longeons les étendues d'oliviers, les nombreux maraichages.

La plaine est légèrement inclinée vers la mer, et c'est donc un long faux plat montant qui nous conduit vers la montagne. La montée commence à Mont-Roig del Camp : longue pente de 12km, peu accentuée, de l'ordre de 6%. Très joli paysage, beaucoup de cultures de noisetiers, des éoliennes nombreuses nous attendent au sommet. Exceptionnellement j'arrive en tête au col de Jou (col Roig sur la carte), sans trop forcer : l'endurance paye.

La descente vers Torre de Fontaubella est plaisante, elle précède la remontée vers Pradell puis le col éponyme. Nous enchainons sur la crête les cols de Pigat et de la Teixeta, sans trop nous fatiguer, avant de plonger dans la longue et superbe descente vers Riudecanyes et son grand lac de barrage.

Le retour dans la plaine à Montbrio del Camp, puis vers Cambrils est assez rapide, faux plat descendant, vent dans le dos. Les VAE ont du mal à suivre...  63km 850m D+

Jour 2 - Ermitage de la Roca - Nous repassons par Mont-Roig, que nous rallions par des chemins différents, très plaisants à travers la campagne. La montée à l'ermitage est d'abord peu pentue, elle se termine par un raidillon de 600m à 15-20%. L'effort en valait la peine, c'est un magnifique balcon qui nous accueille : superbe vue sur la plaine.

Nous rejoignons Pratdip, joli petit village lové en fond de vallée, par un petit col escarpé, le col del Guix, et celui plus abordable de la Llena. La descente est superbe -elle a fait chuté notre ami Jean-Claude dans un autre groupe. Nous apprendrons au retour la gravité de sa chute, 5 côtes cassées, et son transfert aux urgences. Les vacances sont terminées pour lui.

Retour sympa par la piste cyclable des plages.  51km 590m D+

Jour 3 - Col de la Teixeta - Les touristes se rebiffent ! Notre groupe de 8 cyclos "cools" trouve que 50km c'est peu, on aimerait faire un peu plus. Notre capitaine de route, André, accepte de nous accompagner sur le même circuit que les autres, mais à allure cool. Nous partons donc escalader le col de la Teixeta par la route que nous avons descendu il y a deux jours. Très belle et longue montée, peu pentue, 11km à 5-6%.

Nous redescendons vers Porrera, petit centre viticole, et remontons le rude col éponyme au milieu des vignes en terrasse, et avec des pentes à 9% sur 3km. Une belle descente nous permet d'admirer l'impressionnante Sierra de Montsant et nous amène au pied du col d'Alforja : 5km avec une pente raisonnable. Chacun l'avale avec les moyens qui lui restent...

Une longue descente de 26km nous ramène à la maison. Notre capitaine mène bon train pour nous ramener à l'heure au déjeuner. 71km 1075m D+

Jour 4 - Jour de repos - Balade touristique sur la côte, vers Salou et La Pineda. Nous empruntons la piste cyclable côtière jusqu'à Salou, la belle rambla de Salou, la corniche de Cap Salou, jusqu'à la belle cité de la Pineda. Retour à Cambrils par les terres, en particulier par le joli chemin du Mas d'en Bosc. Notre guide, Gérard, s'est montré très précieux. 32km 153m D+

Mas d'en Bosc

Jour 5 - Col de la Mussara - Approche usante de 23km, en faux plat montant de 400m de dénivelé. Joli col très roulant de 11km et 6% de moyenne, avec des secteurs jusqu'à 9%. Le plateau de la Mussara est typique, une lande d'altitude 1000m. Nous le parcourons sur quelques kilomètres casse-pattes, avant de plonger vers Alforja. Nous glanons au passage les cols de les Llebres, de la Negra, de Les Puntes del Paisan et d'Alforja...  77km et 1200m D+


en montant la Mussara

Jour 6 - Petite balade dans la tempête - Il fait grand beau mais la météo prévoit un fort vent pour la matinée. On part quand même, le vent nous attaque dès la sortie de la ville. Notre itinéraire nous mène vers le nord-ouest, face au vent. Nous nous abritons sommairement en empruntant des chemins creux fréquents dans la plaine agricole. Les faux plats montant sont un vrai supplice pour les cyclos, qui se cachent à l'abri des VAE : ça n'avance pas vite et c'est crevant. A Botarell nous prenons le vent de côté, ça va déjà mieux. Mais des bourrasques soudaines ont vite fait de nous déstabiliser.


A Vilanova d'Escornalbou nous décidons d'abréger la balade, le vent devient dangereux. La traversée de Mont-Roig est périlleuse, des rafales projettent des objets sur nous. Nous évitons la grand route et rentrons par les chemins agricoles, vent dans le dos. On roule à 30km/h sans pédaler.

Nous atteignons notre base sans ennuis, mais contents de sortir de cet enfer... 41km 520m D+

J'étais déjà venu pour rouler dans la région  avec mes copains de Miélan, mais une vilaine gastro m'avais contraint à conduire la voiture balai. Cette fois j'ai profité du vélo sur les magnifiques routes de la région, avec des compagnons et un capitaine de route sympa. Ca restera donc un très bon souvenir.

Quelques mots sur l'intendance - Nous sommes logés dans un hôtel du centre ville, Port Eugeni. Hébergement très correct dans des appartements (chambre, cuisine,SdB) pas neufs mais en bon état. Du fait de l'épidémie de coronavirus, le masque est obligatoire dans les parties communes. Les repas sont pris dans la cafétéria au rez de chaussée. Là aussi, masque obligatoire sauf à table, et gants jetables (trop petits pour les hommes) pour se servir au buffet. Les menus sont satisfaisant dans l'ensemble, il y en a pour tous les goûts. Les entrées sont variées mais toujours les mêmes, les plats principaux sont très bien, le fromage unique insipide, les desserts, des pâtisseries pas terribles et des fruits variés.

Nous roulons le matin, départ 9h (trop tard) et jusqu'à 13h30-14h. Nous avons eu beau temps, température douce, 22 à 24°C. L'après-midi, quartier libre, shopping, plage ou visite suivant les goûts.

Toutes les photos sont là

vendredi 7 août 2020

Le col de Portet et le col de Bastanet

 Le col de Portet, c'est une première pour moi... en voiture. Je l'ai toujours escaladé en vélo, 2 fois en vélo de route et 2 fois en VTT. Je n'ai pas trop peiné cette fois, la voiture électrique un peu plus: quand j'ai vu à quelle vitesse chutait l'autonomie restante, j'avoue avoir eu quelques inquiétudes. Heureusement elle a tout récupéré à la descente.

Bon, je suis parti du Portet avec 2 de mes enfants pour randonner vers les magnifiques lacs de Bastan. Balade superbe, dans un cadre enchanteur.

Nous partons du parking du col de Portet vers 9h30, déjà beaucoup de monde pour je suppose la même balade que nous. Heureusement, l'espace est vaste, il y a de la place pour tout le monde. Les 3 premiers kilomètres sont sur un bon sentier en légère descente, il nous amène en surplomb au dessus du grand lac de l'Oule, 300m sous nos pieds.

Nous trouvons le lac inférieur, discret dans sa cuvette, au bout de 4,5km.

Un raidillon nous remonte au niveau du lac du milieu, magnifique, agrémenté de petites excroissances et presqu’îles, où des campeurs ont installé leurs tentes. Nous apercevons au loin les installations du refuge de Bastan.
Beaucoup de monde dans le secteur, je m'y attendais. Aussi j'avais projeté de monter jusqu'au lac supérieur et de poursuivre jusqu'au col de Bastanet.
Mes compagnons sont d'accord, nous nous engageons donc vers les hauteurs. Le lac supérieur est niché dans son écrin minéral, au pied du col de Bastanet.
Devant nous, le Pic de Bastan, et à sa droite le col de Bastanet.
Nous nous reposerons près du lac au retour. En attendant nous irons pique-niquer au col. La montée est pierreuse, mais le sentier est bon. La vue sur les lacs de Bastan s'offre à nous au fur et à mesure de notre ascension.
Deux pierriers très pentus doivent être franchis pour accéder au col: c'est raide mais ça se monte assez bien. Nous débouchons au sommet au bout d'un heure de grimpette, la vue est somptueuse, que ce soit au nord vers le lac de la Hourquette et au loin le pic du midi, ou au sud vers le beau site des lacs de Bastan.
Nous y passons un bon moment, à nous restaurer et admirer le paysage.
le lac de la Hourquette
le pierrier avant le col

Après une rapide descente vers le refuge, un peu de temps d'y prendre un pot, nous entamons le retour un peu fastidieux (comme le sont souvent les retours) vers notre point de départ.
Il fait encore 25°C au Portet -et 37°C chez nous- nous aurons parcouru 14.5km et grimpé un dénivelé modeste de 590m.
Cette balade superbe restera un très bon souvenir.

vendredi 31 juillet 2020

Le cirque de Troumouse

Pour une fois, c'est en randonneur pédestre que je rejoins ce site magnifique.
Départ de Héas, déjà beaucoup de marcheurs se pressent sur le sentier du cirque. Nous décidons de l'aborder par une voie plus discrète, par la cabane de l' Aguila.
Nous y sommes seuls, à l'ombre pendant un moment, il y fait déjà 20°C. La montée plein nord vers le captage de l'Aguila est très accessible, vue somptueuse sur la chapelle de Héas et la vallée du gave éponyme.
Nous obliquons vers le NE pour rejoindre la cabane de berger où nous rencontrons deux autochtones qui sont venus visiter leur imposant troupeau de belles Bazadaises. Quelques rares myrtilles déjà mûres s'offrent à nous, ainsi que quelques délicieuses framboises.

Nous dérangeons au passage un couple de marmottes qui joue entre prairie et rochers.


Un passage plus pentu nous conduit au pied de la falaise de la Sède, que nous suivrons un bon moment en direction du sud.
La vue est somptueuse, sur la montée du Maillet, sur le Vignemale et son glacier.
 

Nous contournons l'impressionnante tour de Lieusaube puis le profil de la randonnée s’aplatit sur quelques kilomètres.
La vue est superbe depuis cet accès: un grand plateau herbu, ceinturé par l' immense muraille du cirque.

Nous descendons sur la cabane des aires que nous surplombions jusqu'alors, et nous accordons une pause bienfaisante pour un pique-nique au bord du ruisseau.



Nous poursuivrons un peu vers le sud vers le lac des Aires que nous ne verrons pas, mais nous longeons de grands marécages, à sec maintenant. Les jeunes qui nous accompagnent manquant d'endurance et de motivation, nous seront contraint d'entamer la descente un peu plus tôt que prévu.

Descente vertigineuse et longue, sans grand intérêt, casse patte. La température commence à devenir pénible, heureusement un léger courant d'air nous rafraîchit un peu.
La fin de la descente est proche, nous nous arrêtons au bord du torrent pour nous tremper les pieds ou pour se baigner. Pas très chaude, la flotte!



Encore deux kilomètres, les voitures, l'eau fraîche. Nous ne pouvons résister à l'attrait de la gargote voisine pour déguster boissons fraîches, glaces ou crêpes. Elle est pas belle, la vie !

Nous aurons parcouru 12km et grimpé 715m de dénivelé. Température moyenne 29°C.

mercredi 8 juillet 2020

Le col d'Azet

Belle journée en plaine, quelques nuages bas en montagne : il en fallait plus pour arrêter les 10 valeureux Bleuets qui voulaient réussir leur premier col (pour la plupart).

Nous nous retrouvons à 8h30 à Arreau et nous engageons sur la petite route rive droite de la Neste, qui nous conduit à Bazus, le pied de l'escalade. La pente est raisonnable jusqu'à Estensan, où nous rejoignons la route "officielle" du col. Plus que 8km à 8% de moyenne.

Le groupe s'éparpille très rapidement, Gilbert a disparu depuis un bon moment, Laurent, Pascal, Véronique, Joel, Hugo et Jules prennent vite de l'avance sur les trois retardataires, les épicuriens, Stephanie, Henri et Jeff.
Montée régulière, avec quelques passages plus relevés, au village d'Azet par exemple. Montée plaisante, la vue est omniprésente, quoique un peu limitée par les nuages bas.

Le village d'Azet

Lorsque je prends cette photo, il reste 4 km à grimper. Ils sont tranquillement escaladés, et je retrouve tout le groupe au col. A part Gilbert qui va faire le Peyresourde.


Nous passons un moment à échanger nos impressions et admirer le paysage, et le temps de réparer une crevaison nous nous élançons pour une longue et superbe descente vers Genos et Loudenvielle.

Une pose dans la descente pour nous régaler de la vue sur le lac de Génos

Nous contournons le lac, déjà bien fréquenté par les touristes, pour rejoindre la route du col de Peyresourde que nous ne grimperons pas cette fois.
La descente vers Arreau est irrégulière, constituée de pentes raides et de faux plats casse-pattes.
Nous nous retrouvons aux voitures pour un pique-nique sympathique aux bord du Louron.

Belle journée, bons souvenirs, à refaire très vite, pourquoi pas la Hourquette.
On a parcouru 43km et grimpé 1000m de dénivelé.


mardi 30 juin 2020

L'Aspin, enfin !

C'est bien la première fois que je démarre la montagne aussi tard, exception faite de ma grimpette du 15 février. Il a fallu retrouver la forme nécessaire après la longue pause du confinement.
Pour cette occasion, j'invite mes amis habituels, et d'autres un peu moins, que j'ai eu le plaisir de côtoyer samedi à Mirande.
On se retrouve à 8h30 à Sarrancolin, la brume commence à se lever et le soleil à nous réchauffer.
Sont venus Stéphanie et ses 2 garçons (14 et 17 ans) ainsi que Henri.
Nous approchons d'Arreau à allure raisonnable pour un échauffement réussi. Le pied du col s'affiche à 12km du sommet, on s'allège un peu côté vêtements, et c'est parti. Les jeunes ne nous attendent pas, nous montons tranquillement pour prendre la mesure de l'endroit. C'est la première fois pour Stéphanie...
Un grand soleil nous accompagne désormais, et la température est idéale (19°C). Nous bavardons en grimpant les premiers km, peu relevés, à part deux à 8% encadrés de deux à 6%.
Je retrouve les passages que je connais bien et j'apprécie le panorama : les sommets sont encore un peu dans les pans de brouillard.
Plus que 5 km : c'est là le vrai début de la difficulté. un km à 9,5 et quatre à 8% . Ça passe bien : la compagnie de personnes qui roulent comme moi me permet de me dépasser suffisamment pour rester dans le groupe.
Et nous arrivons au sommet en 1h25. C'est ma moyenne habituelle. Les garçons nous ont mis un km dans la vue.
Pas mal de cyclos au sommet, beaucoup de vaches, entreprenantes, qui semblent apprécier le sel de notre transpiration.




La descente s'annonce somptueuse, la vue est superbe où qu'on se tourne. Et nous en profitons.
Le vent de face nous attends bien sûr dans la vallée, et c'est arc-boutés contre lui que nous rejoignons nos voitures.

Ça restera un beau souvenir, comme toujours. Et on commence à parler du prochain col, Azet sans doute. Merci à mes compagnons.

Nous avons roulé 39 petits kilomètres, avec un dénivelé de 850m

mercredi 24 juin 2020

Reconnaissance de la véloroute de la Baïse, la V82

A l'initiative de Joel, nous nous retrouvons au glacier à 9h pour une longue randonnée de 100km, sur les traces du dernier né des tronçons balisés de la V82 dans sa traversée du Gers (voir l'article précédent).
Nous parcourrons le secteur de Mirande à Valence/Baïse. Nous en connaissons déjà une partie puisqu'il emprunte la petite route de la rive gauche de la rivière, jusqu'à l'Isle de Noé, puis celle qui rejoint Le Brouilh-Monbert, secteurs que nous arpentons régulièrement.

 regroupement près du Brouilh

C'est donc un joli groupe de 11 cyclos et cyclotes qui s'élance de Mirande pour ces 50km qui nous mènent à Valence. Le temps est magnifique, tempête de ciel bleu et température agréable.
Nous traversons une première fois la Baïse, au moulin de Biran. Nous en verrons quelques-uns : certains surnomment ce parcours de "véloroute des moulins".
Nous suivons la vallée de la rivière sur la route de poutge -route au pied du coteau- en remontant parfois plus haut sur le coteau par des côtes casse-pattes.
L'une d'entre elles nous dépose au pied du magnifique donjon médiéval de Herrebouc.


A partir de Pléhaut, la route serpente en majorité à mi-pente du coteau, ce qui a pour effet d'augmenter rapidement le dénivelé positif de la balade, et de nous procurer des vues superbes sur la vallée en contrebas.















L'environnement agricole qui jusqu'ici était composé de céréales, se diversifie en approchant de Valence, et nous voyons plus de vignes et de panneaux de producteurs d'Armagnac.
Nous arrivons à Valence par le haut de la ville et replongeons vers le port pour un pique-nique attendu. Luc et son harem nous accueillent avec les provisions.

L'église de Valence

C'est comme d'habitude un moment convivial qui nous rassemble tous au bord de la Baïse.
Les contraintes du déconfinement ne nous ont pas empêchés de goûter cette pause réparatrice.


Le retour, accompagné d'un soleil accablant, nous a permis toutefois de profiter d'un paysage changeant et d'un petit courant d'air bienvenu. Les nombreuses bosses ont été escaladées tant bien que mal, tout le monde s'est bien acquitté de ces 50km supplémentaires.

Nous aurons parcouru 100km, avec un dénivelé de 815m, température 30°C.

Téléchargez la trace GPS

lundi 18 mai 2020

Dimanche 17 mai : déconfinement 1ere

Le soleil est mon moteur. Son absence prolongée depuis le début de la semaine m'a contraint à une semaine de plus de confinement.
Il fait grand beau temps ! Pas question d'appeler les copains pour une sortie vélo, nous sommes condamnés à rouler tous seuls -ou à 10m les uns des autres hahaha!.
Je pars donc seul, sous un soleil éclatant, prêt j'espère pour un tour d'un cinquantaine de kilomètres. J'ai essayé de maintenir ma condition physique pendant le confinement, 4 ou 5 km à pied tous les jours, un tour du quartier à vélo toutes les semaines (6km mais 200m de dénivelé), sans compter le jardinage, et surtout, j'ai regardé les rediffusions du tour de france sur la 21.
Après une courte mais raide descente vers Carotte, voici une courte mais très raide montée pour sortir du trou (16%) et une longues ascension vers la Jaquette et la crête vers St Justin.
Je poursuis sur cette crête magnifique qui domine la plaine de l'Arros, en direction des hauteurs de Juillac, puis je plonge vers Marciac et son lac.
La remontée vers la route de crête qui domine la vallée du Boues est sérieuse mais vite avalée, et je suis avec plaisir cette petite route tranquille et esthétique jusqu'à St Christaud


Le retour vers Miélan par la route de César est bien connu, et mon vélo prend un rythme de croisière.
Les jambes commencent à tirer une peu, quand après le moulin du Boues il faut longuement remonter vers Mazous et les Puntous de Laguian. Ouf ! je suis en haut.
Ça sent l'écurie, vite rejointe à travers la forêt de Betplan et la belle descente vers chez moi.
Ce ne fut pas la très grande forme, mais ça aurait pu être pire. Ca sera mieux la prochaine fois.
J'ai parcouru 55km avec un dénivelé de 700m. belle température printanière de 22°C. 

samedi 15 février 2020

Un plaisir solitaire

C'est mon anniversaire, j'ai invité les copains à m'accompagner au col de la Croix Blanche, mais tout le monde est pris par ailleurs : tant pis, il fait grand beau, il fait chaud, impossible de laisser filer cette journée printanière sans en profiter. Je pars donc seul.

Départ à midi de Bénac, je remonte la belle vallée de l'Echez en direction de Orincles, village typique de la Bigorre. Là je bifurque dans la discrète vallée qui remonte vers Paréac et Bourréac. Une belle côte m'attend à l'entrée du village, elle débouche sur une crête magnifique qui fait face aux Pyrénées.


Je retrouve la plaine à Lézignan, puis la coulée verte à Lourdes, qui me conduit jusqu'à l'ancienne gare de Lugagnan. A partir de là, j'entre dans la belle vallée de Castelloubon, où le torrent le Louey dévale joyeusement. Je passe Juncalas et décide de rejoindre le col de la Croix Blanche par les hauteurs, soit par Germs.
Je tourne donc vers Cheust puis Cotdoussan. J'ai pris cette petite route il y a très longtemps, avec l'ami Serge, j'avais oublié comme la pente était rude, près de 10% de moyenne sur 4km. Mon 26x32 était un peu juste...
J'en profite pour glaner 3 cols, le col de Cotdoussan, le col de Courade de la Pandelle et le col des Courades à Germs.

 Cheust



Vallée de Castelloubon

Promenade difficile mais superbe, des vues magnifiques en contrebas, vers la vallée, ou vers la plaine de la Bigorre.

 Col de Courade de la Pandelle

Je rejoins le col de la Croix Blanche, que je franchis en descendant, pour une fois.


Vue sur la Bigorre depuis la Croix Blanche

La descente est longue et pentue, vers Neuilh puis le préventorium d'Astugues et enfin la jolie vallée de l'Oussouet jusqu'à Trébons.
Le retour par Montgaillard est très roulant, il me reste une belle côte pour rejoindre Visker. Je profite un long moment de la vue sur les Pyrénées sur cette crête qui leurs est parallèle.
Longue descente vers Benac et je retrouve ma voiture.

J'ai passé une journée exceptionnelle, température 20°C, grand soleil, paysages somptueux. A refaire.

Les chiffres : 52km et 900m de dénivelé.